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mardi 21 décembre 2021

Entretien avec Sébastien Boko : « Je sculpte l’esprit de ‘’Egougou’’ non le physique »

En pleine progression dans le domaine de l’art contemporain au Bénin, ces cinq(05) dernières années, à traverses ses magnifiques sculptures (Bois ou Métal), le jeune et dynamique sculpteur, Sébastien Boko s’est ouvert aux publics,  du 10  au 19 décembre dernier.  Et ceci, par le biais des journées portes-ouvertes dont les objectifs sont largement atteints selon l’artiste contemporain. Il revient ici sur bilan de cette nouvelle aventure où les fruits ont tenu la promesse des fleurs. Entretien.




Quel bilan  pouvons-nous retenir de l’acte2, en ce qui concerne ces journées portes-ouvertes ?

« Aujourd’hui,  je peux dire que j’ai  bien fait de penser que c’était possible et que c’était bien. Parce que, non seulement, j’ai eu des visiteurs. Des gens qui sont impressionnés par le travail et qui se posent énormément  de questions pour comprendre, pourquoi, celui-là a des masques ? Pourquoi ce chapeau ? Pourquoi ça ? Ils se reconnaissent même par certaines sculptures. Pour moi, mon objectif est complètement atteint à tous les niveaux. L’autre défi est de porter plus loin cet objectif pour les prochaines fois. J’ai eu beaucoup de visiteurs. J’ai eu beaucoup d’acheteurs. J’ai eu beaucoup de curieux,  qui veulent comprendre ce qui se passe. Je pense qu’il s’agit d’une bonne idée à perpétuer. Je suis très heureux, le fait d’accueillir tout ce monde qui a nourrit ma démarche. Les visiteurs ont posé de questions sensibles sur ce que je fais. Il faut dire tout ça m’a permis d’atteindre mon objectif,  surtout que,  j’ai sorti tout ce qui est à l’intérieur de moi physiquement,  et à l’extérieur,  à travers ce que j’ai réalisé ces dernières années.  En le faisant,  un vide s’est installé en moi  afin de pouvoir créer d’autres œuvres fortes, plus concrètes les prochaines années. Tout cela constitue également les objectifs spécifiques de ces journées portes-ouvertes.  C’était aussi une occasion pour moi de sensibiliser sur l’art. Nous avons de personnes qui ne savent pas ce qu’on appelle l’art au Bénin, mais qui ont de l’argent, du respect pour la production locale. Il faut faire pour ceux-là, le tourisme domestique afin de les emmener vers ce que nous faisons. Ceci va nous permettre de vivre en tant qu’artiste, de ne pas attendre que d’autres personnes fassent tout à notre place. Il y a des gens qui font des choses que nous artistes nous  ne pouvons jamais faire, parce que c’est leur spécialité. Parce que c’est leur job. Et nous allons juste les accompagner en organisant ces journées portes- ouvertes, en sensibilisant la population proche, en éduquant  les petits et grands sur l’art, précisément, l’art plastique , notamment, la sculpture . Voilà un peu les objectifs et la vision  dans lesquels j’ai organisé ces journées portes ouvertes.  Je pense qu’il s’agit d’une idée que tous les artistes doivent adopter pour impacter leur environnement, et pour avoir de clients potentiels béninois. Ces derniers pourront acheter nos œuvres à la maison et montrer à leurs enfants. Lorsque ces enfants comprendront que c’est de l’art que leur  père a acheté pour décorer leur maison, ils seront stimulés à faire de même pour leur environnement. »

 

Qu’est-ce que Boko a présenté concrètement au public lors de ces journées ?

«  Je pense que des gens ont vu de choses qu’ils n’ont jamais vu. Il y a des choses qui leur parlent directement. Par exemple, les masques ‘’Egougou’’.  Le concept de ce masque est que le physique meurt pour laisser place à l’esprit  qui vient danser. J’ai pris conscience de cette réalité au moment où j’ai commencé par représenter cette série de masques ‘’Egougou’’. Du coup, je sculpte l’esprit de ‘’Egougou’’ non le physique. Il faut dire que ça impressionne la population locale.  Quand celle-ci voit une œuvre totalement abstraite, qui n’a ni tête, ni pied, ni rien,  elle  dit  que ça c’est du ‘’Egougou’’.  Quand le public voit la série 2020,  plusieurs têtes avec des masques différents, il  se pose beaucoup de questions. Mais je leur explique qu’avant l’arrivée de la Covid-19,  il y avait tellement de choses qui nous étouffaient, et nous même,  nous mettons des masques entre nous pour ne pas dévoiler ce que nous sommes en réalité. Nous avons en face un public béninois qui s’intéresse à l’achat de l’art. Pour moi, c’est surprenant,  et je pense que nous devons réfléchir  dans ce sens en tant qu’artiste. Parce que la covid-19 m’a empêché de faire une exposition cette année à l’extérieur. J’ai travaillé sur du bois, le métal, comme d’habitude.  Je suis resté fidèle à moi-même et je pense qu’il y aura du lourd l’année prochaine.  »

Propos recueillis par  Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse

 

 

 

mardi 21 avril 2015

Entretien avec Timothée Grimblat, directeur artistique du complexe culturel, ‘’Le Centre’’ : « … Je veux parler de Charly d’Almeida et Théodore Dakpogan. Le franco-béninois, Niko a rejoint les deux premiers depuis vendredi dernier …»


Timothée Grimblat, Directeur Artistique du Centre

Du 20 avril au 20 mai prochain, le complexe culturel, ‘’Le Centre’’ va accueillir trois (03) plasticiens béninois pour la résidence de création contemporaine. Il s’agit de Charly d’Almeida, Théodore Dakpogan et Niko.  A travers cette initiative, dont le principal but est d’animer ce joyau culturel, le directeur artistique du complexe culturel, ‘’Le Centre’’, M. Timothée Grimblat fait un bilan sommaire sur le fonctionnement du complexe culturel, au lendemain de sa cérémonie inaugurale, sans occulter de dévoiler d’autres projets en cours.

Après la cérémonie inaugurale du centre le 06 février dernier, êtes-vous satisfait des différentes activités qui ont meublé cet acte officiel ?

Timothée Grimblat : « Nous sommes très satisfaits. Parce qu’on a eu beaucoup de monde. Les ambassadeurs de plusieurs pays étrangers accrédités au Bénin sont venus massivement nous soutenir et encourager. Il y a eu même tout le staff de  l’institut français du Bénin. Plusieurs  autorités béninoises, notamment le ministre en charge de la culture sans oublier le maire de la commune d’Abomey-Calavi sont également venus. Nous avons été très sensibles à la mobilisation totale des plasticiens dont la présence effective de Romuald Hazoumè. Il faut dire que nous sommes très satisfaits parce les gens étaient aussi très contents. Cela a pu nous donner une ouverture officielle et maintenant, on existe.»
  
Est-ce que d’autres activités ont été réalisées pour animer le centre depuis la cérémonie inaugurale ?

« Mais depuis la cérémonie inaugurale, on a eu la chance d’accueillir un professeur de l’école des beaux-arts de Dijon. Il a pour nom  François Jeismann. Il est venu organiser les travaux d’un atelier de dessins de modèles vivants au profit de certains artistes du Bénin. Durant les cinq (05) jours des travaux, les participants ont eu le privilège de dessiner le modèle et apprendre sur l’histoire de l’art et les exigences du marché. Hormis cela, on s’est ouvert aux écoles et collèges autour de nous afin d’installer une scène de jeux de société où des élèves viennent tous les jours. Pratiquement, on a au moins 50 visiteurs par jours. Ils viennent s’asseoir pour jouer, des jeux de société. La bibliothèque est ouverte, on a des adhérents.  Ça tourne, ça bouge au centre.»
                    
Après les deux séries de résidence d’artistes au centre, d’autres résidences sont- elles  programmées pour l’année 2015 ?

« On a commencé depuis  hier,  une prochaine résidence d’artistes. Trois artistes plasticiens, dont deux béninois et un franco-béninois sont en résidence de création contemporaine au Centre.  Pour les deux béninois, je veux parler de Charly d’Almeida et Théodore Dakpogan. Le franco-béninois, Niko a rejoint les deux premiers depuis vendredi dernier.  Donc, ils sont au total  trois plasticiens pour cette nouvelle aventure au Centre. Il faut souligner qu’au passage que M. Niko vit à Paris. De concert avec le directeur du centre, M. Dominique Zinkpè, après un mois de travail, ces plasticiens vont exposer leurs œuvres à partir du 22 Mai prochain. » 

Au terme de cette résidence, d’autres activités sont-elles prévues pour animer toujours  le centre ?
« On a beaucoup de projets pour animer le Centre au cours de cette année. On a un projet d’exposition cette Eté, qui n’est pas une résidence mais une exposition collective mais  laquelle, je ne veux pas vous donner pour le moment le nom des artistes. Ensuite, en septembre, on a une autre résidence avec trois artistes avec un vernissage à la fin de la résidence de création. En novembre prochain, même stratégie de résidence avec deux artistes, suivie de l’exposition. On finit l’année à travers l’organisation de la deuxième semaine culturelle qui sera axée sur le théâtre, la projection de film, la soirée artistique et concert.»

Propos recueillis par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’ABP

jeudi 25 décembre 2014

Entretien avec M. Fortuné Dègbégni, président de l’association culturelle Miss-Bénin (Acmb): « ………….La critique est facile pour qui ne se joint pas à l’œuvre… »



Fortuné DEGBEGNI
Promoteur culturel très actif au Bénin et dans la sous région, M. Fortuné Dègbégni, depuis 2005 s’efforce à redorer le blason du concours national de beauté miss-Bénin. Après avoir organisé neuf (09) éditions dudit concours avec succès, malgré l’éternelle difficulté financière, M. Fortuné Dègbégni, via l’association culturelle  Miss-Bénin (Acmb) se prépare  activement depuis novembre dernier, pour organiser l’édition 2015 de la grande messe de la beauté béninoise.  A travers cet entretien, M. Fortuné Dègbégni, toujours dans la folie de détermination, d’abnégation et de porter loin la biennale sur la scène internationale, fait le bilan des 09 dernières éditions du concours sans oublier d’évoquer la polémique relative aux réformes qu’ont annoncé certains détracteurs par des journaux interposés.
 Présentez-vous  aux lecteurs en précisant surtout vos domaines d’intervention au-delà de Miss-Bénin. 
« Je réponds au nom de Fortuné DEGBEGNI, actuel Président de l’Association Culturelle Miss Bénin et par conséquent Président du Comité Miss Bénin. Avant de reprendre l’organisation de Miss Bénin, j’ai occupé successivement pendant plus de 10 années les responsabilités suivantes :
q  Concepteur et monteur graphique ;
q  Directeur des Opérations ;
q  Producteur Exécutif Délégué et Producteur Exécutif au sein de KORA Entertainment S.A. en Afrique du Sud, et aussi pour Miss Malaïka ;
q  Concessionnaire régional pour l’Afrique de l’Ouest de Miss Malaïka ;
q  Président du Comité d’organisation de Miss Malaïka  Bénin en 2002. Pour mémoire, au terme de cet événement, trois (03) béninoises ont représenté le Bénin à ce grand rendez-vous de la beauté au Zimbabwé en 2002, et l’une a été  finaliste ».
Votre comité a organisé successivement  09 éditions  du concours miss-Bénin. Que pouvons-nous  retenir  de cette aventure en termes de bilan ?
« Voici la situation :
1.      les neuf (09) éditions passées de Miss Bénin n’ont pas été émaillées de scandales,
2.      Le bilan est considérablement positif sur le  plan humain, culturel, socio-économique et événementiel.
3.      Sur le plan humain,  les filles qui ont effectivement participé au Concours Miss Bénin depuis 2006, sont au nombre de 324. Meme non retenues comme  lauréates, ces filles capitalisent aujourd’hui leurs expériences sur le plan humain et professionnel.
4.      Sur le plan culturel, avec l’évènement Miss Bénin réalisé de manière rigoureuse et qualitative, l’espace culturel Béninois dispose d’un produit devenu incontournable. Miss Bénin donne l’occasion a plusieurs artistes béninois  chorégraphes, musiciens, décorateurs, plasticiens, danseurs, d’utiliser cette vitrine pour se faire connaitre, se confirmer, s’affirmer et se vendre. Notre évènement culturel offre aussi la possibilité aux techniciens de l’industrie culturelle de progresser  à travers la régie lumière, la régie son, le cadrage des photos et le tournage des séquences. Miss Bénin permet aussi aux télévisions de la place de fidéliser uneaudiencefidéliséeà la beauté. Miss Bénin est donc un puissant promontoire culturel.
5.      Sur le plan socio-économique, au terme de chaque édition, les lauréates sont reparties avec leurs lots. Ce qui représente, neuf (09) jeunes béninoises  avec un statut social  radicalement changé. Aujourd’hui, plusieurs d’entre elles vivent  à l’étranger ; celles qui résident au Bénin, continuent d’utiliser  chacune, la voiture qu’elles ont gagnée grâce à Miss Bénin. Même les prestataires et leurs familles  ont pu bénéficier du gain de leur travail. 
6.      Sur le plan évènementiel, tous les acteurs et les prestataires de services qui ont œuvré avec le Comité sur chaque édition ont acquis de l’expérience. Ce qui a permis au Bénin d’avoir des acteurs de la scène mieux aguerris. 
7.      Au-delà de ces aspects quantifiables, il y a les objectifs majeurs que nous avons atteints qui sont :
a.      toiletter l’évènement Miss Bénin ;
b.      préserver les acquis ;
c.       susciter la participation des béninoises qui satisfont aux critères ;
d.      puisassurer une organisation d’un standard supérieur à ce que les ressources disponibles nous permettraient de réaliser ».
Au-regard de ce bilan, êtes-vous satisfaits ? 
« Sur le plan moral, l’Association Culturelle Miss Bénin (ACMB) éprouve une satisfaction légitime. Convaincus de la justesse de l’entreprise Miss Bénin, nous sommes fiers  de cette satisfaction morale. Depuis 9 ans avez-vous entendu ce qu’on entendait facilement avant : « ma fille a été chosifiée », « je suis harcelée », « la gagnante était connue à l’avance », « c’est leurs petites copines qui sont toujours couronnées ». Sur le plan financier, ce n’est pas encore l’eldorado. Le financement du secteur culturel n’est guère enviable, et chacune des  neuf (09) éditions s’est soldée par un déficit important. Heureusement que l’appréciation de l’opinion publique est un baromètre  qui nous permet de jauger du niveau de la tâche abattue et cela est un tant soit peu galvanisant.Au moins nous sommes convaincus de contribuer dans la mesure de nos moyens, au développement culturel de notre pays. »
Monsieur, Fortuné Dégbègni, certaines personnes ont annoncé par des journaux interposés  en novembre dernier que l’évènement souffre des maux liés à la visibilité et la compétitivité de l’élue sur la scène internationale. Ces personnes vont plus loin  en annonçant  les couleurs de probables réformes au niveau du concours miss-Bénin.   Quelle est votre réaction  par rapport à ces faits évoqués ?
« Nous avons effectivement lu dans un journal de la place, un article qui, loin de soutenir les efforts et les sacrifices consentis pour une meilleure perception et une meilleure organisation de cet événement culturel, s’est appesanti sur les déficiences dues aux manques de ressources financières et non au caractère professionnel puis à l’expérience ainsi qu’à  la qualité morale des membres du Comité d’Organisation. La critique est facile pour qui ne se joint pas à l’œuvre. Remédier au déficit de communication et assurer la compétitivité de l’élue sur la scène internationale font partie des objectifs que nous nous sommes fixés. Nous savons tous que « Paris n’a pas été construit en un jour ». Considérant la perception du citoyen lambda sur Miss Bénin aujourd’hui, force est de reconnaître que beaucoup de tâches ont été abattues. Selon les avis des membres de l’Association, qui savent très bien de quoi il est question, s’il y a des reformes envisageables, elles ne peuvent être que financières. Toute autre forme de réforme sera superflue et injustifiée ».
Le processus de la 20ème édition du concours miss-Bénin est enclenché depuis octobre dernier. Que comptez-vous faire pour améliorer cette nouvelle ère de l’évènement ?
« A chaque édition, nous apportons des innovations, et par la même occasion, nous nous attelons à atteindre un ou plusieurs objectifs selon les ressources financières que nous parvenons à mobiliser. Pour cette édition 2015, qui représente la 10ème édition qu’organisera l’actuel Comité, nous avons décidé de corriger le déficit en communication et d’imprimer un tout nouveau format à l’événement Miss Bénin. Peut-être que ceux qui sont derrière l’article en question ont eu vent de nos objectifs sur cette édition et ont voulu s’attribuer le crédit de cette démarche. Comme je l’ai dit plus tôt, La majorité de nos actions est en corrélation directe avec les ressources que nous parvenons à mobiliser ».
Avant de revenir à cette énorme affaire de réformes, dites-nous comment votre structure a reçu le brevet (La licence) du concours miss-Bénin ?
« Une longue histoire sur laquelle je ne saurai revenir dans les moindres détails. Il faut juste retenir, qu’au lendemain de Miss Bénin 2005, plus personne ne voulait toucher à Miss Bénin. Fort de mon expérience dans l’organisation des KORA et de Miss Malaïka, j’ai demandé à reprendre en main l’organisation de Miss Bénin. Les responsables en charge de la Culture, au vu de mon expérience, m’ont demandé d’attendre, le temps de s’assurer que le Comité d’organisation de l’édition 2005, ou tout autre structure n’était plus intéressée. Il a fallu attendre Juillet 2006 pour que me soit confiée l’organisation ».
Nous avons même appris que des collaborateurs très proches du ministre chargé de la culture sont impliqués dans cette manœuvre. Pensez-vous qu’ils rendent la tâche facile  au ministre ?
« Il serait hypocrite de ne pas reconnaître que cet article nous a surpris et choqué. Nous sommes convaincus du soutien du Ministre de la Culture et de ses Collaborateurs à Miss Bénin. Quelles que soient leurs intentions, les initiateurs de cette manœuvre ont desservi le Ministère de la Culture. Ils sont très peu  conscients des conséquences de leur acte et veulent effacer le résultat de plusieurs années d’efforts ainsi que  de sacrifices consentis pour la renaissance du Label Miss Bénin. Heureusement que nombreux de ceux qui ont lu l’article, n’y ont pas cru. Bien loin d’être un label qui se meurt, Miss Bénin est un Label qui croît, qui s’affirme ».
Qu’est-ce qu’on vous reproche concrètement aujourd’hui ?
« Selon l’article, il nous est reproché de ne pas communiquer assez sur l’événement et l’absence des Miss Bénin parmi les lauréates des concours de beauté étrangers auxquelles elles participent. Au sein de l’ACMB, nous savons qu’il n’y a pas d’ascenseur pour le succès et nous nous évertuons à gravir les marches vers le succès en travaillant. Les fruits de nos efforts commencent d’ailleurs à apparaître. Pour la première fois, le Bénin à travers la 2ème Dauphine de Miss Bénin, a gagné la couronne de Miss Naïades. Les personnes qui ont assisté à cette élection vous diront combien elles étaient fières d’être béninoises le soir du 15 novembre passé, dans la salle rouge du au Palais des Congrès. Nous participons de manière régulière à Miss CEDEAO, et à d’autres concours sur le plan régional. Nous envisageons pour 2016 de faire représenter le Bénin à un évènement entre Miss World et Miss Univers ».
Dites-nous l’apport financier du gouvernement béninois dans le processus organisationnel du concours Miss-Bénin pour priser aujourd’hui l’évènement ?
« Nous ne cesserons de remercier le gouvernement pour le soutien financier et moral qu’il accorde à l’organisation de Miss Bénin. Ce soutien n’est pas fixe. Selon les années il peut être plus ou moins encourageant. Cependant, nous souhaitons que le gouvernement considère à la hausse, son soutien à l’organisation de Miss Bénin pour nous permettre dans un premier temps, d’organiser un événement qui fera notre fierté à nous tous, et par conséquent nous mènera, hors de nos frontières, sur les premières marches des rendez-vous culturels de la beauté et de la culture. Nous avons un potentiel culturel qui ne demande qu’à être exploité et les belles, intelligentes et instruites jeunes filles béninoises ne sont pas rares dans notre pays ».
Sans l’appui financier du gouvernement béninois, l’Association Culturelle Miss Bénin peut-elle organiser le concours ?
« La question est pertinente. Il n’y a plus aucun pays dans lequel l’administration gouvernementale est directement impliquée dans l’organisation du Concours de Beauté au plan national. Au Bénin, compte tenu entre autres de la faible densité du tissu économique, force est de reconnaître que l’administration gouvernementale doit encore accompagner la structure en charge de l’organisationdu Concours. A notre connaissance, en Afrique, tous les gouvernements soutiennent l’organisation du Concours National de Beauté. La question ne se pose pas par rapport au soutien ou non du gouvernement, mais plutôt par rapport au niveau de ce soutien ». 
Les textes fondamentaux régissant le concours Miss-Bénin ont-ils prévu l’amorce d’une réforme dans l’avenir ?
« L’Association Culturelle Miss Bénin est une association relevant de la loi 1901. Au nombre de ses membres, vous trouverez des personnes exerçant dans plusieurs domaines d’activités. Au sein de l’ACMB, nous préférons les termes « innovations » ou « objectifs à atteindre ». Le terme « reformes » est trop administratif. Il y a des innovations en cours et à venir ».
Votre licence relative à l’organisation de miss-Bénin autorise-t-elle,  l’ingérence du gouvernement à s’emparer de cet évènement un jour ?
« Le Ministère de la Culture demeure le Ministère de tutelle de Miss Bénin parce que l’événement Miss Bénin est à cheval sur les plans culturel et touristique d’une nation.  Comme je l’ai mentionné plutôt, plus aucun gouvernement ne s’implique directement dans l’organisation du Concours National de Beauté. Dans le cas d’espèces, il s’agit plutôt de personnes qui peuvent vouloir s’accaparer l’événement Miss Bénin pour des raisons financières vu le positionnement de Miss Bénin aujourd’hui, et pour des raisons amorales et perverses aussi ».
Et si on vous force à aller vers les réformes, quelle sera la conduite à tenir de l’ACMB ?
« La meilleure des réformes dans le contexte actuel  est d’améliorer la capacité financière de l’évènement. Toutes les autres formes d’apports peuvent être considérées sous la forme de conseils, de critiques constructives, de collaboration et pourquoi pas d’adhésion à l’Association Culturelle Miss Bénin. L’ACMB est ouverte à toutes les personnes qui souhaitent y adhérer dans le respect de nos règles de rigueur, de probité et d’honnêteté ».

Propos recueillis par RODERIC DEDEGNONHOU, Journaliste à l’AGENCE BENIN PRESSE (ABP)

lundi 10 novembre 2014

Entretien du plasticien béninois Stéphane Vlavonou alias Psycoffi: « ..L’être humain a une certaine brutalité qui est cachée et rapidement mise en scène par le visage, partout le corps en même temps, mais aussi par le sexe… »



Psycoffi
A  cheval entre le Bénin et la France, le jeune plasticien béninois, Stéphane Vlavonou alias Psycoffi sous le coach du freluquet mammouth, Dominique Zinkpè, se prépare activement pour exposer des œuvres d’arts plastiques à la ‘’Maison Rouge’’ le 14 novembre prochain. En prélude à cet évènement, qui vient ouvrir les portes de sa nouvelle carrière artistique, Stéphane Vlavonou, surnommé Psycoffi, pas, parce qu’il est  fou mais pour son tempérament, parle ici de son parcours artistique, la rencontre avec Dominique Zinkpè et le contenu de cette exposition à la ‘’Maison Rouge’’ de Cotonou.

           Quel parcours artistique peut-on retenir de Coffi ?

« Sans raconter ma vie, j’ai commencé par dessiner très jeunes,  à l’âge de 15 ans par la bande dessinée. Ensuite, j’ai suivi les études scolaires normales. J’ai essayé de devenir pro-artiste des arts plastiques, parce que,  je n’ai pas trop apprécié d’apprendre des autres artistes. Donc, je me suis mis à dessiner tout seul pendant un an. J’ai réussi à rentrer dans l’une des meilleures écoles d’animation de France, Les Gobelin. J’ai eu le diplôme national de conception et de réalisation de films d’animation. Juste après mon diplôme, j’ai eu un accident m’obligeant à faire six mois  d’hospitalisation. Ma vision est réduite de moitié. Cette aventure malheureuse m’a permis de découvrir la peinture. Je ne fais que de dessins et cela m’a permis de faire quatre années  dans la peinture. J’ai changé un peu plus le rythme de vie, parce qu’avant je travaillais dans le studio d’animation, maintenant je fais  la peinture tous les jours »

            A quelle occasion avez-vous  eu le privilège de rencontre  Dominique Zinkpè ?

«  Il faut dire que mon père habite au quartier Houéyiho de Cotonou et je suis venu au Bénin, il y a un an environ et j’ai pris place près de la plage  de Fidjrossè. Je ne savais pas Zinkpè habite presque le même quartier que moi. Mais j’ai trouvé son appartenant par hasard. Et bien pendant un an, j’ai vu Zinkpè parce qu’il est voisin. C’est récemment qu’on sait plus ou moins serrer la main. Comme j’avais exposé au Café des arts quelques toiles, il a vu un tout petit peu mon travail et il avait apprécié. On s’est vraiment rencontré depuis peu de temps. Au bout d’un an, je veux juste parler depuis l’équivalant de trois mois  que je suis rentré en contact avec lui. »

   Je crois  que l’exposition en vue à la maison rouge  le 14 novembre prochain est l’une des fruits  de cette rencontre. Et quel est votre état d’âme ?

« Mon état d’âme !!!!  Suis pas un grand artiste qui a beaucoup d’expériences. Ça fait quinze ans que je pratique le dessin et la peinture  mais en matière d’exposition, je suis un novice. J’aime bien mon travail. Exposer à la maison rouge c’est une bonne expérience. J’ai appris qu’il s’agit d’un endroit classé, reconnu, renommé et j’espère rencontrer d’autres artistes qui viendront voir mon travail et je suis content d’entrer en contact avec Dominique Zinkpè depuis trois moi qui m’a permis de connaitre la maison rouge d’exposer là-bas pendant deux semaines ».

                        Que pensez-vous  offrir aux visiteurs de cette exposition ?

« Je pense bien offrir une vision de  réplétion, sans être vulgaire ni raciste, de la race humaine  axée sur la ’’Corpulence Humaine’’. Pour moi,  l’être humain est une espèce normale qui vit sur la terre mais plus ou moins pas une maladie. Mais sans la planète qu’est-ce que l’homme est maintenant ? La particule terre qui est  cancérigène maintenant par rapport à l’être humain,  que je peux considérer un peu comme un cancer sur la particule terre  recouvrant  cette particule. Je n’ai rien contre les êtres humains et j’en fais partie, au contraire j’aime bien l’être humain. Les œuvres que je dessine ne sont pas réalistes mais c’est ce que je ressens par rapport à mes peurs, rapport à ce que je vois entre nous et j’essaye de retranscrire plus ou moins inconsciemment ce que je pense de la matière »

Une Oeuvre à exposer
                                                   

    Pourquoi le visage et le sexe connaissent une grande importance dans les méandres de  la ’’Corpulence Humaine’’ ?

« L’être humain a des sentiments assez brutal  que je trouve par rapport à l’autre  en général et par rapport à tout ce qui l’entoure. Ce n’est pas que l’être humain est mauvais  dans son ensemble. Pour moi l’être humain a une certaine brutalité qui est cachée  et rapidement mise en scène par le visage  partout  le corps en même temps, mais aussi par  le sexe. Ce n’est pas que je suis obsédé sexuel mais j’aime  dessiner, peindre ou retranscrire  l’être humain dans sa nudité. Le corps pour moi exprime beaucoup de choses même s’il  y a beaucoup de personnes qui ont une pensée complètement différente, le  corps  dit beaucoup de choses ».

                       Un mot pour clore cet entretien.

« Sans raconter ma vie toujours, je suis plus ou moins content d’avoir eu un accident, il y a cinq ans. Mais c’est ce qui m’a embué  du système du dessin que j’allais finir plus ou moins dans des bureaux à faire des bandes dessinées ou travailler sur un sujet qui ne me plaît pas du tout même si  je ne veux pas  travailler à walt Disney comme j’ai des collègues  de la même promotion que moi. Je suis vraiment content d’être entré même si tout le monde est plus ou moins artiste, il y a des choses à vivre. Je suis content de pouvoir retranscrire plastiquement parlant ce que je pense et ce que je ressens en général même si je  répète,  ma thématique  est un ressenti plastique de l’être humain en général ».

Propos recueillis par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP)   

dimanche 17 février 2013

Trois questions à M. Moussa Sène Absa ,Président du jury long-métrage du festival "Quintessence" édition 2013

"C'est aussi une considération de la part d'un ami et d'un collègue, en la personne de Jean Odoutan"
De nationalité sénégalaise, le cinéaste Moussa Sène Absa séjourne depuis quelques jour au Bénin. Il présente son dernier film, "Yoole, le sacrifice", un documentaire de 75minutes", à la 11ème édition du festival "Quintessence". C'est avec une grande fierté que M. Jean Odoutan, délégué général du festival "Quintessence" a désigné Moussa Sène Absa pour présider le jury long-métrage. Moussa Sène Absa partage ici sa première réaction après cette annonce. Il fait un tour d'horizon. Entretien.

Quelle est votre première réaction sur le fait de présider le jury des films de long-métrage ?

"J'ai reçu cette annonce comme un honneur. C'est aussi une considération de la part d'un ami et d'un collègue en la personne de Jean Odoutan. Je salue ici, l'engagement, la perspicacité et l'effort continuel de Jean Odoutan, pour faire de son pays un endroit où le cinéma a droit de cité. Je pense que les efforts que Jean Odoutan est en train de faire doivent pousser chaque individu à considérer le cinéma comme un art majeur. Un art qui est capable de changer des gens, de changer l'avis des gens, de leur donner un peu de bonheur mais aussi de les rapprocher de leur culture."

Vous avez le privilège de participer à plusieurs festivals de films dans le monde. Qu'est-ce qui fait la particularité de Quintessence selon vous ?

La fraternité et la convivialité. C'est quelque chose que je trouve vraiment typique au festival "Quintessence". Tout le monde me connait, au point où j'ai l'impression d'être chez moi.

Qu'est-ce qui vous guide, en tant que président du jury des films de long-métrage ?

Que le meilleur gagne. Nous allons travailler sur la qualité. La qualité et rien que la qualité. C'est- à dire, la qualité des films, de l'histoire, la voix du réalisateur, sa vision du monde et ses questions qu'il pose à travers son film à l'ensemble de son peuple et de tous les cinéphiles.
Propos recueillis par Rodéric Dèdègnonhou, journaliste à l'Agence Bénin Presse

mercredi 3 octobre 2012

Interview de Lionel Ducos, sculpteur français en résidence de création au Bénin : « .. L’amazone en question est terminée … »

Redynamiser le centre culturel « Unik lieu de création contemporaine » de la ville d’Abomey. Telle est l’une des visions de M. Dominique Zinkpè en ouvrant officiellement  les portes de ce joyau dans la cité historique d’Abomey en juin dernier. Et pour rester coller à cette philosophie, le directeur dudit centre, M. Dominique Zinkpè a convié depuis cinq semaines le sculpteur français de renommée internationale, M. Lionel Ducos pour une résidence de création. Une descente au centre culturel « Unik lieu de création contemporaine » de la ville d’Abomey , le week-end dernier a permis d’échanger sur le travail colossal de cet artiste protéiforme. Interview.

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Je m’appelle Lionel Ducos, je suis français. Je vis en France. Je travaille un peu partout  dans le monde entier. Je suis ici aujourd’hui pour une période de cinq semaines au Bénin sur invitation d’un grand ami, un grand artiste aussi. Il s’appelle monsieur Dominique Zinkpè. C’est entre  artiste que la rencontre s’est faite en premier lieu. C’est la raison pour laquelle  sur cette invitation, j’ai demandé à monsieur Dominique Zinkpè  ce qui lui semblait emblématique. Un personnage ou une sculpture parce que je suis sculpteur. J’ai demandé  donc qu’est ce qui semblait emblématique au Bénin comme personnage fier et noble. Et immédiatement, la réponse a été, Lionel, il faut impérativement faire une amazone. Alors une amazone de l’époque, je veux parce que les amazones existent encore aujourd’hui. Elles constituent le décor d’armée béninoise. J’ai choisi avec grand plaisir ce personnage, qui fait deux-mètres vingt (2,20m) de hauteur en terre. Puisque ma spécialité de travailler est de pétrir la terre et l’argile. Donc, je ne travaille pas seul, je suis invité à faire participer cette action des jeunes béninois et des femmes béninoises potières également. Puisqu’au Bénin, il y a une grande tradition comme en Afrique en général, il y a une grande tradition de la poterie, qui est souvent culinaire. Moi, j’utilise en grossomodo la même technique sauf que je ne fais pas de pots pour faire la cuisine. Je fais de la sculpture sur le même principe ».
 Après cinq semaines de travaux, est-ce que votre envie de réaliser l’amazone en sculpture est une réalité aujourd’hui ?  
« L’amazone en question est terminée. Il nous aura fallu…….je dis nous, puisqu’on a été trois  aventuriers  dans cette affaire, la sculpture nous a donné cinq semaines complètes y compris les samedis et dimanches. Aujourd’hui, elle est achevée et on va passer très bientôt à une  deuxième opération très délicate. C’est l’opération de la cuisson. Cette opération est faite de terre du Bénin et sera cuite au Bénin dans les toutes prochaines semaines. »
Est-ce  que les matériaux sont suffisamment réunis pour faire ce travail ?
« Ah…….Oui……… ça !!!!C’est toujours intéressant. Parce qu’évidemment, les moyens ne sont absolument pas  les mêmes  choses dans le pays où j’ai l’habitude de travailler, qui est la France. Mais en tout cas la terre est en elle-même c’est exactement la même chose. On est sur la même terre, tous ensemble sur la même planète et l’argile reste l’argile où dans quelque pays qu’il soit. On a réussi sans difficulté à remplir cette première mission, à répondre à cette recherche. Puis, après évidemment on a des difficultés à construire ce four. Puisque, le four est gigantesque et là on va changer la technique utilisée  jusqu’à présent par les femmes potières. Donc, on va changer la technique, je vais pouvoir à cette occasion apprendre  de mon côté, comment au Bénin les femmes potières travaillent et moi, je vais leur apprendre avec grand plaisir moi de mon côté,  comment je travaille. Cela veut dire que tout ça, c’est des échanges culturels ». 
Dites –nous, ce qui vous inspire à sculpter cette amazone  avec la terre malgré votre origine surtout que les traits qu’elle porte, retracent un pan de l’histoire béninoise ?
« Bien……….ce qui m’inspire à vrai dire, c’est tout simplement l’histoire. Je me suis beaucoup documenté. Parce qu’effectivement, on  a la chance de bénéficier beaucoup d’informations sur ces fameuses femmes amazones. Ces femmes amazones ont quand même laissé des traces sur trois siècles. Donc, ce qui m’inspire, c’est essentiellement les recherches historiques, un certain nombre de livres et ouvrages relatifs aux femmes amazones écrits par des intellectuels et chercheurs béninois. On a également en France, un centre d’art dénommé : les peuples premiers. Donc, j’ai beaucoup de choses  d’inspirations. Après le reste, ce personnage, c’est une invention d’artiste. Mais, je prétends qu’il n’y a pas d’erreurs historiques  dans mon personnage. C'est-à-dire que tout ceux  qui ont recouvert ce personnage, en occurrence les perles et les cauris ont un sens évidemment sans occulter de laisser des traces dans l’histoire.»
Oui, votre relation artistique avec Dominique Zinkpè.
«Alors………on s’est rencontré, il y a peu près une année en France lors d’une exposition. Lorsque Dominique Zinkpè a vu mon travail, (c’est d’ailleurs un peu réciproque), il est tombé  en admiration. Il se trouve qu’on a une grande complicité parce que Dominique Zinkpè n’est pas seulement un artiste. On s’est que Dominique Zinkpè mène énormément d’activités dans la notion d’éducation et le partage du savoir. Il a développé un centre culturel d’art contemporain à Abomey et j’ai l’honneur d’être un des  premiers invités et je trouve ça merveilleux d’être invité par un autre artiste.  Puisqu’ensemble on se comprend très facilement au-delà même de l’artistique. On se comprend sur l’aspect humain et humaniste de nos engagements. Donc, c’est une très belle complicité, une très belle rencontre, qui maintenant  va durer longtemps »
Propos recueillis par Rodéric Dèdègnonhou, Journaliste à l’Agence Bénin Presse                    (Source www.dedegnonhou.blospot.com)

 
Au-delà de cette résidence, dont la finalité est de sculpter l’amazone par Lionel Ducos, cette œuvre sera mise en vogue  à la biennale Bénin édition 2012 au cours de la cérémonie inaugurale de l’exposition d’arts plastiques à l’Unik lieu de création contemporaine d’Abomey.  Il s’agit concrètement de faire découvrir cette œuvre aux différents invités qui vont assister à cette cérémonie où le pacte culturel entre le Bénin et la France est au beau fixe. 

Quelques notes sur l’exposition internationale la Biennale Bénin 2012
Le programme artistique de la Biennale Bénin 2012 « Inventer le monde : l’artiste citoyen» est inspiré par l’histoire, par les contextes béninois et africains et par les orientations de l’art et de ses enjeux actuels à l’échelle globale. L’exposition internationale rassemble un ensemble d’œuvres existantes et de nouvelles productions, dont certaines œuvres sont réalisées lors de résidences au Bénin. Le processus de sélection d’œuvres de la Délégation artistique se déploie pendant l’été, en dialogue depuis avril 2012 avec les artistes internationaux Adel Abdessemed, Edwige Aplogan, Aston, Ismaïl Bahri, Frédéric Bruly Bouabré, Gabriella Ciancimino, Nestor Da, Adrian Missika, Raqs Media Collective, Ebtisam Abdul Aziz, Tomas Colaço, Pélagie Gbaguidi, Dor Guez, Camille Henrot, Meschac Gaba, Dominique Zinkpè, Otobong Nkanga, Syl Pâris Kouton, Younès Rahmoun, Tchif, Jean-Paul Thibeau, Cyprien Toukoudagba, Vincent+Feria et d’autres..

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...