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mardi 28 décembre 2021

Tuwaiq International Sculpture Symposium: La Néo-Zélandaise Anna Korver Boko décroche le premier prix de l’édition 2021

Du 15 Novembre au 05 Décembre dernier, Riyad, la capitale de l’Arabie  Saoudite a vibré aux manifestations socioculturelles de la 03ème édition du Tuwaiq International Sculpture Symposium. Placée sous le thème de ‘’La poétique de l'espace’’, l’édition 2021 de cet évènement a permis à l’artiste Néo-Zélandaise Anna Korver Boko de remporter le premier prix en présence de plusieurs artistes saoudiens et internationaux concentrés sur l'interaction entre la lumière et l'ombre. Au détour d’une rencontre, la lauréate  fait un zoom sur cet évènement international et livre  ses impressions.

Reposant avant tout sur la notion d'échange culturel qui réunit des artistes du monde entier à Riyad grâce à un dialogue créatif ayant pour but d'embellir la ville,  cette initiative a connu la sélection de  vingt (20) sculpteurs  parmi quatre cent dix-huit (418)  candidats issus de soixante et onze pays. Tous les artistes sélectionnés sont venus à Riyad, où ils ont créé leurs œuvres sur une période de trois semaines, du 15 novembre au 5 décembre, à partir de blocs géants de marbre perlé noir et blanc importés d'Oman.        

Photo de famille lauréats et participants


Au terme d’un travail minutieux, les membres du jury international ont décerné le premier prix  du symposium   à l'artiste néo-zélandaise Anna Korver Boko  pour son triptyque ‘’Les Phares’’. Il s’agit d’une géante sculpture fusionnant des formes géométriques abstraites avec de multiples combinaisons culturelles, ce qui fait naître des figures féminines. « J’étais surprise d’être la première artiste à cet évènement.   Parce que,  c’est énorme au regard du niveau de l’évènement et la crème des artistes sélectionnés.  C’est grand aussi pour moi, parce qu’en Arabie Saoudite, parler de la femme, ce n’est pas aussi simple, surtout que mon travail parle de cet être humain fragile et vulnérable.  Je dirai que,  la réaction autour de cette sculpture a été positive.  Je pense qu’il y a des choses qui changent » a-t-elle exprimé. Selon ses propos, deux aspects majeurs ont milité en sa faveur au cours de cette aventure. Le premier aspect a lien avec la thématique de l’évènement. A en croire Anna Korver Boko,  le thème de la compétition, ‘’La poétique de l'espace’’, lui a permis d’occuper l’espace physique en trois dimensions à travers sa sculpture. Le deuxième aspect est relatif à la  sculpture mise en compétition. Il s’agit d’une sculpture triptyque ‘’Les Phares’’ ayant un socle commun, de trois (03) mètres de hauteur, et deux mètres vingt (2,20) sur les autres largeurs.

Le couple Boko-korver

<<Je dédie ce prix  à la femme.  Parce que, la sculpture est autour de la femme. Il faut dire que la femme est une partie de la population dans le monde.  Car elle n’a pas de voix. Je ne peux pas oublier de dédier ce prix à mon  mari, Sébastien Boko. Parce qu’il m’a beaucoup soutenu dans cette aventure. Il y a aussi ma  meilleure amie, Oriah Rapley » a –t-elle déclaré. Parlant du travail de Monsieur Sébastien Boko, Anna Korver trouve très adorable ses sculptures en bois et en métal. Elle sent une forte connexion entre les sculptures de Boko et ses propres œuvres. « J’attends l’occasion pour une grande exposition collective entre nous. Notre travail est en quelque sorte une complémentaire,  comme nous faisons l’amour », a-t-elle conclu.

Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse

 

QUELQUES NOTES SUR ANNA KORVER

Anna Korver est actuellement basée à Taranaki, en Nouvelle-Zélande. Elle a occupé une pratique sculpturale à temps plein depuis l'obtention d'un baccalauréat en beaux-arts en sculpture de l'Université de Canterbury en 2003. Korver travaille à l'échelle nationale et internationale sur des travaux d'exposition et des commandes privées et publiques. Elle a été finaliste aux Wallace Art Awards à deux reprises (2016, 2018), invitée à exposer dans des expositions de sculpture en plein air à grande échelle, notamment Brick Bay Sculpture Trail et Tai Tapu Sculpture Garden, a participé à plus de 60 symposiums nationaux et internationaux de sculpture, et a terminé projets de sculpture publique dans de nombreux pays, dont le Japon, l'Égypte, l'Argentine et l'Australie.

 

Les œuvres de Korver sont féminines dans leur identité et leur perspective, invitant à l'intimité et à la connexion personnelle. Les formes sont minimalistes et s'efforcent de refléter le moi intérieur sur la surface extérieure. Son travail est toujours venu d'un lieu intérieur, réfléchissant sur la situation ou l'expérience actuelle. Les concepts fondamentaux tournent généralement autour de la défense et de la protection des femmes mais souvent d'un endroit subtil et doux. Ils remettent en question et défient les rôles féminins traditionnels, offrant une force différente où les côtés masculin et féminin sont en équilibre. La fragilité est reconnue comme une force plutôt qu'une faiblesse, reflétant le plaidoyer du féminisme en faveur de l'égalité pour les deux sexes.

 

Ses œuvres combinent un équilibre entre les procédés de sculpture contemporains et traditionnels et fusionnent entre réalisme et surréalisme. Korver a développé une série de projets sculpturaux où l'expérience humaine est décrite sous différents angles à la fois littéraux et métaphoriques, intériorisés et extériorisés. Certains examinent les questions sous-jacentes sur la maison en tant que concept transitoire en utilisant des symboles tels que la figure, le cube, les récipients et les sections du paysage comme référence. Ces œuvres explorent l'idée de chez-soi en tant que terme abstrait ; inspirant parfois un sentiment de séparation, de piégeage, d'armement et de défense et d'autres fois un sanctuaire, une évasion, un abri ou une protection. Ses œuvres récentes sont continuellement curieuses du lien entre l'architecture et l'expérience humaine, des personnes et des lieux ; la façon dont l'un affecte l'autre et comment l'histoire et l'expérience de chacun vont de pair.

Korver a été copropriétaire de la galerie Korver Molloy et du parc de sculptures à Taranaki pendant 4 ans, membre du conseil d'administration d'Eco Artists New Zealand pendant 10 ans et membre exécutif de la société de sculpture sur pierre Te Kupenga.

 

vendredi 25 juin 2021

Relance des activités à ‘’Unik Lieu’’ d’Abomey de Zinkpè : La ‘’Belle Bibliothèque’’ inaugurée samedi prochain

(Zinkpè et Leridon scellent le pacte d’une éducation de qualité durable)


Matthias Leridon, co-Président d’Africain Artists for Development (d'AAD-fund) et Dominique Zinkpè (artiste et entrepreneur culturel) ont désormais décidé d'unir leurs efforts  afin d'ouvrir une ‘’Belle Bibliothèque’’ destinée aux jeunes élèves béninois, particulièrement impactés par l'interruption de la vie scolaire en raison de la Covid -19.  Cet engagement sera concrétisé samedi prochain,  à travers la cérémonie officielle d’inauguration du ‘’Joyau’’, dans les jardins du centre  culturel ‘’ Lieu Unik’’ d’Abomey.

Le secteur éducatif du Bénin sera mouvementé à nouveau dans le répertoire des bibliothèques.  La Belle Bibliothèque du Lieu Unik va officiellement ouvrir ses portes le samedi 26 juin 2021. Fruit de la synergie d’actions entre    Matthias Leridon, co-Président d'AAD-fund et  Dominique Zinkpè, fondateur du Lieu Unik, la cérémonie d’inaugurale du ‘’Joyau’’ est placée sous le haut patronage de M. Jean Michel Abimbola, Ministre en charge de la Culture. Située à Abomey, cœur historique du Bénin, l'ouverture de cette Belle Bibliothèque est un engagement fort pour favoriser l'accès à l'éducation, à la culture et au savoir pour tous les lecteurs, jeunes élèves des écoles et collèges avoisinants, et artistes d'Abomey. A en croire  Matthias Leridon, l’ouverture d'une Belle Bibliothèque au Lieu Unik à Abomey est une très bonne nouvelle pour tous les élèves et les jeunes artistes de la région. « Le Lieu Unik était déjà un espace de création et de dialogues artistiques. Il renforce son rôle de pôle d'attraction culturelle et artistique en offrant aux élèves, aux artistes et aux lecteurs en général, les biens les plus précieux qui soient : les livres. Chaque livre est un voyage de la pensée. C'est pourquoi au nom de toutes les équipes d'AAD fund, nous souhaitons de multiples et créatifs voyages à toutes celles et tous ceux qui vont être accueillis par Dominique Zinkpè et ses équipes dans cette nouvelle Belle Bibliothèque. » a-t- il assuré.  Quant à Dominique Zinkpè, fondateur du Lieu Unik, il a apprécié fortement le soutien des amis d'AAD-fund sans qui cette Belle Bibliothèque n’aurait pas pu voir le jour. Selon ses déclarations, Gervanne et Matthias Leridon, très actifs auprès des artistes du continent africain, ont une relation affective forte avec les plasticiens du Bénin,  d'où leur engagement auprès des équipes du Lieu Unik pour ouvrir cette belle bibliothèque.

La Belle Bibliothèque du Lieu Unik proposera plus de 5000 livres commandés à des librairies béninoises, ainsi que des livres en provenance de France et d'Europe. Elle sera ouverte au public du mardi au samedi de 10h00 à 18h30 et accueillera les élèves de plus d'une dizaine d'établissements scolaires avoisinants.

Une  ‘’Bande Dessinée’’ sur la Covid-19 sera exposée

L’Africain Artists for Development (d'AAD-fund)  a  demandé à Gjimm Mokoo, jeune bédéiste béninois de talent, d'écrire l'histoire du programme de solidarité à destination des populations locales en apportant notamment des réponses scolaires et culturelles durables face aux contraintes créées par la pandémie à travers la  création  des Chroniques d'Abomey. Cette Bande Dessinée, chronique de la vie quotidienne sous la Covid-19, n'hésite pas à piocher dans l'histoire royale du Dahomey pour faire vivre présent et passé dans un même futur.

Outre la cérémonie inaugurale de la ‘’Belle Bibliothèque’’, Gjimm Mokoo dévoilera l'ensemble des planches des Chroniques d'Abomey dans un ouvrage spécialement édité pour cette occasion. Une exposition des planches de sa bande dessinée imprimées sur des bâches sera également présentée dans l'enceinte du Lieu Unik. Depuis le printemps 2020, certaines de ces planches ont été largement diffusées en Afrique et en Europe à travers les réseaux sociaux. En 2021, Les Chroniques d'Abomey seront disponibles sur la bibliothèque numérique Youscribe, implantée en Afrique avec plus de 450 000 abonnés.

Quelques notes sur l’AAD-fund et Lieu Unik

Fondé en 2009 en réponse aux Objectifs de développement durable (ODD) définis par les NationsUnies, African Artists for Development (AAD-fund) est un fonds de dotation qui intègre la création artistique au cœur même de ses projets de développement en Afrique. En 2013, AAD-fund a obtenu le statut de membre consultatif spécial auprès de I'ECOSOC (Conseil économique et social des Nations unies) de l'ONU. AAD-fund est présent dans plus d'une quinzaine de pays d'Afrique, à travers des projets ayant pour objectif de générer du développement économique et sociétal durable, du mieux-être, du mieux vivre et des changements de mentalité. L'engagement d'artistes contemporains africains sur des projets de développement est un des meilleurs leviers de reconnaissance et de garantie de succès pour construire l'avenir du continent. Organisation à but non-lucratif, ce fonds de dotation relève d'un mécénat humainement engagé, indépendant de toute impulsion politique, diplomatique ou religieuse. AAD-fund a déjà ouvert 4 bibliothèques dans des pays de l'espace francophone du continent africain, la bibliothèque du Lieu Unik à Abomey est la cinquième Belle Bibliothèque de ce programme.

Fondé en 2012 par Dominique Zinkpè, le Lieu Unik est un lieu de résidence et de création artistique contemporaine. Depuis son ouverture, le Lieu Unik a accueilli en résidence de nombreux artistes contemporains africains de renommée internationale, à l'instar de Barthélémy Toguo, Freddy Tsimba, Bruce Clarke, Tété Azankpo, Meschac Gaba, Emo de Medeiros, ou encore Aston. Les neuf ateliers du Lieu Unik sont également à la disposition d'artistes de la ville d'Abomey, de Cotonou et Porto-Novo pour développer leurs projets personnels. Ce centre a été pensé comme un lieu d'innovation, d'expérimentation artistique et de recherche. Il est composé d'espaces dédiés aux résidences artistiques, d'un espace scénique et maintenant, d'une Belle Bibliothèque destinée aux jeunes et aux artistes.

 Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’AGENCE BENIN PRESSE 


mercredi 5 mai 2021

Promotion et valorisation de la culture béninoise : Le Duo Houéssou – Jousi s’engage à ériger une infrastructure à Grand – Popo

Photo de famille Pose Pierre

Artiste chanteur, compositeur, guitariste  et entrepreneur culturel, Gildas Houéssou reste et demeure un acteur incontournable du développement  socioculturel dans la commune de Grand Popo. Son lobbying a fini par convaincre
davantage la population de ladite localité au point où il a bénéficié un domaine dans le village de Gbècon, en vue de construire une infrastructure,  pouvant mettre sur orbite la culture béninoise dans toutes ses plénitudes. La cérémonie de pose de la première pierre du joyau a été effective, le dimanche 2 Mai dernier, en présence de plusieurs hauts dignitaires et têtes couronnées des religions endogènes, notamment, sa majesté  François A
. Ayayi, président de l’Organisation des Rois et Reines d’Afrique  (ORRA)
.

 

Même si Gildas Houéssou, le béninois résident en Finlande, exprime son allégresse et sa fierté pour avoir reçu ce domaine, cela  n’en  demeure pas moins vrai que le véritable défi pour lui reste la construction du joyau dans les brefs délais. « Depuis dix années je porte ce magnifique rêve. Je pense que l’heure a véritablement sonné pour concrétiser mon rêve cette année » at il  confié, avant de préciser que,  la pose de la première pierre lance officiellement  les travaux de l’infrastructure. 

Vue de quelques invités

D’un coût global de soixante cinq millions de francs CFA
(65.000.000 F CFA), soit 100.000 Euros environ, cette dernière sera composée d’un bloc administratif, un espace scénique, un espace de création culturelle et artistique, une résidence d’artistes, une aire de jeux au profit des enfants et enfin, un espace dédié aux différentes manifestations des hauts dignitaires,  têtes couronnées et adeptes  des religions endogènes (Vodoun). Plusieurs activités seront bien structurées pour animer ce joyau consacré essentiellement  à l’art et la culture. Il s’agit entre autres, comme activités,  des projets de l’art contemporain, de musique, de danse, du théâtre, de l’art culinaire, de mode, du tourisme, de formation et de recherche. « Nous allons  travailler  sur les rythmes et danses endogènes en vue de faciliter leur exportation  à l’international » a renchéri, Sanna Jousi, entrepreneure culturelle, d’origine Finlandaise,  très engagée dans la mise en œuvre de la construction  des travaux de l’infrastructure. Selon le duo Houéssou Jousi, la mobilisation des fonds seront effectifs sous peu avec l’implication les partenaires locaux, nationaux, régionaux et internationaux. En rassurant  que les travaux du joyau vont durer huit(08) mois environ, le duo Houéssou Jousi espère bien abriter le 10 Janvier 2022 une partie de la fête des religions endogènes dans la commune de Grand Popo sur le site.

Sanna Jousi


Parlant de la collaboration artistique et culturelle avec d’autres espaces, Gildas Houéssou assure  que des dispositions seront prises au moment opportun pour nouer des partenariats avec ceux-ci en vue d’impacter les secteurs artistique et culturelle autrement. A noter que plusieurs hauts dignitaires et têtes couronnées des religions endogènes venus du Bénin, du Togo et des Etats Unis d’Amérique  ont rehaussé l’éclat  de cette cérémonie de pose de la première  pierre par leur présence massive. 



Des prières de bénédiction, de protection et de réussite totale du projet ont été abondamment reçues par le duo Houéssou
Jousi.

         Gildas Houéssou et Sanna Jousi distingués ambassadeurs de l’ORRA

La cerise sur le gâteau de cette cérémonie de pose de la première  pierre est bien évidemment la distinction de Gildas Houéssou et  de Sanna Jousi. Ils sont désormais des ambassadeurs de l’Organisation des Rois et Reines d’Afrique  (ORRA) sous la coordination  de sa majesté  François A. Ayayi, président de ladite Organisation. Ils pourront, dans leur mission, défendre les valeurs culturelles de l’Afrique partout dans le monde, et exposer le rôle, et l’importance des Rois et Reines dans la société africaine aux autres contrées. 

Le Duo tenant ici leur diplôme d'honneur

A en croire  sa majesté François A. Ayayi, le choix de Gildas Houéssou n’est pas un fait de hasard. « C’est un choix qui lui est destiné depuis longtemps au regard de ses actions au profit des têtes couronnées des religions endogènes ainsi que les secteurs artistique et culturelle. Nous avons décidé de leur donner de les distinguer ambassadeurs de notre organisation afin qu’ils puissent aller loin dans leur engagement » at il expliqué. Quant à l’autorité communale de Grand Popo,  Jocelyn Ahyi, Gildas Houéssou  est un digne  fils du terroir,  qui n’a jamais cessé d’investir pour  la culture et le développement  de sa commune.  Cet évènement, selon ses propos,  vient marquer sa volonté et confirmer la dynamique dans laquelle il évolue pour le bien être des enfants de Grand Popo et environ.  

Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journalise à l’Agence Bénin Presse (ABP)

 

    

        

 

 

 

 

 

 

jeudi 8 avril 2021

Création et diffusion des œuvres d’art contemporain en Côte d’Ivoire : Mamadou Ballo organise l’acte 2 d’une résidence de création

Très engagé pour la promotion et la diffusion des œuvres d’art contemporain,  l’artiste plasticien, d’origine Ivoirienne, M. Mamadou Ballo a réédité, du 04 au 07 Mars dernier,  l’exploit d’une nouvelle résidence de création au profit de trois créateurs. Il s’agit de Mélodie Ozoua, Emile Gbèdé alias Gnéa  et Loriko Taki. Tous peintres, maitrisant divers mouvements de la peinture, à savoir, l’expressionnisme, l’impressionnisme et l’abstrait, ils sont parvenus à fédérer les énergies pour créer un univers de création où le résultat laisse pantois tout visiteur. Retour sur le déroulé de l’acte 2 de cette résidence à l’espace artistique  ‘’ Mamadou Ballo’’ de Bonoua.

Après le premier pas, du  14 au 21  Juin dernier à Bonoua, l’un des  sculpteurs les plus en vue de la Côte d’Ivoire, M. Mamadou Ballo vient de boucler la seconde étape  de la résidence de création des œuvres d’art contemporain. Très connu pour ses sculptures féminines aux fesses énormes,  M. Mamadou Ballo a concrétisé l’acte 2 de cette résidence grâce au trio : Ozoua­ Gbèdé  Taki. Issu d’un vaste projet artistique et culturel,  le volet  de cette résidence objective  créer un environnement d’échanges, de partage d’expériences et de création entre les  artistes contemporains. Pour l’initiateur, cette résidence intervient également pour célébrer, non seulement,  le  talent  des artistes  contemporains, mais aussi, promouvoir et diffuser les œuvres d’art contemporain.



En effet, les travaux de cette résidence s’étaient bien déroulés dans une ambiance très conviviale. Les peintres, Mélodie Ozoua, Emile Gbèdé alias Gnéa  et Loriko Taki ont travaillé selon leurs diverses inspirations surtout que l’hôte n’a pas choisi une thématique pouvant canaliser leurs créations. Ces artistes contemporains ont donné le meilleur d’eux
mêmes  durant la résidence. Des initiatives individuelles et collectives, des suggestions et enfin des  orientations ont constitué la boussole de créations entre le trio contemporain. Les résidents, au cours leurs travaux,  ont reçu la visite de plusieurs artistes contemporains  tels que : Salif Diabagaté, Elvis Donkor et Ayshow.




 Selon M. Mamadou Ballo, membre actif de l'écurie ''Galerie Eurêka'', les résultats de cette résidence sont satisfaisants, car, poursuitil,  les artistes ont fait jaillir de belles créations au terme de cette aventure.  A noter que toutes  les  œuvres réalisées au cours des résidences seront proposées à une galerie pour une exposition collective  ou à une institution de la place à la fin de cette année.
Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP)

 

jeudi 25 février 2021

Exposition des oeuvres d'art contemporain à la galerie ‘’LouiSimone Guirandou’’ d’Abidjan : Zinkpè explore les ‘’états d’âme’’ en trois séries de médiums

Surnommé le ‘’Basquiat’’ africain, le plasticien béninois, de renommée internationale, Dominique Zinkpè expose, depuis ce mercredi 25 Février 2021, à la galerie ‘’LouiSimone Guirandou’’ d’Abidjan, ses créations contemporaines. La cérémonie du vernissage  de l’exposition intitulée ‘’Les états d’âme‘’  a été effective, dans la soirée de la même journée, en présence de plusieurs convives éclectiques, dans le strict respect des gestes de barrière contre la Covid-19.

 Si un ‘’état d’âme’’ est relatif à une humeur ou  à un sentiment, il faut noter que les ‘’états d’âme’’ impliquent surtout la notion d’une  conscience morale et une idée de culpabilité. Cette dernière précision illustre bien le registre dans lequel est inscrit le titre de cette exposition à la galerie ‘’LouiSimone Guirandou’’ d’Abidjan.  



Le créateur contemporain béninois, Dominique Zinkpè emprunte trois séries de médiums afin de mieux passer les messages de la thématique. Dans une première série, ce créateur protéiforme laisse le public découvrir ses sculptures atypiques. Inspirées du riche patrimoine culturel du Bénin et des pays de sous région, les sculptures de Zinkpè, nées des formes ‘’d’Ibédji’’ ou des jumeaux, expriment leurs états d’âme face à leurs situations narcissiques. Entre   tristesse et  la sérénité, rancœur et la joie de vivre, les autres séries de médiums : Peintures et dessins, sont en pleines résonances avec l’exploration de Zinkpè.

A travers cette première exposition personnelle  à la galerie ‘’LouiSimone Guirandou’’ d’Abidjan, l’artiste ouvre son univers poétique ainsi que les  méandres de l’âme  et vise à l’universel. La visite de cette exposition est ouverte au public jusqu’au17 avril 2021.



Voyage partagé avec une famille grandissante d’artistes, de partenaires et d’amis, LouiSimone Guirandou Gallery est un véhicule pour l’esthétique, les débats et transformations, la diffusion d’artistes, la mise en lumière de nouvelles techniques et la rencontre d’un public esthète , de tous âges et  de toutes cultures, constituant la vibrionnante mégapole qu’est Abidjan.

Il s’agit de diffuser la création actuelle, d’être  aux côtés des créateurs d’une très fertile pépinière d’artistes afin de les faire connaître et de sensibiliser une nouvelle génération de collectionneurs.

L’art contemporain, reflet de notre société, pose des questions. LouiSimone Gallery, en dialogue constant avec les créateurs et leur public, participe à la mise en mouvement des esprits et donne à chacun l’opportunité de réviser ses certitudes.

Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP)

 

 

 

lundi 12 octobre 2020

Mise en œuvre du projet ‘’Mémoire de vie scolaire’’: Eric Nougloï s’engage à immortaliser les moments forts des acteurs éducatifs

Le président de l ’association  Art, culture et  tourisme sans frontières (Act-sf), M. Eric Nougloï vient une nouvelle fois de poser  un pas de géant  dans le secteur cinématographique du Bénin. Et ceci, à travers la conception et la mise en œuvre du projet ‘’Mémoire de vie scolaire’’. La phase active de l’initiative a pris corps le 28 septembre dernier dans plusieurs écoles et collèges privés de la ville de Parakou. 


  ‘’Contribuer sur le plan culturel, à l’épanouissement des jeunes en milieu scolaire dans les établissements privés de Parakou, par le biais de la production audiovisuelle’’. Tel est le principal objectif de M. Eric Nougloï en initiant  ce projet. Il s’agit concrètement, pour le promoteur du festival international de cinéma : Rencontres de belles images africaines de Parakou (Rebiap) de promouvoir la culture dans le milieu éducatif, de contribuer à l’épanouissement des enfants et des acteurs culturels, de révéler les talents artistiques en milieu scolaire à travers la mise à niveau des encadreurs , de participer à la promotion des écoles  privées de la ville Parakou et enfin, de créer un creuset des anciens élèves. 

Selon ses propos, ce projet est une intervention relative à l’éducation et au soutien des vocations et talents artistiques, dans le processus de l'édification des acteurs scolaires et parascolaires et de la sauvegarde des moments inédits au profit de tous, dans les établissements privés de Parakou.  Il se matérialise par la tenue effective de rencontres d’échanges sur cette problématique, a-t-il poursuivi, avant de préciser que   ces rencontres prendront la forme d’une mise à niveau des encadreurs, et de la connaissance du programme annuel des activités scolaires, dont l’élément de base sera l’archivage des activités culturelles, touristiques et la distinction des élèves à travers un reportage de capitalisation réalisé avec la participation des jeunes. 

Pour actionner le projet, une équipe constituée de journalistes, cadreurs, réalisateurs  et les membres  du comité  d’organisation a pris d’assaut plusieurs établissements privés de la commune de Parakou, pour capter les différentes ambiances ayant marqué le premier jour de la rentrée. Des acteurs tels que: Parents d’élèves, élèves, professeurs ou encadreurs  et directeurs ou fondés de St Hubert, collège ‘’Roger Lafia’’  l’ECDS, complexe scolaire ‘’Les Merveilles’’ et enfin, l’établissement ‘’Espoir Plus’’. Après cette étape, le comité d’organisation va déployer l’équipe  dans ces établissements privés  afin de capter  les  sorties touristiques, les séances de remise de bulletins aux parents, sans oublier les cérémonies de distinctions des élèves.

 Mis en œuvre par la société ‘’ Bpp Sarl’’ en partenariat avec la Act-sf,   le projet  s’étale sur une durée de neuf (09) mois. Il impactera en moyenne dix mille (10.000) jeunes à cette phase expérimentale, avec l’implication directe de cinq cents (500) jeunes environs et de plusieurs acteurs du monde scolaires publiques et privées du pays.  En matière d’activités, le projet se veut mettre en place une  organisation de plaidoyer afin  d’exhorter le pouvoir public à prendre en compte l’accompagnement des jeunes scolaires sans distinction, la tenue de séances d’information et de sensibilisation à l’endroit des acteurs du monde scolaire des établissements privés et la signature de contrat de prestation. 

Rodéric DEDEGNONHOU 


jeudi 10 décembre 2015

Résidence de création au complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin’’ : Olga Luna et Vincent Bredif, un duo pétulant

                               (Les œuvres dévoilées au public vendredi)
Au lendemain de la cérémonie du vernissage de l’exposition  des œuvres d’art des artistes contemporains, Stéphane Pencréac’h (France), Bruce Clarke (Sud-Africain) et Christelle Yaovi (Franco-béninoise), le Centre ‘’Arts et Cultures’’ de Lobozounkpa  accueille depuis le 20 Novembre dernier, deux artistes pour la résidence de création des œuvres d’art. Il s’agit de la peintre Franco-péruvienne, Mme. Olga Luna et sculpteur Français, M. Vincent Bredif. Ce duo présentera officiellement le fruit de leurs créations respectives au public ce vendredi, dans les locaux dudit Centre.

Il a fallu environ trois (03) semaines de travail pour que les  deux artistes contemporains, Mme. Olga Luna et M. Vincent Bredif prouvent aux visiteurs du Centre-Bénin, de quoi, ils sont véritablement capables. Avec l’appui de la main d’œuvre locale, ces artistes ont peu à peu investi l’environnement du Centre ‘’Arts et Cultures’’ de Lobozounkpa.
Une installation de Vincent....
                             Vincent Bredif                                        
Avec émotion, M. Vincent Bredif, se dit, très satisfait de répondre à l’invitation de Dominique Zinkpè et de Robert  Vallois au Bénin pour sculpter l’espace du Centre-Bénin, qu’il qualifie de « magnifique ». Unissant des matériels tels que : Fil de fer, bois, tuyaux en acier, peinture de couleurs (Noire, blanche, Jaune et rouge) et des amarres, M. Vincent Bredif marque sa présence constante dans ledit centre, à travers la construction d’une architecture géométrique, qui est suspendue et tendue en équilibre. Créant ainsi une mouvance dynamique,  non loin de la fresque ‘’ Réalités lisses ?’’de Bruce Clarke, ce sculpteur français est également à la quête de l’élégance de la poésie dans cette aventure.                                                                                 
Une oeuvre monumentale de Luna

Au-delà de l’émotion qu’il transporte partout dans ses créations, Vincent Bredif propose de continuer à planter les graines de l’amour, dans la mesure où il fait noter qu’avec peu de choses on peut faire de belles choses. Avec tact, Vincent Bredif a laissé découvrir une installation impressionnante qui force l’admiration des visiteurs du Centre-Bénin. Quant à la peintre franco-péruvienne, Mme.  Olga Luna propose un recueil de visages soigneusement fixés dans un mur les uns à côté des autres. Des visages, dont le processus de réalisation du moule et le moulage a été effectif au Centre-Bénin, grâce à l’implication des écoliers et visiteurs.
Olga Luna
Il faut dire simplement que la peintre a travaillé durant cette résidence les écoliers  de la localité pour créer collectivement  une œuvre monumentale de près de d’une centaine de visages d’enfants et d’adultes en argile qui ont pris place sur un mur des jardins du centre construit à cet effet. La présentation officielle de ces chefs-d’œuvre sera dévoilée au public vendredi  prochain.








Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse

mardi 27 octobre 2015

Résidence de création au Complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin ‘’ de Lobozounkpa : Pencréac’h- Clarke et Yaovi, un trio à la croisée des chemins

(Une exposition à priori-réussie le 30 Octobre prochain)

Si  le peintre- sculpteur  français, Stéphane Pencréac’h, et  Bruce Clarke, plasticien- photographe d’origine  Sud-Africaine, incarnent  respectivement la nef d’une église et le chœur,  la plasticienne  Franco-béninoise, Christelle Yaovi est inéluctablement le transept, dans cette résidence de création au Complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin’’  de Lobozounkpa. Cette image hallucinatoire, imprimée par ce trio, est à la jonction de leur parcours, au regard  des différentes créations, qu’ils ont entrepris  depuis trois  (03) semaines environ. Puisque le choix  d’impacter simultanément  ce centre, des fresques liées à la personne humaine, a été considérablement  décryptée lors d’une conférence de presse. C’était en début de la semaine écoulée sous la houlette de M. Dominique Zinkpè, directeur de complexe culturel.

Chaque élément du trio est indispensable dans cette aventure. Le français, Stéphane Pencréac’h, le Sud-Africain, Bruce Clarke, et la franco-béninoise, Christelle Yaovi composent l’architecture d’une église par la mensuration  de leurs créations respectives. La technique de peinture murale développée par chaque artiste intervenant dans cette résidence de création, montre combien de fois le trio est en parfaite symbiose avec leur environnement immédiat.  A l’entrée du parking principal du ‘’Centre-Bénin’’, Stéphane Pencréac’h a investi le mur de la clôture (Côté Droit) d’une grande fresque symbolique sur l’esclavage.      
Fresque de Pencréac’h 

Loin de donner aucune leçon de morale et aucun mauvais esprit,  à travers cette peinture d’histoire, Stéphane Pencréac’h  travaille sur ce sujet de manière assez monumentale par sa taille, et assez intimiste. Il confie : « L’objet de cette fresque est de s’emparer visuellement de l’espace, et ensuite  de s’emparer de l’esprit. C’est-à-dire, de voir un peu, comment c’est construit, quelle est la lecture possible de cette mémoire-là de l’esclavage. C’est une grande fresque, qui joue avec les jeux de perspectives, issues de la renaissance. Pour être  un peu dans une métaphore un peu très simple, c’était aussi l’idée de mettre en perspective cette histoire-là, avec le fait que ça soit moi , un occidental  blanc, français , qui vient et qui essaye de s’emparer de ce sujet, sachant que l’esclavage, c’est 40 millions de personnes déportées.  C’est un sujet, qu’on commence à enseigner véritablement  dans les écoles occidentales depuis une dizaine d’années. C’est quelque chose qui est très fort, et  pour lequel, par exemple, en France, il y a énormément de débats ».  Unissant des matériaux tels que : Peinture à l’eau et pinceaux, Stéphane Pencréac’h emporte peu à peu tout visiteur dans un univers impressionnant où ce commerce triangulaire est revisité.  Quant à la Franco-béninoise, Christelle Yaovi marque aussi sa présence active dans cette aventure, surtout qu’elle a exprimé sa fierté,  d’être la première femme  participante à une résidence de création dans ce complexe culturel. Installée à l’opposé de Stéphane Pencréac’h, plus précisément le mur de la bibliothèque (Côté gauche du Parking), elle  développe également  la technique de peinture murale.

Fresque de Christelle Yaovi
Christelle Yaovi s’expose, se donne à lire, elle souligne tour à tour l’évidence et le semblant. Convaincue d’être une résilience à travers son histoire négrière, elle ne lui reste que l’espoir, l’art de donner de la lumière à l’environnement  dans lequel, elle évolue.  L’œuvre ‘’Body Trip’’ ou encore ‘’Le voyage revenant du corps’’ est en réalité la technique de peinture murale qu’elle pense faire découvrir aux visiteurs dudit complexe. Cette œuvre se conjugue  avec une écriture singulière, deux personnages féminins et des textes personnels. Un peu plus loin, en se dirigeant vers l’espace scénique, on découvre une autre fresque, qui ne laisse personne indifférente . Et ceci, par  son  personnage assez gigantesque peaufiné avec du faux-collage et peinture à l’eau.

Fresque de Bruce Clarke
Réalisée  sur le mur du premier atelier de création, elle est le fruit de Bruce Clarke. Intitulée ‘’ Réalités lisses ? ‘’, il s’agit d’une image un peu plus optimiste, un personnage qui s’envole, toujours avec un petit côté un peu ambigu, selon les propos de Bruce Clarke. Il faut dire que, ‘’ Réalités  lisses ?’’  est  juste  la partie visible de l'iceberg du gros projet « Les fantômes de la mer » entamé par Bruce Clarke. A travers ‘’ Réalités  lisses ?’’, l’artiste évoque les faits empiriques du monde contemporain avec un petit détour sur les histoires  qu’on raconte. A en croire, Bruce Clarke,  C’est en fait, une manière de considérer que tout  est lisse sans problèmes même si on vit dans un  monde  très complexe.
                                                          Une exposition à priori-réussie ! 
Au regard de la densité des œuvres en création au Complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin’’  de Lobozounkpa, le risque peut-être désormais pris, sans ambages, pour confirmer une exposition à priori- réussie. Le trio en résidence de création, au-delà des fresques, s’attèlent au niveau de leurs ateliers respectifs pour laisser pantois tous les invités face à leurs œuvres lors de la  soirée du vernissage de l’exposition le 30 octobre prochain.  Pour un avant-goût, Bruce Clarke aborde un travail assez original sur des tableaux châssis. Il s’agit pour lui, de planter le décor du gros projet, « Les fantômes de la mer ». Ces tableaux  évoquent les disparus de la mer, ceux qui essayent de traverser la mer, pour un meilleur avenir en Europe. Pour ce militant engagé, il  questionne sur la gravité de cette crise et pense qu’il faut désormais démystifier  et démonter cette barrière un peu  abominable.  Christelle Yaovi s’inscrit dans une continuation du travail qu’elle a commencé. « Je suis à une étape d’acceptation totale de mon héritage, que j’ai  voulu mettre en tableau à travers cette rencontre », a-t-elle placé. Le français, Stéphane Pencréac’h fait  un travail de peinture en suivant une idée banale, qu’il avait très longtemps.  Il a acheté des pagnes ou tissus imprimés qu’il a toujours trouvé très bel évidemment, et de s’en servir comme une toile pour peintre, en utilisant les motifs qu’il avait choisi mais qui sont tous différents.  S’inscrivant  toujours dans  sa quête de s’intéresser à l’humanité, il utilise ce médium pour la première fois.


Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP) 

Réhabilitation des salles de cinéma du Bénin en salle de spectacle : La maison de la culture de Ouidah fait peau neuve


(Blaise Tchétchao concrétise peu à peu la vision de Boni Yayi)
Après la réhabilitation des salles du cinéma ‘’Le Bénin’’ et ‘’La Concorde’’ en salle de spectacle, le directeur du fonds d’aide à la culture, M. Blaise Tchéchao a actionné depuis quelques mois, le processus devant réhabiliter la maison de la culture de Ouidah. Cette réhabilitation, dont le niveau d’avancement des travaux est estimé à  90%, suite à un constat fait par une forte délégation du ministre en charge de la culture, M. Paul Hounkpè, la semaine écoulée, montre combien de fois, M. Blaise Tchéchao, s’active à concrétiser  la vision du Chef de l’Etat, Boni Yayi.

« Offrir des espaces culturels de diffusion et de  promotion des créations artistiques et culturelles aux artistes et promoteurs du Bénin ». Telle est l’une des visions du Chef de l’Etat  au profit des  acteurs du monde culturel béninois. Une vision, qui reste aujourd’hui, l’un des ancrages du directeur du fonds d’aide à la culture, M. Blaise Tchétchao et son staff.  Pour être en phase avec ladite vision, M. Blaise Tchéchao a entamé depuis quelques mois la réhabilitation de la maison de la culture de  Ouidah. Une délégation conduite par le ministre en charge de la culture, M. Paul Hounkpè a effectué une descente sur le chantier en milieu de la semaine écoulée,  pour constater de visu,  le niveau d’avancement des travaux. Cette visite du ministre, faut-il encore la rappeler, s’inscrit  dans la logique du Chef de l’Etat,  de boucler tous les chantiers ouverts avant la fin de son mandat. Selon le constat fait sur le terrain,  ce chantier remis à l’entreprise Abs-Btp depuis sept (07) mois a accusé un (01)mois  de retard  et le niveau d’avancement des travaux est à 90%. Malgré ce retard enregistré, l’entrepreneur M. Edmond Agbohouto est à féliciter, car le fonds d’aide à la culture, qui est chargé  de la réalisation de l’ouvrage, a payé par chèque-trésor les acomptes y afférents. Mais depuis le démarrage des travaux, un centime n’a pu être reçu au trésor jusqu’à ce jour par l’entreprise. L’entrepreneur a dû avancer sur fonds propre  et a même promis de livrer le chantier à 100% au plus tard le 15 novembre prochain. Il faut savoir que cette réhabilitation a changé le visage de la ville de Ouidah, car la municipalité s’active aussi à faire des propositions pouvant l’impliquer dans la gestion du joyau. Les travaux de ce chantier ouvert, lors de la  période  des élections législatives, sont  presqu’à la fin malgré toutes les suspicions relatives à une fin électoraliste.  
Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l'Agence Bénin Presse (ABP)    

45èm Congrès mondial du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff) : Marcel Zounon divulgue les retombées bénéfiques du continent africain

Marcel Zounon
Du 10 au 18 octobre dernier, M. Marcel Zounon, directeur de l’ensemble artistique national du Bénin, a participé aux travaux du 45èm congrès mondial  du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff)  à Lima (Capitale du Pérou). Représentant le Bénin en particulier, et toute l’Afrique en général, lors de cette  grande assise mobilisant, plus de cinquante (50) pays, cet ambassadeur culturel a dévoilé les retombées bénéfiques du continent africain. C’était le  mercredi dernier,  à l’aéroport international Cardinal  Bernardin  Gantin de Cotonou en présence de plusieurs sociétaires du Ballet national.   

Quatre (04) points majeurs résument les retombées du continent africain au terme des travaux du 45èm congrès mondial  du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff). Selon M. Marcel Zounon, la création du secteur Afrique est désormais une réalité au conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff).  Ce qui  explique clairement, que  les décisions  relatives  à  la sauvegarde du patrimoine matériel du continent seront prises par les africains et non par l’Europe du Sud depuis 45 ans. A travers cette retombée, les pays africains organiseront une grande réunion africaine au Bénin  en décembre prochain, pour toiletter  les textes et pouvoir prendre les décisions importantes. Le deuxième point est lié à la reconnaissance de l’Afrique en tant que partie intégrante au conseil d’administration du Cioff, tandis que le troisième  point vient ouvrir la porte de participation  du Bénin aux manifestations socioculturelles  du  Festival de musique du monde « Les Folkloriades » édition de 2016. Le Bénin  représentera  l’Afrique à travers  ses valeurs culturelles et traditionnelles : Les danses, la musique, les chants. Le dernier point est relatif à la promotion de l’artisanat national, où deux artisans de renoms, auront le privilège de valoriser ses créations au festival de musique du monde « Les Folkloriades ». A noter que  le Bénin a participé à cette assise grâce au patriarche français du Cioff, M. Jean Roche, les autorités du ministère en charge de la culture, notamment M. Paul Hounkpè sans oublier, M. Gilles Bokpè.
Par Rodéric DEDEGNONHOU

jeudi 3 septembre 2015

Mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du Monde’’ à Paris : Le mécène français, Robert Vallois accueille 10 plasticiens béninois


Surnommé, ‘’Le donateur au Grand Cœur’’, M. Robert Vallois continue de ragaillardir les artistes béninois. Après la construction d’un complexe culturel dénommé, ‘’Le Centre Arts et Cultures’’ de Lobozounkpa, au Bénin et plusieurs expositions  collectives et individuelles des œuvres d’arts,  des plasticiens béninois dans sa galerie à Paris,  ce mécène français, de concert avec M. Dominique Zinkpè, revient à la charge avec  une nouvelle idée. Il s’agit du projet ‘’Les Parcours du Monde’’, dont la mise en œuvre prend corps à Paris le 04 septembre prochain. Au cours d’une rencontre effective ce week-end, le plasticien béninois, M. Dominique Zinkpè, précise la substance de ce projet. 

Marius Dansou, Romuald Mevo-Guézo,  Euloge Glèlè,  Richard Korblah , Niko, Aston , Benjamin Déguénon, Remy Samuz , Dominique Zinkpè,  Gérard Quenum  sont les dix (10)  plasticiens identifiés pour participer au projet ‘’Les Parcours du Monde’’. Selon M. Dominique Zinkpè, ce projet, qui a pour ambition, de promouvoir la culture béninoise à travers  ces plasticiens, se veut concrètement, exposer de façon collective, les œuvres des participants à la Galerie Vallois.
 Cette exposition collective débutera le 04 septembre prochain,  à Paris,  pour honorer bien sûr la Galerie Vallois mais aussi l’Unesco. Pour finir en beauté ce projet aussi important,  à en croire M. Dominique Zinkpè, un concert sera offert aux spectateurs le 09 septembre sous la houlette de la chanteuse béninoise, Faty. « Tout cela  montre le nombre important des artistes béninois qui vont honorer le projet ‘’Les parcours du monde’’. A travers ces genres de projet, nous voulons que le Bénin occupe une place suffisante sur la scène internationale. Pour l’instant, notre écoute, c’est Robert Vallois. Il a construit le Centre Arts et Cultures de Lobozounkpa, qui  est également une source d’école au Bénin. Il accompagne  les artistes plasticiens béninois, dont l’éventail s’agrandit aussi bien au niveau de  la musique », a-t-il fait savoir. Il est à noter également que, le plasticien béninois, Prince Toffa  participera aux activités de ce projet  à travers un spectacle déambulatoire dans la rue de Seine de Paris. La rue de Seine, pour M. Dominique Zinkpè,  est un endroit important pour les artistes qui interviennent dans le projet‘’ Les parcours du monde’’. « Le jeune Prince Toffa donnera ce spectacle déambulatoire qui correspond à  sa dernière exposition à l’institut français du Bénin (Ifb) », a –t-il précisé.

« L’Unesco désormais nous compte parmi ses ambassadeurs du Bénin….. », dixit Dominique Zinkpè.

« En résumé, il faut dire que nous sommes dans un dynamisme important pour ce projet. Parce  que,  dans ce monde actuel, rarement, les pays travaillent avec des mécènes, pour arriver à un haut niveau » a  estimé le plasticien, avant de rassurer sur le fait que les plasticiens béninois ont eu le bonheur de réussir à positionner Richard Korblah, comme ambassadeur culturel, pour  représenter ses pairs dans le monde entier.
« Maintenant, nous avons trouvé un pôle, et ce travail,  c’est si important, c’est pour ça que  je ne sais pas si tu peux en parler encore.  Non seulement, on va honorer la galerie Vallois mais aussi, l’Unesco désormais nous compte parmi ses ambassadeurs du Bénin. Notre culture, par rapport à notre ambassadeur du Bénin, à l’Unesco, elle a  une carte blanche, pour qu’on soit présent » annonce Dominique Zinkpè. Selon ses propos, il pense que la fête sera très belle ! Parce qu’il ajoute,  pour une rare fois, on aura  10 artistes plasticiens béninois, qui vont honorer l’Unesco, la galerie Vallois et en  bonus, on aura la prestation musicale de la chanteuse béninoise, Faty  ses musiciens avec la participation d’Elise Daubelcour ».

Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...