jeudi 12 mars 2009

03ème édition du Salon international des poètes francophones au Bénin (Sipoef)

La fête poétique ouvre ses festivités officielles demain
Dans 24 heures le Centre culturel français de Cotonou et à la maison de la francophonie de Cotonou seront sous les feux de la rampe des manifestations de la 03ème édition du Salon international des poètes francophones au Bénin (Sipoef). Amine Laourou, initiateur du Sipoef et ses collaborateurs continuent de mettre les bouchées doubles afin que l’édition de cette année soit une parfaite réussite. Après la descente de Romain Pollender du Québec au Bénin comme le premier poète étranger, plus d’une dizaine ont encore foulé le sol béninois. Presque tous les poètes étrangers invités pour 03ème édition du Salon international des poètes francophones au Bénin (Sipoef) ont répondu à l’appel de Amine Laourou. Ils séjournent depuis quelques jours dans des hôtels de cotonou. Au nombre de ceux –ci, Danielle Fournier retient ici l’attention. D’origine québécoise, elle a été accueillie le mardi dernier à cotonou. Danielle Fournier est invitée au Bénin par Amine Laourou afin de partager ses expériences en de poésies avec ses pairs d’ici et d’ailleurs. Directrice littéraire des éditions de l’Hexagone, Montréal ; Danielle Fournier est enseignante dans plusieurs universités de la France et auteure de plusieurs œuvres littéraires. La quadragénaire est très émue de sa venue au Bénin car, selon elle « c’est un grand plaisir de découvrir l’Afrique à travers le Bénin ». Danielle Fournier En effet, la promenade poétique va ouvrir ses festivités officielles demain au ccf de cotonou. Elle drainera d’éminentes personnalités du monde littéraire béninois et d’ailleurs. Cet évènement qui aura lieu du 02 au 07 mars prochain permettra aux festivaliers, aux publics béninois et d’ailleurs de découvrir les textes des poètes invités et qui seront exposés au Ccf à la Maison de la francophonie. Plusieurs festivaliers sont attendus à ce rendez-vous poétique. Il s’agit de Philip Laval (France), Bruno Doucey (France), Louis Bertholom (France), Benjamin Franz (Haïti/Québec) Jean-Marc Zankpin (Côte d’Ivoire), Amadou Lamine Sall (Sénégal), Danielle Fournier (Québec/Canada), Amadou Elimane Kane (Sénégal), Tahar Bekri (Tunisie), Farah Abdel Sater (Liban), Sophie Heidi Kam (Burkina-Faso), Romain Pollender (Québec/Canada), Damien Sleepters (Belgique), Nicole Cage-Florentiny (Martinique), Lambert Schlechter (Luxembourg), Corinne Larochelle (Québec/Canada), Tahar Bekri (Tunisie), Pascal Rébétez (Suisse), Françoise Coulmin (France), Stéphane Despatie (Québec/Canada), Jacques Kupfer (Suisse), Gary Klang (Haïti/Québec), Claudine Bertrand (Québec/Canada), Angèle Bassolé (Burkina-Faso/Côte d’Ivoire), Paul Dakeyo (Cameroun), Fernando d’Almeida (Bénino-Camerounais), Mona Latif Ghattas (Égypte/Canada), Andrée Lacelle (Ontario/Canada), Cai Tianxian (Chine), Mohamed-Omar (Maroc) et l’ensemble des écrivains poètes béninois tels que : Nouréini Tidjani-Serpos, Mahugnon Kapko, Jérôme Carlos, Louis-Mesmin Glèlè, Henri D. Hessou, Eric-Hector Houkpè, Dieudonné Adingbossou, Guy Ernest Kao, Eugène Gbededji, Alphonse Gbaguidi, Camille Amouro, Florent Hessou, Constantin Amoussou ...Etc. Par ailleurs des ateliers de traduction, d’écriture, de formation des poètes et étudiants sans oublier la projection vidéo retraçant la vie et l’œuvre de Senghor meubleront les festivités du Sipoef. Le thème principal du Sipoef édition 2009 est «En rires» .A travers cette thématique , Amine Laourou veut stimuler la promotion de l’éducation artistique, sensibiliser les jeunes générations à la journée mondiale de la poésie et enfin offrir des prix d’encouragement aux jeunes poètes. A noter que ce jour qu’une rencontre entre poète d’expression française et professeurs traducteurs Fon, Yoruba, Mina, Gun, Dendi, Bariba. Maison de la francophonie aura au ccf de Cotonou dans l’après midi. Amine Laourou Poèmes de Danielle Fournier Soie s’éveille endormie, ne cesse de vouloir renouer avec son rêve. elle descend au jardin, dans la lumière du petit matin. elle pousse jusqu'à la fontaine l’illisible, écran du songe où s’écrivent ses nuits déportées. elle touche à son ventre, reconnaît la blessure, hurle non à cette heure revenue Non, je n’appréhende rien du saisissement de l’heure quand me revient votre voix ; ni ne m’effraie de cette promenade autour de votre corps, à l’arbre appuyé Je reprends l’écriture de cette histoire en la présence des montagnes. de l’eau. De l’eau pour arriver à la terre et sortir des Ténèbres et de la poussière. De l’eau, de l’eau. je n’évite aucune route, aussi sombre, éclairée ou graffignée par les enfants de la nuit, les vêtements en loques. De l’eau. De l’eau pour accueillir les paroles secrètes, serrées au fond de la chair : les ongles entaillent les paumescachés dans la forêt, le jour entre dans leurs yeux, autour d’eux, leur langue a gardé le goût de la brûlure. Ils se sont refusés aux revenants pour me désappartenir, j’avance sur des sables pesants et ne peux rien y faire cela est écrit Extrait de Des mots effleurés de lumière, Danielle Fournier Montréal. Publié le 01-03-2009 au journal « Nokoué » au Bénin.

vendredi 6 mars 2009

Festival Rencontre sur tout- Terrain « Rest »

La 08ème édition aura lieu à Abomey Alexandre Atindoko et ses collaborateurs se préparent activement pour organiser avec faste la 08ème édition du Festival Rencontre sur tout- Terrain. La cité historique des «houégbadjavis » a été choisi par le comité pour abriter les manifestations socio culturelles de l’évènement les 09,10 et 11 Avril prochain. Ce festival intervient pour éveiller et développer l’esprit artistique des enfants et apprenants des cours primaires du Bénin et de la sous région . Après la ville de Ouidah, c’est Abomey qui va accueillir la série d’activités marquant la 08ème édition du Festival Rencontre sur tout- Terrain .Ainsi en ont décidé Alexandre Atindoko et ses collaborateurs. Ces derniers mettent les petits plats dans les grands depuis quelques semaines afin de mieux impressionner la masse au cours des festivités de cette année. La volonté déterminante de Alexandre Atindoko est désormais une réalité au Bénin. Car, la mayonnaise de porter spectacles vivant vers la masse a pris l’année dernière où les enfants et apprenants avaient revisité les danses, chants, contes et chorégraphies africains dans un style pointu. Une expérience que la compagnie Tout-terrain de Alexandre Atindoko veut toute fois pérenniser au fil des éditions à venir .Au delà d’éveiller et de développer l’esprit artistique des enfants et des apprenants du primaire, le festival Rest vise également de permettre à ceux-ci de découvrir les richesses contenues dans les valeurs traditions africaines. La réussite d’une telle aventure fait appel au ’implications des autorités culturelles du Bénin et quelques mécènes dont Alexandre Atindoko en appel au secours. Rappelons que Rest de l’année 2008 a connu une réussite parfaite. Car l’euphorie de la masse était à son comble. Avec 48 spectacles, les enfants adulés aux répétitions ont montré au public leurs talents artistiques sans ambages. Les représentations des contes mimés, interprétations, récitals poétiques, chorégraphies et sketchs en sont des illustrations. Les compagnies «les Griots noirs» et «la voix de Koudougou» respectivement du Togo et Burkina Faso ont également pris part à cet évènement en vue de promouvoir leurs talents et de se familiariser avec leurs pairs du Bénin. Cet engagement montre clairement que le directeur du Rest, Alexandre Atindoko prépare la relève de qualité en matière de spectacle au Bénin et dans la sous-region.

Quelques mots sur Rest

Le festival Rencontre sur tout-terrain (Rest) est une manifestation culturelle à but non lucratif jadis nationale et actuellement internationale qui consiste en l’organisation de compétition de spectacles à l’intention des écoles primaires sur toute l’étendue du territoire national. Ce volet est la partie «In» de la manifestation. La partie «Off» (hors compétition) est assurée par des troupes d’enfants, scolaires ou non et depuis l’année 2007 par des délégations étrangères avec l’ouverture internationale de l’évènement. L’ambition principale de Rest est de promouvoir l’excellence et de récompenser les efforts par des trophées et prix. Par ailleurs, l’organisation du festival vise à préparer une relève de qualité en ramenant la production artistique et culturelle à la base et établir des liens d’amitié et de fraternité entre les enfants venus de divers horizons. A travers ses activités, le festival Rest comporte cinq rubriques : il s’agit du conte mimé, le récital poétique, le sketch, l’interprétation et la chorégraphie. A noter que le Conte mimé permet à l’enfant de tirer des leçons et principes éducatifs des mythes et légendes, le Récital poétique permet à l’enfant d’acquérir l’art de la parole. Le Sketch confère l’aptitude de l’improvisation et la suite dans les idées. Et enfin l’Interprétation participe à l’acquisition de l’assurance dans la voie sans oublier la Chorégraphie qui amène l’enfant à développer une grande harmonie dans les faits et geste de l’aisance.

Rencontre avec Alexandra Gaba van- Dongen

Conservatrice d’objets d’arts au musée « van boijmans beuningen » de la Hollande
Une ferrure de Musée à la quête d’un métissage d’objets d’arts Nord-Sud.
Du 17 Décembre au 05 janvier dernier, la muséologue et conservatrice des objets d’arts Alexandra Gaba Van- Dongen a séjourné au Bénin en compagnie du plasticien béninois Meschac Gaba, son époux. Ce laps de temps consacré à l’environnement du Bénin a permis de découvrir cette hollandaise en ce qui concerne sa bibliographie, ses responsabilités du milieu professionnel, ses projets et enfin de porter un regard critique sur le travail gigantesque de Meschac Gaba. Rencontre explosive de joies et pleine de sérénité. Alexandra Gaba Van - Dongen est aujourd’hui l’une des meilleurs pions mobiles du monde qui œuvre pour le rayonnement et la conservation des objets d’arts antique et contemporain. Quadragénaire, la muséologue et conservatrice d’objets d’arts a un carnet d’adresses bien chargé de par son féminisme, son dynamisme et sa dextérité. Cela s’illustre par ailleurs à travers les invitations qu’elle reçoive de ses pairs pour participer à des expositions dans plusieurs pays tels que : le japon, L’Afrique du sud, le brésil, la France et new-york.Egalement, Alexandra Gaba Van- Dongen est régulièrement sollicitée par des directeurs de musées ou des structures étatiques et privées oeuvrant dans le sens de la conservation des objets d’arts pour donner ses faits empiriques sur des sujets précis. Avec tact, la ferrure du musée impressionne plus d’un à travers sa lecture singulière qu’elle aligne aux objets d’arts dans une dimension diversifiée. En effet, Etudiante en histoire d’arts à l’université de Leiden en Hollande ; Alexandra Gaba Van- Dongen a commencé par travailler au musée « Van boijmans beuningen » depuis 1984 en qualité d’assistante de conservation des objets d’arts. C’est en 1992, qu’elle a eu le privilège d’occuper le poste de la conservatrice dudit musée jusqu’à nos jours. Une lourde responsabilité qui lui incombe d’énormes mobilités dans les musées du monde. Les responsabilités de Alexandra Gaba Van -Dongen Au-delà d’être sollicitée un peu partout dans le monde, Alexandra Gaba Van - Dongen n’a cessé d’œuvrer pour le rayonnement du musée « Van boijmans beuningen » crée environ 30 années. A Rotterdam, les visiteurs hollandais et d’ailleurs sont de plus en plus nombreux grâce notamment à un calendrier d’expositions temporaires étoffé, à des ouvertures nocturnes, gratuite pour certaines catégories de personnes, et à une programmation d’événements expositions ; Alexandra Gaba Van - Dongen accorde une grande importance aux diverses collections d’arts et design. C’est ainsi que des objets du médiéval sont régulièrement exposés sous forme des installations et des tableaux en peinture. Au regard de tous ces efforts, Alexandra Gaba Van Dongen apparaît comme une virtuose de sauvegarde des objets d’arts de Hollande. Alexandra Gaba Van - Dongen entre poterie moderne et traditionnelle.
La poterie apparaît comme la fabrication d’ustensiles de terre cuite et de grès. Art artisanal, elle inspire la muséologue Alexandra GabaVan -Dongen dans sa volonté de lui donner une nouvelle image sans occulter de veiller à sa conservation. De ce feeling, elle tient à étudier les facettes et les techniques de cet objet commun au monde pour créer un métissage. Il s’agit pour elle d’unir les objets en poterie notamment «La marmite » du Nord- Sud autour d’un point commun. Par exemple grande exposition sur les variétés de marmites du monde a-t-elle précisé. Vue de la récente exposition des poteries au musée « van boijmans beuningen » de Hollande .
Regard critique de Alexandra Van- Dongen sur le récent travail de Meschac Gaba
Au- delà de voir la carrière internationale de Meschac Gaba en matière des arts plastiques, Alexandra Van - Dongen souligne que l’inspiration de l’artiste dépasse souvent l’entendement de son environnement. Sinon qui pourrait imaginer qu’après les perruques en forme de Building à New -York, Meschac Gaba viendrait réaliser des perruques en forme de voitures dont la parade dans les artères de la ville de Cotonou a suscité l’engouement du public béninois. Alexandra Van- Dongen a fait savoir qu’il s’agit d’un travail plein de sérénité qui colle aux réalités d’aujourd’hui. Elle pense que Meschac Gaba est parvenu à tisser un pont entre modernité et tradition de par les masques traditionnels «Guêlêdè».
« Perruques en forme de voitures » de Meschac Gaba. Après sa descente trois fois, Alexandra Van -Dongen ambitionne un projet pour le Bénin« Actuellement, je suis entrain d’élaborer un grand projet pour le Bénin. Je dois cet engagement à cette nation qui m’a donné l’hospitalité, sympathie, amour et d’autres inspirations » a laissé entendre la muséologue. Le Vœu de Alexandra Van -Dongen est de rencontrer des autorités béninoises et institutions chargées de la culture sans occulter les responsables des musées et des galeries pour leur expliquer la substance du projet. Après phase, elle envisage monter une équipe dynamique au Bénin qui va la permettre d’atteindre les objectifs de » son projet. Rappelons que Alexandra Van –Dongen a effectué sa première visite au Bénin en 2003, la deuxième en 2005 et récente en 2008.

vendredi 23 janvier 2009

bienvenue

salut chers bloggers! Une nouvelle aventure culturelle commence ici. Merci de nous lire.

vendredi 20 juin 2008

«Freedom» du plasticien Anye Che Francis alias Mundama : Une fresque à plusieurs facettes

Au nombre des œuvres du plasticien camerounais Anye Che Francis alias Mundama qui laissent le spectateur pantois face à la nature de leurs origines, figure l’œuvre monographique titrée «Freedom». Exposée le 25 juin 2008 lors de la 1ère édition du Saec, cette fresque a suscité l’engouement des visiteurs. Regard panoramique sur «Freedom». Entièrement réalisée à base de pigments et acryliques sur toile de 100 cm/ 100 cm, l’intitulée «Freedom» en Anglais et «Liberté» en Français pose l’équilibre entre le désespoir et l’espoir. A travers cette œuvre, Mundama pointe un mouvement de fond dans lequel, à rebours de la grande partie de l’histoire des peuples africains marginalisés par les dirigeants. Formes nées de la signalétique, l’œuvre «Freedom» de style figurations abstraites joue en effet pleinement de leur distance avec le réel tout en imposant une réalité physique avec leurs spectateurs. Sur fond noir, «Freedom» laisse découvrir des personnages décidés à fuir cet univers. Ils en n’ont marre de la marginalisation, la misère, la dictature brève, les velléités des dirigeants africains. Unir autour d’une même cause, le peuple est décidé à se défaire de la domination des bourreaux pour une nouvelle aventure. Le plasticien Anye Che Françis alias Mundama a notifié cette nouvelle vie par deux fentes de couleurs blanche. Il matérialise ainsi les portes de sortie de ces miséreux qui sont appelés à trouver : la paix, la joie, la sérénité, brève la vraie liberté. Par ailleurs à travers cette œuvre, l’artiste rend hommage à tous les leaders positifs de l’Afrique. Car pour l’artiste, ceux-là prônent la démocratie, le renouveau, la lumière. Au-delà de ces concepts, «Freedom» transmet une vibration positive dans le cadre de celui qui l’expose. En ce qui concerne l’art de relever un défi majeur, de chercher la réussite et l’obligation de victoire a ajouté l’artiste. Pour ce dernier cette réalité de l’œuvre existe dans la mesure où les matériels de récupérations utilisés sont peu ordinaires.
A souligner que l’œuvre «Freedom» témoigne d’un sentiment de perte, elle est bien l’aveu qu’une manière de bricolage, c’est-à-dire de réponse au coup par coup à des situations données, n’est plus que la seule attitude possible. Mais la perte, davantage que celle d’une esthétique qu’on a tant aimée, affecte, plus fondamentalement, une certaine idée de l’art, de sa capacité à être sûr de lui-même, de son identité, de ses moyens et de ses fins. D’autres facettes éloquentes en disent long sur cette œuvre pleine d’efficacité et de dextérité. Par Rodéric Dèdègnonhou

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...