lundi 23 novembre 2009

Spectacle déambulatoire sur le phénomène dun réchauffement climatique:Méshac Gaba montre des impacts du CO2 de cotonou

Les dangers du changement climatique ou du réchauffement climatique n’épargnent aucun pays du monde entier. Puisque l’environnement est le seul héritage commun au monde, il subit des modifications auxquelles, l’homme demeure le principal auteur. Ces changements quotidiens sont à l’origine des gaz à effet de serre dont le plus important élément est le dioxyde de carbone (CO2). La population béninoise, notamment celle de la ville de Cotonou est en contact permanent avec cette composante nocive qui dégrade l’environnement. C’est au regard de ce fait empirique, que le plasticien béninois de renom international Meshac Gaba a effectué samedi dernier un spectacle déambuloire sur le phénomène du réchauffement climatique, notamment le CO2. Au delà de pointer du bout du doigt cette réalité du Bénin ; le principal objectif de l’artiste à travers cet évènement est de présenter à la communauté internationale ce travail au cours du sommet sur le réchauffement climatique ; qui aura lieu le 07décembre prochain à Copenhague en Danemark.
Le choix de la ville de Cotonou n’est pas du hasard pour le plasticien Meshac Gaba. Vitrine du Bénin, Cotonou regorge de la plus grande poussée démographique où une kyrielle d’activités est menée. L’activité de tous les regards dans cette capitale économique se réduit aux conducteurs de taxi –motos. Ces derniers polluent au quotidien l’environnement à travers l’usage de l’essence frelaté, malgré la présence des stations. En effet, le spectacle déambulatoire sur le phénomène du réchauffement climatique de Meshac Gaba a sillonné des artères de la ville de Cotonou. Mobilisant une centaine de conducteurs de taxi –motos, habillés en maillots jaune avec un cache nez griffé (CO2) ; la procession a débuté du carrefour Dédopko à Akpakpa pour atterrir sur l’esplanade du stade de l’amitié via carrefour st Michel et place de l’étoile rouge. Evènement de tous les regards dans la ville de Cotonou à eu lieu samedi dernier. Les conducteurs de taxi-motos identifiés ont remis les cache- nez au plasticien. Ensuite le nettoyage proprement dit a commencé. Il s’agit d’enlever des traces noires de fumée mélangée à la sueur. Cela représente pour Meshac Gaba les tâches de survie, de souffrance et de la fumée polluée qu’on inhale à travers le nez. Le plasticien confie que « C’est une manière de faire réfléchir les conducteurs de zémidjans et les habitants de Cotonou sur le phénomène de CO2 qui pollue notre environnement. Et en même temps, cela fait penser au réchauffement climatique. » L’ampleur de la pollution à Cotonou, selon Meshac Gaba. « Au Bénin, à cause du chômage et de la réorganisation structurelle, le phénomène de pollution par le CO2 est né dans les année 80. Créé par les fonctionnaires du gouvernement qui ont perdu leurs emplois et sont devenus des chômeurs, ils rentrent dans une nouvelle vie comme des chauffeurs de taxi moto. Cette situation a aussi touché des désoeuvrés, parce qu'il leur permet de gagner de l’argent et prendre en charge leurs familles. Le problème de chômage a donc été réglé mais a engendré le problème de la pollution. C'est un problème crucial que le gouvernement du Bénin n'a pas été capable de résoudre depuis toujours. Au contraire, un grand nombre de paysans ont commencé à laisser leurs terres et viennent en ville pour devenir chauffeur de taxi moto qui a l'air d'être un travail facile mais en réalité un travail très fatiguant et dangereux, parce que beaucoup d'accidents de rue en découlent. Leur seul problème est d’apporter de l'argent à leurs familles et d’être capable d'acheter de la nourriture. Les taxis moto utilisés, communément appelés corbillard, pour cette affaire sont principalement d'occasion, importés du Japon ou d'Asie. Ils sont achetés par les riches, et les conducteurs pauvres louent ceux-ci pour approximativement 1000 à 1500 CFA par jour (1000 CFA égale à 5 EUR). Les chauffeurs de taxi moto gagnent entre 3000 ou 4000 f CFA par jour, et après avoir payé la location au propriétaire, le reste de l'argent leur revient. Certainement dans un pays où le salaire de base est de 30.000 a 40.000 CFA par mois et où il n'y a pas beaucoup de travail, conduire le taxi moto est une forme de travail attirant et nécessaire, simplement parce qu'il n'y a aucune autre alternative. Nous pensons que ce type de travail diminue le vol dans la société béninoise, mais pollue en même temps, parce que les motos taxi sont vieux, ils roulent avec du carburant frelaté qui vient de Nigeria, amenés par des contrebandiers. Les revendeurs disposent du carburant dans des bidons en plastique et des bouteilles pour la vente. Ce commerce est tenu par la même classe sociale. Au-dessus de tout, la vente de l’essence est principalement fait par les femmes, parce qu'elles ne peuvent pas conduire les taxi moto, elles peuvent être agressées par des clients qui ne veulent pas payer la course. C'est un travail plein de risques. C'est pourquoi les femmes préfèrent vendre l'essence. Même les gens handicapés s'impliquent dans le commerce illégal d'essence malpropre, en adaptant sur de vieux scooter Vespa des réservoirs à essence agrandie, comme un side-car où ils s'asseyent dessus et conduise comme sur une chaise roulante. Conduire ce genre d’engin cause au conducteur handicapé quelquefois des incendies. Par suite de l'essence malpropre qui est riche de CO2 la ville de Cotonou y compris ses habitants sont pollués lourdement. La plupart des gens tels que les femmes de maison, les écoliers, et les femmes qui portent des enfants sur leur dos, utilisent ce genre de transport, mais aussi les touristes européens font partie du jeu, parce que c'est une forme de transport dans la ville. » La pollution, une responsabilité partagée selon Gaba « La ville de Cotonou est continuellement couverte par un brouillard brumeux gris causé par les fumées polluantes de milliers de moteur de taxi moto et la fumée de voitures d'occasion utilisées pour la plupart par les gens plus riche. Nous appelons ces voitures 'Venues de France' ou ' Venues d'Europe', ce qui signifie la poubelle de l’un est la fortune de l’autre. Béninois, libanais et plusieurs européens sont impliqués dans cette affaire de la pollution. La plupart des voitures utilisent aussi l'essence malpropre du Nigeria. C'est un problème de survie et un problème crucial pour le gouvernement du Bénin. Si les habitants de la ville de Cotonou avaient les moyens de faire d'autres choses, ils ne s'impliqueraient pas dans cette affaire. Aussi si l'Etat avait les moyens d'arranger un transport public propre, les habitants de la ville n'utiliseraient pas ce genre de moyen polluant. Nous pouvons regarder aussi ceci comme un problème de pauvreté. Pour diminuer la pollution, le gouvernement a introduit l'impôt du carbone ou ' les taxes' de la fumée comme les gens l'appellent au Bénin. Mais cela n'a rien changé à cause de la corruption qui est un autre problème difficile. Après l'arrivée des micros crédits, pour encourager le développement et décourager la pollution, les prêteurs ont essayé d'améliorer ceci en encourageant le Taxi moto Éco, en utilisant de nouvelles motos. L'argent est prêté aux conducteurs de taxi moto, en leur permettant de devenir les propriétaires, mais l’Etat n'a pas été capable d'arrêter le problème de l'essence illégale malpropre qui vient du Nigeria. Le gouvernement a fait appel aux prêteurs pour installer de petites stations d'essence propre pour les petits vendeurs d'essence malpropre. Mais malheureusement cela n'a pas aussi arrêté l'affaire de la contrebande d'essence polluée, parce que les petits vendeurs n'ont pas les moyens demandés par les prêteurs pour commencer une affaire d’essence propre. Donc l'affaire de la pollution avec le taxi moto s’est répandue à travers l’Afrique de l’Ouest à cause du manque de travail qui se développe de plus en plus dans le monde. Les taxi moto et leurs clients sont conscients du fait que la fumée émise par les motos peut les rendre malade, il peut leur donner le cancer ou la pneumonie, mais apparemment ils préfèrent souffrir que mourir de faim. Le phénomène de la pollution se retrouve sous d’autres formes dans les grands pays industrialisés où les gens sont conscients du danger, mais ne peuvent pas l’arrêter à cause de l'économie. Ils ont proposé le réduire avec beaucoup de solutions. » Par Rodéric Dèdègnonhou

mercredi 11 novembre 2009

Après avoir passé 04 années à la tête du Fithèb: Orden Alladatin a fait un bilan très satisfaisant

Par l’entremise d’une conférence de presse, le directeur sortant du festival international de théâtre du Bénin ; Orden Alladatin a pris langue avec les hommes des médias. Le principal objectif cette rencontre est de présenter le rapport de synthèse du Fithèb édition 2008 et de passer en revue ses prouesses durant les 04 années de mandat. C‘était le jeudi dernier au siège du Fithèb en présence de ses collaborateurs.
Fidèle à son engagement ; Orden Alladatin a effectué le bilan général des activités du Fithèb édition 2008. En rassurant les uns et les autres qu’il ne posera pas de candidature pour la nouvelle élection du directeur ; Orden Alladatin a fait savoir que le Fithèb édition 2008 a connu une programmation professionnelle et de qualité. Au total , le festival s’est articulé autour de 14 pays , 25 compagnies , 70 représentations dont 04 de théâtre populaire du Bénin, une table ronde sur « la place et le rôle de la culture dans les plans de développement des pays africains ».Egalement , un atelier de formation des régisseurs , un village avec une foire commerciale et une animation par des artistes béninois ( 67 artistes et groupes de musiques du Bénin tous les soirs pendant la durée du festival ) , un concours de chorégraphie et une exposition d’art déambulatoire avec le plasticien Dominique Zinpkè. Pour le conférencier, le Fithèb édition 2008 a été un lieu de créativité et d’excellence ; une vitrine privilégiée de ce qui se fait de mieux sur le continent en matière de théâtre. Faut il encore rappeler que des partenaires qui entre temps ont délaissé le Fithèb sont revenus en force. C’est le cas de cultures France qui a fortement appuyé la dite édition a souligné Orden Alladatin. De nouveaux partenaires tels le Brésil, l’Allemagne, l’Umoa, la Cedeao ainsi que des entreprises privées. Après avoir reçu le soutien et l’appui des institutions ; le Fithèb a bénéficié 200000000 de francs CFA auprès du gouvernement béninois. Ces diverses contributions ont permis au directeur sortant de régler d’énormes difficultés en ce concerne l’organisation de la biennale. Selon Orden Alladatin ; le Fithèb édition 2008 a permis aux entreprises béninoises ; d’engranger en une semaine plus de cent cinquante millions de francs CFA et près de 15 millions de francs CFA sont en cours d’être reversés au trésor public au titre de la TVA. Le conférencier a estimé que la biennale de l’année 2008 s’est bien déroulée et a été un succès aux yeux des festivaliers présents, de la presse et des observateurs. Toutes les compagnies programmées ont répondu présentes et les activités prévues ont été entièrement exécutées, à l’exception de la causerie débat sur le thème « Etre professionnel de théâtre en Afrique » annulée du fait de l’audience accordée aux délégations présentes par le chef de l’Etat. Prouesses de Orden Alladatin. Le directeur sortant du Fithèb et son équipe ont hérité d’un siège sans électricité, eau, téléphone, site Internet, et sans le moindre outils informatique. A cela, s’ajoute une dette financière de plus de cinquante millions de Fcfa et beaucoup d’arriérés vis-à-vis de l’OBSS. Aujourd’hui ; les arriérés de l’OBSS ont été soldés et une partie de la dette payée. Les bureaux du Fithèb sont tous climatisés. Ils sont dotés d’outils informatiques de qualité et de deux photocopieuses de grandes marques trônent au secrétariat. Un site Internet est opérationnel. Le téléphone fixe est fonctionnel et les bureaux disposent d’interphones. Malgré la réhabilitation du siège en souffrance depuis bientôt dix années ; la direction a aménagé une salle de spectacle et accueille de façon régulière des créations ; des formations et des répétitions. Par Rodéric Dèdègnonhou

mercredi 30 septembre 2009

"La bonne gouvernance des ressources naturelles au Bénin : Un outil de développement au service de la fôresterie béninoise

Ingénieur des eaux et forêts, docteur en économie et spécialiste des agro systèmes forestiers tropicaux, Gaston S. Akouéhou n’a jamais cessé d’oeuvrer pour le développement forestier de son pays le Bénin. Occupant plusieurs postes de responsabilités dans le secteur forestier et de l’environnement Gaston S. Akouéhou, revient à la charge avec une nouvelle œuvre littéraire. Intitulée « La bonne gouvernance des ressources naturelles au Bénin », l’œuvre est un outil précieux de développement au service de la foresterie béninoise. Découverte. Préfacé par l’ancien président Emile Derlin Zinsou, l’intitulée « La bonne gouvernance des ressources naturelles au Bénin » de Gaston S. Akouéhou invite les lecteurs et mieux les décideurs politiques du Bénin à appréhender autrement les enjeux du secteur forestier. Il s’agit pour lui de donner la sonnette d’alarme afin que l’autorité puisse investir correctement dans ce secteur très prometteur. Car, la foresterie n’occupe pas une bonne place dans les projets de développement qu’elle mérite. Cet outil de Gaston S. Akouéhou pointe du doigt les avantages du secteur et oriente les voies et moyens pour aboutir à ce développement. En effet, Gaston S. Akouéhou a démarré les pages de son livre par l’état des lieux de la gestion des ressources naturelles au Bénin au premier chapitre. Dans ce dernier les grandes lignes telles que : Le contexte politico juridique de la gestion des ressources naturelles ; domaine forestier de l’état et les filières du bois et enfin la gestion des ressources en eau ont été esquissés. Au deuxième chapitre, l’auteur laisse découvrir : Bonne gouvernance des ressources naturelles au Bénin. Là il a mis un accent particulier sur la restauration des espaces forestiers et projets de développement, les modes d’exploitation des forêts, marchés du bois, énergie et problème de guichet unique, nécessité de coordination du sous secteur, gestion intégrée des eaux et certification et la promotion des filières du bois sans occulter la conservation de la faune. Des orientations stratégiques font l’ossature du chapitre trois. Ainsi, Gaston S. Akouéhou a apporté des clarifications sur la promotion de l’énergie de substitution, organisation des filières de l’énergie domestique, promotion de marchés ruraux comme un moyen de lutte contre la déforestation, promotion de la faune comme une priorité pour l’Etat, conception de grandes réformes, les progrès techniques, orientations fiscales et juridiques et enfin la gouvernance concertée des ressources naturelles.
Au dernier chapitre Gaston S. Akouéhou, a proposé une veille des ressources naturelles. Il a démontré dans cette sphère comment il faut accroître la production des massifs forestiers et anticiper l’adaptation aux changements climatiques. En outre, il a évoqué dans ce canevas comment mettre sur place un système d’information écologique permanent comme un outil de veille des ressources naturelles. Telle est la quintessence de cette œuvre littéraire qu’a offerte Gaston S. Akouéhou aux Béninois. Edité par Joachim Adjovi de Star Editions, le livre connaîtra bientôt sa sortie officielle.

Entretien avec Razak Babatoundé, président de l'association des jeunes pour le developpemnt et l'entraide :Ce festival est ouvert à tous les artistes

« Se mettre au service du développement de son environnement ». Tel est le leitmotiv du jeune Razak Babatoundé, président de l’association des jeunes pour le développement et l’entraide. Il concrétise cette vision à travers les diverses actions qu’il entreprenne. Razak Babatoundé parle ici du festival ‘’Show dans la rue’’. Entretien. Nokoué « Bonjour Razak Babatoundé » Razak Babatoundé « Bonjour monsieur le journaliste. » Après la journée de salubrité et le tournoi de football des jeunes de cococodji, vous voulez organiser la 02ème édition du festival ‘’Show dans la rue’’. Faites nous la présentation de cette initiative. « Tout d’abord, je vous remercie pour tout ce vous faites pour la culture béninoise. Je m’en vais vous dire que l’arrondissement de cococodji ne dispose pas des acteurs culturels pouvant défendre cette localité dans des évènements culturels. Raison fondamentale pour la quelle le festival‘’Show dans la rue’’ est intervenu pour combler ce déphasage. Au delà de dénicher des talents culturels pour cette cause commune, le principal objectif du festival ‘’Show dans la rue’’ est de valoriser la culture béninoise ; notamment les valeurs endogènes de la commune d’Abomey-calavi. Le festival se veut soutenir tous les artistes de toutes catégories confondues en leur aidant à peaufiner leurs travaux. C’est pour vous fait remarquer le festival ‘’Show dans la rue’’ est plateforme ouverte à toutes les disciplines du monde culturels. Le festival‘’Show dans la rue’’ va se dérouler dans la rue sous les regards des passants. Il se veut apporter une aide aux artistes tels que : Chanteurs, comédiens ; musiciens, stylistes, metteurs en scène plasticiens, écrivains …bref tous les acteurs qui grouillent le monde culturel. »
A quand le démarrage des activités socio- culturelles dudit festival ? « Actuellement ; le comité d’organisation s’atèle pour offrir au public un programme bien fourni et varié. Une chose est sûre que le festival aura lieu mi octobre début novembre » Dévoilez nous quelques identités des membres du comité d’organisation ? « Il y a moi-même en personne en tant que président de l’association des jeunes pour le développement et l’entraide, initiateur et promoteur du festival. Georges Agbazahou est le responsable à l’organisation tant disque Christian De dravo Whannou occupe le poste du délégué général du festival et chargé de mission. Au moment opportun, nous allons solliciter les conseils des personnes ressources telles : Le maire de la commune d’Abomey-calavi ; Patrice Houssou Guèdè et le chef d’arrondissement de Godomey Germain Kadja Dodo. Voila le visage que présente ce comité.»
Quelle sera la partition de l’association des jeunes pour le développement et l’entraide au cours de cette 02ème édition ? « L’association des jeunes pour le développement et l’entraide restera dans l’ombre pour identifier les meilleurs artistes pour un suivi dans leur travail. Il faut dire que de l’association des jeunes pour le développement et l’entraide peut s’engager à produire les artistes des arts de la scènes qui le désirent .La seule condition est que ces artistes à priori doivent adhérer aux idéaux de ladite association. Il s’agit là pour nous de donner la chance aux artistes en herbes de se faire découvrir au public et de confirmer leur talent.»
Pourrions nous avoir une idée sur les artistes chanteurs invités à ce festival ? « Ils seront nombreux à animer ce festival. Entre autres, on peut citer : Robinson Sipa, Pari Alex, Petit Miguelito et les frères Gnonnas. » Quelles sont les catégories d’artiste le festival ‘’Show dans la rue’’ est ouvert ? « Ce festival est ouvert à tous les artistes de toutes catégories confondues du Bénin. Les conditions de participation seront bientôt mises à disposition dans des organes de presse. » Au terme des festivités du ‘’Show dans la rue’’ ; les meilleurs auront des prix à gagner ? « Absolument. Il faut prévoir des trophées ou des diplômes de félicitation aux meilleurs. Avec le soutien des personnes de bonne volonté, nous pensons bien gratifier tous les participants à commencer par les plus méritants. Comme prix, le meilleur artiste va gagner une’’Moto’’ ; un poste téléviseur et un lecteur DVD reviendront au deuxième et enfin un lecteur DVD sera remis au troisième. Après cette édition à cococodji, quel avenir pour les autres ? « Merci pour cette question. Après le festival‘’Show dans la rue’’ édition 2009, nous envisageons décentraliser les activités de cet évènement. Ce dernier va se dérouler dans les communes du Bénin. Chaque année nous allons choisir la commune qui abritera le festival. » A travers cette initiative, pensez vous contribuer au développement de votre localité ? « Naturellement. Non seulement ma localité mais également les autres du Bénin au moment où le festival sera décentralisé. Ce festival est aussi un gage d’union des jeunes de chaque localité. Pour l’année 2009, le festival mettra une soudure entre les jeunes de la commune d’Abomey-Calavi pour amorcer le vrai développement de la base. » Mot de fin. « Je voudrais simplement exhorter le maire de la commune d’Abomey-calavi ; Patrice Houssou Guèdè et le chef d’arrondissement de Godomey Germain Kadja Dodo à nous faire confiance dans nos actions. Nous demandons le soutien du ministère de la culture via la direction du fonds d’Aide à la culture ». Propos recueils par Rodéric Dèdègnonhou, journaliste au quotidien "Nokoué"

jeudi 6 août 2009

REVELATION SPIRITUELLE SUR LA PRESIDENTIELLE DE 2016: << Patrice Talon est un envoyé de Dieu » dixit Christophe Adandédjan

Le révélateur spirituel, M. Christophe  Joseph Adandédjan a donné une conférence de presse, ce jeudi, à Cococodji, pour annoncer que le candidat Patrice Talon est « un envoyé de Dieu » pour sauver le peuple béninois.


La venue du candidat Patrice Talon sur la scène politique, selon M. Christophe  Joseph Adandédjan n’est pas un fait du hasard, au contraire, Dieu tient à l’utiliser pour libérer le peuple béninoise de la situation relative à la pauvreté, a –t-il justifié.
Pour luinous devons cultiver l’esprit du pardon et de la réconciliation  en cette période très sensible au Bénin afin que le peuple continue de vivre dans la paix et la concorde.
Parlant du second tour des élections présidentielles, il a exhorté  le peuple à rester éveillé pour ne pas tomber dans les iniquités de la classe  politique. Cela n’arrive pas qu’aux autres, a-t-il insisté avant de prier le peuple béninois de garder la patience.Par ailleurs, le réseau patriote des conducteurs de taxi –moto soutenant, Patrice Talon se dit prêt à aller jusqu’au bout en votant massivement le 20 mars prochain pour leur leader national. 

vendredi 13 mars 2009

03ème édition du Salon international des poètes francophones au Bénin (Sipoef)

La fête poétique ouvre ses festivités officielles demain Dans 24 heures le Centre culturel français de Cotonou et à la maison de la francophonie de Cotonou seront sous les feux de la rampe des manifestations de la 03ème édition du Salon international des poètes francophones au Bénin (Sipoef). Amine Laourou, initiateur du Sipoef et ses collaborateurs continuent de mettre les bouchées doubles afin que l’édition de cette année soit une parfaite réussite. Après la descente de Romain Pollender du Québec au Bénin comme le premier poète étranger, plus d’une dizaine ont encore foulé le sol béninois. Presque tous les poètes étrangers invités pour 03ème édition du Salon international des poètes francophones au Bénin (Sipoef) ont répondu à l’appel de Amine Laourou. Ils séjournent depuis quelques jours dans des hôtels de cotonou. Au nombre de ceux –ci, Danielle Fournier retient ici l’attention. D’origine québécoise, elle a été accueillie le mardi dernier à cotonou. Danielle Fournier est invitée au Bénin par Amine Laourou afin de partager ses expériences en de poésies avec ses pairs d’ici et d’ailleurs. Directrice littéraire des éditions de l’Hexagone, Montréal ; Danielle Fournier est enseignante dans plusieurs universités de la France et auteure de plusieurs œuvres littéraires. La quadragénaire est très émue de sa venue au Bénin car, selon elle « c’est un grand plaisir de découvrir l’Afrique à travers le Bénin ».
Danielle Fournier,poète québécoise
En effet, la promenade poétique va ouvrir ses festivités officielles demain au ccf de cotonou. Elle drainera d’éminentes personnalités du monde littéraire béninois et d’ailleurs. Cet évènement qui aura lieu du 02 au 07 mars prochain permettra aux festivaliers, aux publics béninois et d’ailleurs de découvrir les textes des poètes invités et qui seront exposés au Ccf à la Maison de la francophonie. Plusieurs festivaliers sont attendus à ce rendez-vous poétique. Il s’agit de Philip Laval (France), Bruno Doucey (France), Louis Bertholom (France), Benjamin Franz (Haïti/Québec) Jean-Marc Zankpin (Côte d’Ivoire), Amadou Lamine Sall (Sénégal), Danielle Fournier (Québec/Canada), Amadou Elimane Kane (Sénégal), Tahar Bekri (Tunisie), Farah Abdel Sater (Liban), Sophie Heidi Kam (Burkina-Faso), Romain Pollender (Québec/Canada), Damien Sleepters (Belgique), Nicole Cage-Florentiny (Martinique), Lambert Schlechter (Luxembourg), Corinne Larochelle (Québec/Canada), Tahar Bekri (Tunisie), Pascal Rébétez (Suisse), Françoise Coulmin (France), Stéphane Despatie (Québec/Canada), Jacques Kupfer (Suisse), Gary Klang (Haïti/Québec), Claudine Bertrand (Québec/Canada), Angèle Bassolé (Burkina-Faso/Côte d’Ivoire), Paul Dakeyo (Cameroun), Fernando d’Almeida (Bénino-Camerounais), Mona Latif Ghattas (Égypte/Canada), Andrée Lacelle (Ontario/Canada), Cai Tianxian (Chine), Mohamed-Omar (Maroc) et l’ensemble des écrivains poètes béninois tels que : Nouréini Tidjani-Serpos, Mahugnon Kapko, Jérôme Carlos, Louis-Mesmin Glèlè, Henri D. Hessou, Eric-Hector Houkpè, Dieudonné Adingbossou, Guy Ernest Kao, Eugène Gbededji, Alphonse Gbaguidi, Camille Amouro, Florent Hessou, Constantin Amoussou ...Etc. Par ailleurs des ateliers de traduction, d’écriture, de formation des poètes et étudiants sans oublier la projection vidéo retraçant la vie et l’œuvre de Senghor meubleront les festivités du Sipoef. Le thème principal du Sipoef édition 2009 est «En rires» .A travers cette thématique , Amine Laourou veut stimuler la promotion de l’éducation artistique, sensibiliser les jeunes générations à la journée mondiale de la poésie et enfin offrir des prix d’encouragement aux jeunes poètes. A noter que ce jour qu’une rencontre entre poète d’expression française et professeurs traducteurs Fon, Yoruba, Mina, Gun, Dendi, Bariba. Maison de la francophonie aura au ccf de Cotonou dans l’après midi. Poèmes de Danielle Fournier Soie s’éveille endormie, ne cesse de vouloir renouer avec son rêve. elle descend au jardin, dans la lumière du petit matin. Elle pousse jusqu'à la fontaine l’illisible, écran du songe où s’écrivent ses nuits déportées. Elle touche à son ventre, reconnaît la blessure, hurle non à cette heure revenue Non, je n’appréhende rien du saisissement de l’heure quand me revient votre voix ; ni ne m’effraie de cette promenade autour de votre corps, à l’arbre appuyé je reprends l’écriture de cette histoire en la présence des montagnes. de l’eau. de l’eau pour arriver à la terre et sortir des Ténèbres et de la poussière. de l’eau, de l’eau. je n’évite aucune route, aussi sombre, éclairée ou graffignée par les enfants de la nuit, les vêtements en loques. de l’eau. de l’eau pour accueillir les paroles secrètes, serrées au fond de la chair : les ongles entaillent les paumes Cachés dans la forêt, le jour entre dans leurs yeux, autour d’eux, leur langue a gardé le goût de la brûlure. Ils se sont refusés aux revenants Pour me désappartenir, j’avance sur des sables pesants et ne peux rien y faire cela est écrit Extrait de Des mots effleurés de lumière, Danielle Fournier Montréal. Publié au journal "Nokoué" du Bénin,le 03Mars 2009

Spectacle déambulatoire «Parade de Perruque voitures» du plasticien Meschac Gaba

Une création pour moderniser les masques «Guêlèdè» selon le public Un immense nuage de poussière dans lequel on distingue une foule nombreuse qui converge et se transforme en un flot ininterrompu dans les grandes artères de la capitale économique du Bénin (Cotonou). C’est le spectacle déambulatoire «Parade de perruques voitures» de l’artiste plasticien Meschac Gaba qui a démarré ses hostilités au cœur de la ville de Cotonou : Place de l’étoile Rouge. Regards interrogatifs et curiosités sont les faits empiriques qui attirent l’attention des usagers des diverses artères parcourues hier à Cotonou. La population Cotonoise et environ ont vécu une nouvelle fois les moments spectaculaires en ce qui concerne les arts plastiques. Après le spectacle déambulatoire «Awobobo» du plasticien Dominique Zinkpè en avril dernier lors des manifestations du Fitheb, Meschac Gaba revient à la charge avec un nouveau concept. Intitulée «Parade de perruques voitures», cette nouvelle création de Meschac Gaba a fait le tour de diverses artères de la ville de Cotonou. En effet, seize (16) personnes en uniforme blanc ont porté chacune sur leur tête des perruques en voiture. Chaque œuvre portée a sa spécificité dans le choix de la couleur des mèches et des formes de voitures inspirées par Meschac Gaba. Sous la ballade musicale, les personnes ciblées ont fait le tour de Cotonou en suivant des itinéraires précis. La première étape de la parade a pour itinéraire l’axe Etoile rouge- passerelle de Cadjèhoun, Haie vive- place des Martyrs de Cotonou, tandis la deuxième a laissé défiler les mannequins sur les tronçons Zongo-Jonquet et place Lénine – Fidjrossè. A travers cette parade, le plasticien Meschac Gaba tient à nouer une relation particulière entre les créateurs et le public, mais également exposer le rapport, de plaisir que les artistes entretiennent avec leur travail.
A noter que le public béninois a assimilé les nouvelles créatures de Meschac Gaba aux masques traditionnels du Bénin dénommées «Guêlèdè modernisé». Nouvelle philosophie qui pourrait peut-être poussée Meschac Gaba à d’autres inspirations pour bien peaufiner cette aventure. Meschac Gaba confirme ce rapprochement du public en murmurant «les sculptures tresses font partie de ces nouveaux objets inspirés de la tradition et de la modernité pour faire innover la création béninoise ou universelle». Le spectacle déambulatoire «Parade de perruques voitures» a été filmé pour la réalisation d’un documentaire. Ce dernier sera diffusé dans d’autres pays notamment en Afrique du Sud a souligné l’artiste. En vue de permettre à la population d’être en contact avec ses œuvres, Meschac Gaba projette une nouvelle parade pour le 20 décembre prochain. Celle-ci prendra les axes tels que : parc de Sèmè- Ganhi et le Palais des congrès de Cotonou -Centre international des conférences. Rappelons que Meschac Gaba est un artiste plasticien béninois résident en Hollande. Ses grandes créations font de lui un plasticien international. Il a réalisé ces genres de parade un peu partout dans le monde mais avec le concept de «Building» façonnée en perruques. La différence est que celle-ci a été réalisée en forme de voiture. Un simple regard illustre tout le travail de dextérité de ce grand artiste africain. Publié au journal quotidien « Nokoué » du Bénin, le 11Janvier 2009

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...