jeudi 17 mars 2011

Interview de « Yvette Israël Kouamé », présidente de l’Ong « Louange des nations »: « La pluie de ce jour a purifié le Bénin de toute sorte de mauvai

Artisane de paix, Yvette Israël Kouamé, présidente de l’Ong « Louange des nations n’a jamais cessé de se battre pour accomplir les missions de Dieu à travers ses nombreuses dans plusieurs pays du monde. Elle a organisé en Février dernier, deux jours d’intenses prières de paix en marge des élections présidentielles du Bénin. Yvette Israël Kouamé, à travers cette interview revient sur cette organisation.
Quelles sont vos impressions, quand la 01ère journée des prières été perturbée par une forte précipitation ce 18 février dernier ? « Je dirai plutôt que le pari a été gagné. C'était quelque chose de positif. Cette pluie qui s’est abattue a été une bénédiction pour le pays. Il faut avoir un entendement spirituel pour comprendre que la pluie du vendredi 18 février a nettoyé le sol du Bénin et plus particulièrement le sol de Cotonou. Les autels maléfiques qui y ont été bâtis, les incantations, les libations, les imprécations et les malédictions ont été tous nettoyés. Le premier jour, vendredi, malgré cette pluie battante, les fidèles se sont mis à genoux. Dès les premières gouttes de pluie, les gens se sont prosternés sans que quelqu’un le leur demande. Je dis bravo au chantre Sem Dossou qui a tenu le peuple de Dieu en haleine avec sa trompette, cette partie a été très pathétique. En effet, à cause de la pluie, il n’y avait plus d’électricité. Nous avons travaillé sans sonorisation et sans micro. Le peuple a répondu massivement à ce rendez-vous. Nous avons "fait Jéricho" autour de la place et au septième tour, nous avons proclamé la victoire du Seigneur Jésus-Christ sur le Bénin. Nous avons proclamé la Seigneurie du Christ sur le Bénin et des paroles prophétiques sur le Bénin. Ce "Jéricho" était une victoire totale sur ceux qui voulaient que le Bénin traverse une période de trouble. Nous avons fait la repentance pour toutes les couches de la population et tous les secteurs d’activité. Nous avons prié pour l’Unité du Corps de Christ au Bénin. Nous avons par ailleurs, prié pour les quatorze candidats, avec une ferveur particulière pour le Chef de l’Etat toujours en exercice. Car la paix au Bénin dépend en grande partie de lui et de sa sagesse. En effet, il faut de la sagesse pour conduire les élections. Nous avons proclamé la prospérité sur le Bénin afin que les investisseurs viennent à flot dans le pays. La repentance a été faite sur la base de Jérémie chap. 5 verset en remplaçant à chaque fois Jérusalem par Bénin. S’il existe un seul homme juste qui intercède à Cotonou, Dieu pardonnera à Cotonou ses péchés et il guérira le Bénin. Or nous croyons fermement que ce jour là, il y avait plus d’un juste à ce rendez-vous. Le dimanche, plusieurs chantres de Dieu ont répondu présents à la grande soirée de Louange et d’Adoration. La soirée a été clôturée par une prière prophétique dite par la présidente de l’Ong, l’Evangéliste Yvette Israël Kouamé Dagba avec une onction particulière. Nous sommes persuadés que Dieu a entendu notre prière. La pluie vendredi 18 février a purifié le Bénin de tout esprit de haine et de guerre en période électorale ». D’aucuns disent que le Bénin n’a pas besoin de la prière pour consolider sa démocratie. Dites-nous les retombées de ces deux jours de prières sur la nation béninoise ?
« Nous avons prié pour que Dieu donne aux candidats, comme il l'a fait à Salomon, la sagesse de diriger le peuple. Nous sommes convaincus que quelque chose va se passer au cours des élections présidentielles et législatives de 2011. La campagne électorale se passera dans l’amour et non la haine. Et les élections se dérouleront dans une ambiance festive ». Quelle est la prochaine destination de l’Ong « Louange des nations » après celle-ci ? « Nous demeurons quelques jours au Bénin pour soutenir le peuple béninois par les prières. Il y a une équipe d’une demi-douzaine de personnes qui prient nuit et jour. Nous ne sommes pas venus juste pour proclamer la paix au Bénin. Même si certains pensent que le Bénin n’a pas besoin de prière, nous nous pensons plutôt que c’est Dieu qui établit les rois. Celui qui sera Président, Dieu le sait déjà. Après le Bénin, nous préparons l’anniversaire de l’Ong « Louange des Nations » qui aura 7 ans en juin 2011. Sept, c’est le chiffre de la perfection. En plus, Août prochain, c’est la fin du jubilé. Pour ce faire, nous souhaiterions réaliser un programme bien rempli pour ces deux événements. Nous avons la conviction que Dieu a déjà fait de très grandes choses pour le Bénin. Nous reviendrons après les élections pour une action de grâce à Dieu. Ce sera l’occasion de dire merci à Dieu pour la paix qu’il aurait accordée au Bénin. Plusieurs pays africains vont passer par les urnes en 2011, aussi, nous sommes sollicités pour aller prier pour les élections apaisées dans quelques pays d’Afrique ». Vos conseils à l’endroit de la nation béninoise pour qui, vous vous êtes déplacés de la Côte d’Ivoire ! « Je dirai tout simplement que chaque béninois sache que se sont les frères et les sœurs qui constituent la nation béninoise. Ce ne sont pas des ennemis. Après les élections, la vie continue. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas eu les mêmes candidats que nous serons des ennemis. Que la paix demeure sur le Bénin, et que vive la démocratie au Bénin. Que Dieu bénisse le peuple béninois et le Bénin ». Propos recueillis par Rodéric Dèdègnonhou (Nokoué) et Victorin Fassinou (Presse du Jour)

Œuvre sociale au Bénin : Une ONG béninoise au chevet des démunis de l’occident.

Le siège de la fondation « Zinsou » de Cotonou a abrité le 12 février dernier, une conférence de presse des membres fondateurs de l’Ong « Solidarité béninoise pour occidentaux en péril » ; afin de dévoiler les enjeux de leur initiative. Le plasticien Romuald Hazoumè et les deux comédiens Joël Lokossou et Sophie Mètinhoué sont les trois béninois qui ont désormais choisi de porter un regard d’amour envers les démunis de l’occident. Selon ces membres de l’Ong « Solidarité béninoise pour occidentaux en péril », la précarité sévit également plusieurs personnes en occident à travers le taux de chômage, les sans domiciles fixes et l’accès difficile au repas quotidien. Pour Romuald Hazoumè, président de l’Ong, il s’agit des situations difficiles qui leur ont permises de venir en aide aux occidentaux. A travers leur engagement de montrer le phénomène inverse, les membres de l’Ong « Solidarité béninoise pour occidentaux en péril » tiennent collecter les fonds au Bénin afin d’atteindre leurs objectifs. A en croire Romuald Hazoumè, la meilleure stratégie d’associer tout le peuple béninois est de choisir des icônes de la culture béninoise ; qui passeront sur des lieux précis pour collecter les fonds. Des partenaires locaux seront aussi impliqués dans cette démarche de sauver les démunis de l’occident a ajouté Romuald Hazoumè. Par Rodéric Dèdègnonhou

mercredi 15 septembre 2010

Exposition d'arts plastiques: "Fenêtre"la nouvelle installation de Benjamin Déguenon

Jeune plasticien béninois, Benjamin Déguenon se prépare activement pour exposer ses nouvelles créations à la galerie « Farafina » de Cotonou, sise au quartier Haie vive. Le vernissage de cette aventure d’arts plastiques aura lieu dans la matinée du samedi prochain en présence de plusieurs invités. Benjamin Déguenon, donne ici quelques précisions sur la teneur de cette exposition.
Du 22 au 29 mai prochain, la galerie « Farafina » sera plongée dans un décor hallucinant de questionnements, de joies et de souvenirs. Et ceci, à travers les œuvres du plasticien béninois Benjamin Déguenon, dont le style de création a connu une évolution. Unissant matériels de récupérations tels que : tôles, tissus, pointes, boîtes de conserves, peintures, acryliques, couleurs vives, bois blancs, assemblage de cuivre et d’émaille ; Benjamin Déguenon veut emporter les visiteurs dans un univers de « fenêtre ». Il s’agit concrètement, selon cet artiste d’explorer les faits empiriques pour redonner sens à certaines réalités du passé. Le titre « fenêtre », qu’il donne à cette exposition est une installation qui parle en partie de la maltraitance des enfants orphelins, déshérités, placés sous tutelles ou déplacés de guerre. A travers des poupées ligotées par des fils en relief, Benjamin exprime sa compassion envers ses enfants. L’autre partie de l’installation est consacrée à une quinzaine de tableaux sous forme d’écran où sont défilées les diverses difficultés des enfants opprimés. Par ailleurs, ce jeune talentueux de la scène des arts plastiques du Bénin a jeté un regard vivant sur les pagnes africains où les significations des dessins réalisés sur ces pagnes retrouveront leurs lettres de noblesse au cours de la cérémonie du vernissage.

mardi 14 septembre 2010

Trois questions à Claudine Bertrand, ambassadrice du Sipoef:"Le Sipoef est devenu pour moi;une seconde peau..."

D’origine québécoise, Claudine Bertrand est l’une des prestigieuses poètes invitées ; pour participer aux manifestations socioculturelles de la 04ème édition du Salon international des poètes francophones du Bénin (Sipoef). Enseignante au lycée de la poésie française et internationale de Québec, Claudine Bertrand séjourne au Bénin depuis le 16 février dernier afin d’apporter sa touche à cet évènement. Animatrice d’émission culturelle à la radio de Québec, Claudine Bertrand fait ici un tour d’horizon sur le lien entre sa personne et le Sipoef. Entretien. Claudine Bertrand, que représente le Sipoef pour vous ?
« Sourire ! C’est un évènement d’envergure internationale qui ouvre des portes sur la littérature africaine. Celle-ci est mal connue au Québec. Et du fait que j’y participe ; j’apporte quelque chose de dimensions larges lors de mes rencontres. Le Salon international des poètes francophones du Bénin est un carrefour de rencontre d’une vingtaine de poètes francophones des cinq continents. » En tant qu’ambassadrice du Sipoef, quelle est votre partition pour pérenniser cet évènement ? « Par les différentes activités et actions qu’on a mis sur pied, que ça soit au Québec ou ailleurs lors de mes voyages ; le Sipoef est devenu pour moi ; une seconde peau. Au fond, il me colle à la peau. En parcourant la littérature béninoise, Amine Laourou et moi ; nous avons décidé de réaliser une revue dénommée « Les grandes voix francophones ». Le premier numéro de la revue sera lancé mardi prochain. La revue fera l’éloge de tous les poètes qui ont participés à la dernière édition du Sipoef. Elle sera rééditée chaque année. Egalement ; la présentation des 50 ans d’histoires de la littérature béninoise sera une réalité. Il s’agit en fait là, de la diffusion et de la promotion de la culture d’ici par le biais de la poésie. De là, je pense aller à la rencontre de l’autre pour sortir de l’isolement en vue d’en parler dans les écoles, sur des chaînes de radios et de journaux. Pour moi, le Sipoef devrait être pérennisé, resté quelque chose de durable d’années en années. Il faut trouver des moyens de l’autre côté de l’océan pour y arriver avec Amine. Ce sont ces activités constantes qu’on peut organiser. Il est important que ce lien soit maintenu de façon permanente, comme le salon du livre de Montréal édition 2009 où nous avons invité Amine et Florent Couao Zotti pour représenter le Bénin autour du livre , discussions, échanges …etc. » Quel est le lien qui se prolifère entre les écoliers béninois et le poète que vous êtes ? « C’est ma 02ème fois que je viens au Bénin. L’année dernière, j’ai rencontré dans des écoles du Bénin, des jeunes très passionnés par la poésie. Il faut dire le contact avec eux a été favorisant. C’est ainsi qu’on a créé un projet en leur faveur. Intitulé « Prix Claudine Bertrand » ; le projet consistera à encourager et stimuler l’imaginaire chez les jeunes enfants. Ces derniers seront récompensés à travers leurs meilleures créations. Egalement les textes gagnants seront publiés dans la revue mouvances.ca dont je suis l’initiatrice. Il s’agit là d’inciter les écoles à faire participer leurs élèves à ce concours. » Propos recueillis par Rodéric Dèdègnonhou

mercredi 18 août 2010

Pour assurer la promotion de son nouvel album : Edwige Vicentia DADE alias Vince descend à Cotonou mercredi prochain

La promotion des œuvres phonographiques constitue une étape décisive dans la vie des artistes chanteurs. Elle montre non seulement le travail réalisé par l’artiste et aussi son talent de gagner la confiance de la masse. Il s’agit également d’une ouverture pour l’artiste afin de décrocher des contrats de spectacles et festivals. Voilà, quelques visions ; qui ont motivé sans doute la chanteuse béninoise, Edwige Vicentia DADE alias Vince ; de revenir au bercail pour assurer la promotion de son poupon musical durant sa période de vacances à Cotonou.
Les mélomanes béninois vont accueillir en grande pompe la chanteuse béninoise Edwige Vicentia DADE alias Vince, mercredi prochain à l’aéroport international Bernardin cardinal Gantin de Cotonou. Résidente en France, la chanteuse va passer quelques séjours au bercail afin de révéler aux béninois ; tout son charme musical. Guitariste, pianiste, auteure, compositrice et productrice ; Vince s’était mise à écrire les morceaux de ce livre sonore en 2002. Evoluant en carrière solo, la chanteuse vient d’étoffer son tube .Baptisé « Saches que », l’œuvre est une compilation de douze titres. Oscillant entre des sonorités rythmiques inspirées de l’afro, zouk, Dance et Soul ; le tempérament vocal de Vince est à la incendiaire, doux et original. Tout à faire reconnaissable, les jolies mélodies de Vince soulignent l’ampleur de sa gorge captivante et accrochante. Affection, émotion, compassion accompagnent ses chansons dont la thématique est amour, bonheur et la vie de tous les jours. Les 12 titres ont étés ficelés avec la participation de musiciens chevronnés tels que maker Dominique Gengoul, Patricia Aubou, Marie Céline Chrone, Talina, Richard Flash, Jean Pierre Zabulon, Assou et Sevi du Togo.
Quelques notes sur l’artiste Née à Cotonou en république du Bénin, Edwige Vicentia DADE alias Vince est issue d’une famille que la tradition a toujours accompagnée en 1974 mais le modernisme la poursuit. L’amour du chant lui vient à l’âge de 12 ans à l’internat de Pobè auprès des bonnes sœurs dans une chorale. Peu de temps après, elle intègre un autre groupe de chorale, celui des jeunes de zogbo, de mènontin. Elle arrête ses études en classe de terminal pour une formation d’esthétique et obtiendra son CAP en esthétique dans une école BELGE à Cotonou en 1995. Mais l’amour de la musique la dévorait toujours et elle gagne le droit de s’adonner à cette passion qui la poursuit : La musique. Ce premier essaie phonographique gagnera le cœur de beaucoup de mélomanes. Par Rodéric Dèdègnonhou

mardi 9 février 2010

Medécine traditionnelle chinoise: Hu-Hui dévoile les remèdes de plusieurs maux.

La présentation de la troisième communication du professeur de la médecine Hu-Hui a été effective ; hier au centre culturel chinois de Cotonou. La tribune s’était portée sur quelques méthodes pratiques de la médecine traditionnelle chinoise.
Réunissant chercheurs, étudiants et acteurs de la santé ; la communication du professeur de la médecine Hu-Hui a édifié l’assistance sur quelques méthodes pratiques de la médecine traditionnelle chinoise. Après avoir rappelé des notions pratiques sur la médecine traditionnelle chinoise telles que : l’acupuncture, la ventouse et la moxibustion ; Hu-Hui a axé son exposée sur des méthodes pratiques de la médecine traditionnelle chinoise. Selon Hu-Hui ; l’organisme de l’homme est constitué de plusieurs réseaux dont la finalité converge en un même point. C’est par la méthode de l’acupuncture que la médecine traditionnelle chinoise essaye de diagnostiquer les maux des malades. Cette méthode pratique examine dans l’organisme 361 points afin d’apporter de remèdes aux malades. La moxibustion est pratiquée de façon directe et indirecte à travers le jus de gingembre, ail etc. Elle s’applique sur les parties douloureuses de la peau. Parlant de la ventouse, Hu-Hui a fait savoir qu’elle est utilisée de la même manière que la moxibustion sauf que la ventouse s’applique sur des verres. A noter que Hu-Hui a fait l’expérience pratique de son exposée sur des personnes de l’auditoire.

lundi 23 novembre 2009

Spectacle déambulatoire sur le phénomène dun réchauffement climatique:Méshac Gaba montre des impacts du CO2 de cotonou

Les dangers du changement climatique ou du réchauffement climatique n’épargnent aucun pays du monde entier. Puisque l’environnement est le seul héritage commun au monde, il subit des modifications auxquelles, l’homme demeure le principal auteur. Ces changements quotidiens sont à l’origine des gaz à effet de serre dont le plus important élément est le dioxyde de carbone (CO2). La population béninoise, notamment celle de la ville de Cotonou est en contact permanent avec cette composante nocive qui dégrade l’environnement. C’est au regard de ce fait empirique, que le plasticien béninois de renom international Meshac Gaba a effectué samedi dernier un spectacle déambuloire sur le phénomène du réchauffement climatique, notamment le CO2. Au delà de pointer du bout du doigt cette réalité du Bénin ; le principal objectif de l’artiste à travers cet évènement est de présenter à la communauté internationale ce travail au cours du sommet sur le réchauffement climatique ; qui aura lieu le 07décembre prochain à Copenhague en Danemark.
Le choix de la ville de Cotonou n’est pas du hasard pour le plasticien Meshac Gaba. Vitrine du Bénin, Cotonou regorge de la plus grande poussée démographique où une kyrielle d’activités est menée. L’activité de tous les regards dans cette capitale économique se réduit aux conducteurs de taxi –motos. Ces derniers polluent au quotidien l’environnement à travers l’usage de l’essence frelaté, malgré la présence des stations. En effet, le spectacle déambulatoire sur le phénomène du réchauffement climatique de Meshac Gaba a sillonné des artères de la ville de Cotonou. Mobilisant une centaine de conducteurs de taxi –motos, habillés en maillots jaune avec un cache nez griffé (CO2) ; la procession a débuté du carrefour Dédopko à Akpakpa pour atterrir sur l’esplanade du stade de l’amitié via carrefour st Michel et place de l’étoile rouge. Evènement de tous les regards dans la ville de Cotonou à eu lieu samedi dernier. Les conducteurs de taxi-motos identifiés ont remis les cache- nez au plasticien. Ensuite le nettoyage proprement dit a commencé. Il s’agit d’enlever des traces noires de fumée mélangée à la sueur. Cela représente pour Meshac Gaba les tâches de survie, de souffrance et de la fumée polluée qu’on inhale à travers le nez. Le plasticien confie que « C’est une manière de faire réfléchir les conducteurs de zémidjans et les habitants de Cotonou sur le phénomène de CO2 qui pollue notre environnement. Et en même temps, cela fait penser au réchauffement climatique. » L’ampleur de la pollution à Cotonou, selon Meshac Gaba. « Au Bénin, à cause du chômage et de la réorganisation structurelle, le phénomène de pollution par le CO2 est né dans les année 80. Créé par les fonctionnaires du gouvernement qui ont perdu leurs emplois et sont devenus des chômeurs, ils rentrent dans une nouvelle vie comme des chauffeurs de taxi moto. Cette situation a aussi touché des désoeuvrés, parce qu'il leur permet de gagner de l’argent et prendre en charge leurs familles. Le problème de chômage a donc été réglé mais a engendré le problème de la pollution. C'est un problème crucial que le gouvernement du Bénin n'a pas été capable de résoudre depuis toujours. Au contraire, un grand nombre de paysans ont commencé à laisser leurs terres et viennent en ville pour devenir chauffeur de taxi moto qui a l'air d'être un travail facile mais en réalité un travail très fatiguant et dangereux, parce que beaucoup d'accidents de rue en découlent. Leur seul problème est d’apporter de l'argent à leurs familles et d’être capable d'acheter de la nourriture. Les taxis moto utilisés, communément appelés corbillard, pour cette affaire sont principalement d'occasion, importés du Japon ou d'Asie. Ils sont achetés par les riches, et les conducteurs pauvres louent ceux-ci pour approximativement 1000 à 1500 CFA par jour (1000 CFA égale à 5 EUR). Les chauffeurs de taxi moto gagnent entre 3000 ou 4000 f CFA par jour, et après avoir payé la location au propriétaire, le reste de l'argent leur revient. Certainement dans un pays où le salaire de base est de 30.000 a 40.000 CFA par mois et où il n'y a pas beaucoup de travail, conduire le taxi moto est une forme de travail attirant et nécessaire, simplement parce qu'il n'y a aucune autre alternative. Nous pensons que ce type de travail diminue le vol dans la société béninoise, mais pollue en même temps, parce que les motos taxi sont vieux, ils roulent avec du carburant frelaté qui vient de Nigeria, amenés par des contrebandiers. Les revendeurs disposent du carburant dans des bidons en plastique et des bouteilles pour la vente. Ce commerce est tenu par la même classe sociale. Au-dessus de tout, la vente de l’essence est principalement fait par les femmes, parce qu'elles ne peuvent pas conduire les taxi moto, elles peuvent être agressées par des clients qui ne veulent pas payer la course. C'est un travail plein de risques. C'est pourquoi les femmes préfèrent vendre l'essence. Même les gens handicapés s'impliquent dans le commerce illégal d'essence malpropre, en adaptant sur de vieux scooter Vespa des réservoirs à essence agrandie, comme un side-car où ils s'asseyent dessus et conduise comme sur une chaise roulante. Conduire ce genre d’engin cause au conducteur handicapé quelquefois des incendies. Par suite de l'essence malpropre qui est riche de CO2 la ville de Cotonou y compris ses habitants sont pollués lourdement. La plupart des gens tels que les femmes de maison, les écoliers, et les femmes qui portent des enfants sur leur dos, utilisent ce genre de transport, mais aussi les touristes européens font partie du jeu, parce que c'est une forme de transport dans la ville. » La pollution, une responsabilité partagée selon Gaba « La ville de Cotonou est continuellement couverte par un brouillard brumeux gris causé par les fumées polluantes de milliers de moteur de taxi moto et la fumée de voitures d'occasion utilisées pour la plupart par les gens plus riche. Nous appelons ces voitures 'Venues de France' ou ' Venues d'Europe', ce qui signifie la poubelle de l’un est la fortune de l’autre. Béninois, libanais et plusieurs européens sont impliqués dans cette affaire de la pollution. La plupart des voitures utilisent aussi l'essence malpropre du Nigeria. C'est un problème de survie et un problème crucial pour le gouvernement du Bénin. Si les habitants de la ville de Cotonou avaient les moyens de faire d'autres choses, ils ne s'impliqueraient pas dans cette affaire. Aussi si l'Etat avait les moyens d'arranger un transport public propre, les habitants de la ville n'utiliseraient pas ce genre de moyen polluant. Nous pouvons regarder aussi ceci comme un problème de pauvreté. Pour diminuer la pollution, le gouvernement a introduit l'impôt du carbone ou ' les taxes' de la fumée comme les gens l'appellent au Bénin. Mais cela n'a rien changé à cause de la corruption qui est un autre problème difficile. Après l'arrivée des micros crédits, pour encourager le développement et décourager la pollution, les prêteurs ont essayé d'améliorer ceci en encourageant le Taxi moto Éco, en utilisant de nouvelles motos. L'argent est prêté aux conducteurs de taxi moto, en leur permettant de devenir les propriétaires, mais l’Etat n'a pas été capable d'arrêter le problème de l'essence illégale malpropre qui vient du Nigeria. Le gouvernement a fait appel aux prêteurs pour installer de petites stations d'essence propre pour les petits vendeurs d'essence malpropre. Mais malheureusement cela n'a pas aussi arrêté l'affaire de la contrebande d'essence polluée, parce que les petits vendeurs n'ont pas les moyens demandés par les prêteurs pour commencer une affaire d’essence propre. Donc l'affaire de la pollution avec le taxi moto s’est répandue à travers l’Afrique de l’Ouest à cause du manque de travail qui se développe de plus en plus dans le monde. Les taxi moto et leurs clients sont conscients du fait que la fumée émise par les motos peut les rendre malade, il peut leur donner le cancer ou la pneumonie, mais apparemment ils préfèrent souffrir que mourir de faim. Le phénomène de la pollution se retrouve sous d’autres formes dans les grands pays industrialisés où les gens sont conscients du danger, mais ne peuvent pas l’arrêter à cause de l'économie. Ils ont proposé le réduire avec beaucoup de solutions. » Par Rodéric Dèdègnonhou

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...