vendredi 11 mai 2012

La Consortium biennale : « La première liste des artistes doit sortir d’ici le mois de mai prochain» dixit M. Abdellah Karroum

En fin de mission au Bénin, les experts chargés d’étudier la faisabilité de l’organisation de la biennale, M. Abdellah Karroum, commissaire d’exposition indépendant et Mme Lucie Touya, chargée de mission arts visuels-département des échanges et coopérations artistiques ont rencontré les hommes des médias pour faire le point des travaux. C’était vendredi dernier au domicile du plasticien Dominique Zinpkè. (13 février 2012)

M. Abdellah Karroum
 Après cinq jours de travaux, les experts en mission pour les préparatifs de la Consortium biennale sont revenus à la charge pour faire le bilan des descentes effectuées dans plusieurs lieux culturels du pays. Selon M. Dominique Zinpkè, l’édition 2012 de la biennale aura lieu de novembre 2012 à janvier 2013. Il s’agit d’une ambition qui a pour objectif de montrer des artistes contemporains aussi bien du Bénin, de la sous région et également des artistes internationaux. « Pour travailler et réussir à montrer des expositions autour de la peinture, de la sculpture, de la vidéo, la performance nous avons pensé investir plusieurs villes du Bénin. Cette mission a permis de cibler des endroits précis où se déroulera l’évènement. La ville de Cotonou sera le poumon avec notamment l’exposition internationale, qui interviendra en correspondance avec les autres expositions. Pour Porto Novo, nous sommes entrain de faire les repérages pour trouver l’endroit adéquat pour faire cet évènement. Des acteurs culturels de chaque ville vont aussi organiser des évènements qui seront en diapason avec la thématique du commissaire et constituer ainsi l’ensemble du projet. Donc, nous allons investir la ville de Cotonou, Porto Novo, Ouidah, et Parakou au travers des différents espaces culturels mais également au travers de différents lieux publics. On n’a pas fini de choisir tous les lieux mais je parie que le commissaire fera tout pour situer les lieux des festivités. Pour un évènement de ce genre, il faut des professionnels pour organiser les choses. Raison pour laquelle nous avons sollicité un commissaire d’exposition pour assurer la direction artistique de la Biennale, regarder la scène artistique du Bénin en lien et en correspondance avec la scène artistique internationale. Il faut noter que, pour cette édition trois structures culturelles se sont mis ensemble pour créer un consortium chargé de coordonner la biennale sous ma présidence » a partagé M. Dominique Zinpkè.
A en croire M. Abdellah Karroum « La scène béninoise est très active et dynamique : c’est la première impression. Les artistes se plaignent du manque de salles. Je ne suis pas venu avec des propositions. Mais je veux m’inspirer du potentiel de création artistique du Bénin pour réaliser le projet. L’important est de créer un projet d’exposition qui s’inspire du potentiel créatif présent ici. J’ai adopté cette démarche dans plusieurs villes dans le monde. Nous allons inventer les lieux à partir des œuvres. La première liste des artistes doit sortir d’ici le mois de mai prochain, le format de l’exposition sera annoncé à la presse dans quelques semaines».





Mme Lucie Touya
Pour Mme Lucie Touya, chargée de mission pour les arts visuels à l’Institut français de Paris, l’Institut français est partenaire de la biennale avec l’ambassade de France au Bénin et de l’Institut français du Cotonou. « Nous travaillons ensemble pour soutenir la scène artistique locale. Je suis venue au Bénin pour confirmer et annoncer notre soutien pour 150 mille Euros pour la biennale du Bénin. J’ai rencontré évidemment les partenaires du Bénin tels que le Consortium avec qui nous sommes en partenariat, le ministère de la Culture, l’Union européenne et les différents opérateurs économiques. L’Institut français et l’ambassade se sont intéressés au projet parce qu’il y a un potentiel très fort de la créativité artistique malgré l’inexistence d’écoles d’arts au Bénin. Il faut renforcer cet acquis à travers ce projet afin d’hisser le Bénin », a-t-elle poursuivi. A rappeler que, dans la capitale économique du Bénin, qu’est la ville de Cotonou, ces experts ont eu le privilège de rencontrer les animateurs des lieux tels que : l’atelier de Zinkpè, la médiathèque des Diasporas, l’Espace Tchif, le siège du Fitheb, la Fondation Zinsou, l’Institut français du Bénin, le Centre Culturel Arttistik Africa, l’Espace Adjadi etc. Dans la ville de Ouidah, la délégation a parcouru des sites tels que le musée d’histoire ou la maison de la culture. Parlant de la ville de Porto-Novo, les experts ont également visité mercredi dernier l’atelier de Gérard Quenum, le Jardin des plantes et de la nature, la maison de la culture et la Maison du patrimoine. Dans leur périple, la délégation des experts s’est rendue à Abomey jeudi dernier. Ils ont parcouru des sites comme : le Musée historique et Unik, lieu de création contemporaine initié par Dominique Zinkpè avant de revenir à Cotonou pour des entretiens avec la délégation de l’Union européenne et Meschac Gaba.
A noter qu’une forte délégation composée des membres du Consortium, de Patrice Leroy Cocac de l’Ambassade de France et de Mme Elise Daubelcour, conseillère technique au ministère de la Culture pour le compte de l’Ambassade de France ont suivi tout le trajet effectué par les experts de la mission.

mercredi 9 mai 2012

Bienvenue o Kwatt : Rapports entre noirs et blancs explorés



Seul sur scène, le comédien camerounais Valéry Ndongo  se parle à lui –même. Il interpelle des personnages absents, mythiques, objets ou des sentiments, etc…pour exprimer  son trouble ou son dilemme. Et ceci, à travers la représentation théâtrale « Bienvenue O Kwatt », qu’il a offerte aux spectateurs de l’institut français de Cotonou au cours du fitheb édition 2012 . Avec drôlerie, tendresse, humour et parfois l’ironie, Valéry Ndongo, monologue emporte les spectateurs dans un monde onirique dénommé  « Kwatt »,  son quartier de Yaoundé.


Il s’agit d’un quartier spécial où les gars vivent le meilleur et le pire en digérant la galère. Dans son quartier de Yaoundé, où Valéry Ndongo a convié, on parle une langue savoureuse, inventive, le  camfranglais, un zeste de français et d’anglais, une pincée de dialecte africain, cela donne l’argot des jeunes camerounais.
Valéry Ndongo a exposé tambour battant des histoires vécues ou inventées par des personnages haut en couleurs, marabouts, femmes jalouses, jeunes désœuvrés qui rêvent de Paris, blancs européens en quête d’exotisme, un drôle de petit monde qui défile dans l’atmosphère bruyante et chaleureuse des longues nuits étoilées. Dans  ce déblayage, Valéry Ndongo a congédié les grandes dérives des pouvoirs, les vieilles habitudes, les vieux à travers des hommes entre eux.
Décryptant des scènes de la vie où toutes les races du monde trouvent sa juste part, Valéry Ndongo a opté le choix de prédominer toute la représentation théâtrale par la présence des africains. Ces derniers changent leur mode de vie une fois qu’ils sont accompagnés par les blancs. Ils renient parfois leurs propres frères au détriment des blancs. Un fait que,  Valéry Ndongo a régulièrement dénoncé dans la représentation. Explorant la solitude, l’égoïsme et  le désir ardent des blancs de vouloir quelque à tout prix,  Valéry Ndongo a montré également que les blancs se rejoignent aux noirs à travers le caractère d’isolement quand chaque race rencontre ses semblables.
Ecrit et interprété par le comédien Valéry Ndongo, le texte  est une mise en scène par Sonia Ristíc tandis que Leslie Sozansky a assuré la régie lumière.
A noter que cette représentation théâtrale est attendue les 30 mars  et  02 avril prochain respectivement dans les villes de Porto-Novo  et Parakou.

Par Rodéric Dèdègnonhou, journaliste à l’Agence Bénin Presse.



vendredi 4 mai 2012

« Réalisation d’un système d’information multimédia pour l’inventaire du patrimoine immatériel » : Le projet désormais mis en route

  L’auditorium de l’institut français de Cotonou a abrité hier jeudi, la cérémonie du lancement officiel du projet dénommé « Réalisation d’un système d’information multimédia pour l’inventaire du patrimoine culturel, naturel, matériel et immatériel du Bénin ». C’était en présence de plusieurs invités dont le coordonnateur du programme société civile et culture (Pscc), que le dudit projet, M. Armand Ologoudou et M. Richard Sogan, directeur du patrimoine culture (Dpc) ont donné le top des travaux du projet.
Dans neuf(09) mois exactement, le Bénin disposera désormais un portail culturel  fournissant des informations relatives au patrimoine culturel. Et ceci, à travers le projet dénommé « Réalisation d’un système d’information multimédia pour l’inventaire du patrimoine culturel, naturel, matériel et immatériel du Bénin ». Les activités de ce projet ont  été officiellement lancées jeudi dernier en présence d’un parterre d’invités. Sélectionné et soutenu financièrement par le programme société civile et culture (Pscc) du Bénin, ce projet ambitionne créer un fichier national d’inventaire du patrimoine  culturel immatériel du Bénin dans le but de sauvegarder et de conserver le patrimoine culturel du Bénin, en s’appuyant sur les acteurs du comité scientifique culturel à savoir : historiens et sociologues sans occulter des acteurs de l’école du patrimoine africain (Epa).
Selon M. Armand Ologoudou, initiateur du projet et directeur de la société « 02 multi- services », la principale visée du projet est de doter la communauté culturelle du Bénin d’un outil moderne aux fins d’inventaire du patrimoine  culturel du Bénin ». Pour  M. Armand Ologoudou, la création d’un système d’information et l’identification des groupes ethniques les plus représentatifs du Bénin constituent les deux principales étapes majeures du projet.
La première étape permettra de documenter, d’indexer et de préserver le patrimoine immatériel de six (06) départements  du Bénin, tandis que la deuxième identifiera les formes d’expression du patrimoine culturel immatériel qui sont propres aux traditions du Bénin.
Après avoir rappelé ce projet culturel  fait partie des 20 ciblés, M. Alain Bruneteau, coordonnateur du programme société civile et culture (Pscc) a noté qu’il s’agit d’un projet créatif et innovateur qui fait un lien entre le passé et le futur. Toute fois, M. Alain Bruneteau  a invité les acteurs dudit projet réfléchir sur l’après financement du projet à travers la mise en place  d’un mécanisme de suivi. En soulignant que le projet n’a pas pour objet de se substituer  aux actions entreprises dans le domaine des inventaires  du patrimoine culturel, M. Armand Ologoudou a rappelé  qu’il s’agit plutôt de les fédérer au sein d’une formidable base de données multimédia capable notamment de constituer des dossiers thématiques, de créer des itinéraires culturels, d’héberger  des programmes e-learning. C’est avec une grande émotion que M. Richard Sogan, directeur du patrimoine culture (Dpc) a accueilli le projet et confie que tous les acteurs de sa direction sont disposés à fournir des informations utiles afin de participer à la réalisation dudit projet.  A noter que la « réalisation du système d’information multimédia pour l’inventaire du patrimoine culturel, naturel, matériel et immatériel du Bénin » a démarré depuis deux mois et prendre fin le 01er février 2013. 

Critique du spectacle de théâtre « Ayiti » : Tristesses, émotions, douleurs, et espoirs

L’haïtien Daniel Marcelin emporte les spectateurs de l’institut français de Cotonou dans une glèbe de « Tristesses, émotions, douleurs, et espoirs », à travers la représentation théâtrale «Ayiti» qu’il a exhibée le 01 er Avril 2012, en marge des festivités de la 11ème édition du Fitheb.

Sur un plateau noir, pendrillonné à l’italienne où sont posées une série de valise qui cachent un petit podium, Daniel Marcelin plonge les uns et les autres dans son spectacle de « One men show ». Très physique et formé au mime, l’acteur Daniel Marcelin commence par retracer l’histoire d’ haïti dans une certaine crispation. Il exprime sa tristesse, sa désolation et son amertume face au séisme survenu à Haïti le 12 Janvier 2010. Alors qu’il était en Belgique deux jours avant ce fameux tremblement de terre, Daniel Marcelin captive le regarde des spectateurs sur son angoisse d’entendre la mort de sa petite famille et ses proches. Avec une énergie débordante, Daniel Marcelin expose ses lamentations de faire quelque chose pour sauver Haïti de ses décombres alors qu’il ne pouvait rien. Heureusement que le téléphone de sa chère épouse sonna. La nouvelle portée est que tout le monde se porte à merveille sauf que ce pays appelé jadis « L’île Hispaniola » par Christophe Colombe en 1492 est en état de ruine. Cette information a permis à l’acteur Daniel Marcelin d’adoucir sa tristesse dans la mesure où sa petite est saine et sauve.
Parlant des émotions, le « One men show » a rappelé des moments glorieux  où d’Haïti  produit 80% du sucre dans le monde. Avec une main d’œuvre de 30 mille blancs et 50mille d’esclaves, Haïti était parvenu à se hisser au palmarès des échanges commerciaux avec une participation d’un tiers du commerce mondial de la France. Daniel Marcelin a fait rêver les spectateurs sur les beautés et richesses méconnues de son île Bienvenue en Haïti, la violence au paradis, la douceur antillaise au goût amer, voisine de la paradisiaque Saint Domingue pour touristes « all inclusive ».
La facette de douleurs de l’acteur Daniel Marcelin apparait sur scène quand il a abordé l’Haïti à l’ère des indépendances. Il s’agit de la  période chaude de grandes tumultueuses à savoir des coups d’Etat, les pillages des biens publics, la soif du pouvoir à vie avec une dictature amère.  Au rythme des dictatures, ponctué de quelques périodes plus fastes, Daniel Marcelin, celui qu’on surnomme à raison le Fernandel Noir, a raconté de l’intérieur, et avec une bonne dose d’autodérision la soupape humoristique plus que nécessaire dans ce contexte. Daniel Marcelin a pris le soin de bien creuser le passé politique d’Haïti en situant les bouleversements enregistrés depuis  pères fondateurs du pays. Le public a retrouvé des sourires quand il a parlé du règne des Duvalier au Castro en passant par d’Aristide.
L’espoir que ce pays réside dans la culture. Dans cette perspective, l’acteur Daniel Marcelin a dit  que  « L’art est tant une bouffée d’oxygène, qu’un lieu de point de vue, de rassemblement,…pour un peuple opprimé, le dernier bastion pour dire qu’il existe et est encore debout ».
Rédigé par Philippe Laurent et Daniel Marcelin, le spectacle « Ayiti » est une coproduction de la charge du Rhinocéros, de l’espace Magh avec l’aide de Wallonie Bruxelles international. Durant 1heure 25 minutes sans entracte, Daniel Marcelin a mis en scène un spectacle beau et riche  sous l’éclairage et la sonorité respectif de Xavier Lauwers et de Marc Doutrepont.
Par Rodéric Dèdègnonhou, Journaliste à l’Agence Bénin Presse

Interview exclusive de Pitz Hermann « ….Meschac Gaba s’est hissé sur le plan international grâce à la qualité du travail qu’il accouche …»

Résident à Munich, Pitz Hermann  séjourne depuis quelques jours pour s’imprégner des réalités culturelles et artistiques sur invitation du plasticien béninois de renommée internationale, Meschac Gaba. A travers une interview, Pitz Hermann, professeur d’art  et artiste plasticien fait ici un tour d’horizon sur les raisons de sa venue au Bénin sans occulter de souligner qu’il ambitionne développer des projets artistiques au Bénin. (Réalisée depuis Février 2012)
Nokoué : Déclinez- nous les raisons de votre venue au Bénin ?
Pitz Hermann : « Merci. Je vous signale que je suis venu au Bénin pour la première  fois. Deux raisons situent ma visite au Bénin. La première est de sonder le terrain pour toucher du doigt les potentialités culturelles du pays. La deuxième est de préparer des cours d’enseignements aux artistes plasticiens par le biais d’un projet que Meschac Gaba et moi, nous voulons développer ».
Cela fait cinq jours que vous êtes au Bénin, quel est le bilan du travail déjà effectué ?
«  Pour le moment, j’ai effectué des visites officielles. J’ai rencontré les autorités des ambassades, représentants  du ministre de la culture et des organisations  qui accompagnent les projets culturels. Le reste du séjour sera consisté aux visites des espaces et lieux  de créations contemporaines  et enfin des ateliers de plusieurs plasticiens »
Votre rapport de travail avec Meschac Gaba.
« Cette relation existe, il y a de cela 15 années. Au début j’étais le professeur du plasticien Meschac Gaba à Amsterdam. Après ses études à l’Académie d’Amsterdam, nous avons commencé par travailler ensemble »
Quelle appréciation faites-vous de son art ?
Comme professeur, je suis fier de voir mon étudiant devenir un grand plasticien. Meschac Gaba a évolué dans ses créations arts contemporains. On sent de la variété dans ses œuvres. Meschac Gaba s’est hissé sur le plan international grâce à la qualité du travail qu’il accouche »
Pensez-vous créer  un projet au Bénin ?
« Oui. Depuis dix années, Gaba et moi, nous sommes entrain de mûrir une réflexion autour d’un projet dénommé « Musée des arts et de la vie active »(Mava). Il s’agit pour Meschac Gaba de déclarer la ville de Cotonou de comme musée à travers ce projet. C’est un projet que nous allons démarrer d’ici peu »
 Avez-vous réalisé des expositions au-delà de votre titre professeur d’art ?
« Sourire ………..Oui  assez. On peut parler par exemple  des expositions de la documenta,  des jeux olympiques, les arts contemporains dans plusieurs musées  et même à Botswana en Afrique ».
Vous citez le Botswana dont cela suppose que vous avez eu la chance d’exposer dans plusieurs pays africains ?
«  Non. C’est seulement le Botswana. Au fait, j’ai réalisé une exposition en Egypte, il y a de cela dix années. Mais je côtoie beaucoup d’artistes plasticiens  africains  qui travaillent en Europe»
Propos recueillis par Rodéric Dèdègnonhou  

jeudi 3 mai 2012

01ère édition des Rencontres musicales de Cotonou (Rmc) : Le concert de « Patrick Ruffino» plante le décor des hostilités

Serge Dossou-Yovo
 Par entremise d’une conférence de presse, le directeur de « Dmk group », M. Serge Dossou-Yovo a présenté l’initiative dénommée « Rencontres musicales de Cotonou », hier mardi  au siège de société « 02 multi- services », sis au quartier Akpakpa « Habitat », dont la première édition démarre vendredi prochain avec le concert du musicien béninois  Patrick Ruffino à l’institut français de Cotonou.

« Offrir un programme d’une semaine d’échanges et de formation, d’une production de spectacles, suivie  de plusieurs dates de concerts dans les villes du Bénin ». C’est ce que le directeur de « Dmk group », M. Serge Dossou-Yovo  en partenariat avec l’agence « Meribù » tente de proposer aux acteurs de la chaine musicale et au public à travers ce projet intitulé « Rencontres musicales de Cotonou ».
A en croire  M. Serge Dossou-Yovo, l’édition2012 des Rencontres musicales de Cotonou (Rmc) s’adresse à plusieurs artistes de la génération montante (Le trio-Teriba, Sessimè, Nila…) du Bénin, qui s’associeront à Blick Bassy  du Cameroun  et Patrick Ruffino du Bénin pour tirer de l’expérience de Danilaou Sagbohan, échanger trucs et astuces sur la gestion d’une carrière dans un environnement spécifique. Il s’agit concrètement pour la direction de « Dmk group » de créer pour acteurs de la musique une tribune d’échanges des expériences en termes de parcours, d’opportunités, d’outils de promotion ; de découvrir  ou d’approfondir le rôle des différents interlocuteurs de la filière musique, les compétences nécessaires  autour  d’un artiste,  et  enfin de développer les modes  de gestion, de financement et de développement d’une carrière d’artiste à l’ère du numérique et du Web2.0.
Selon la programmation des Rcm édition 2012, le concert du béninois « Patrick Ruffino» va ouvrir le bal des séries d’activités marquant ce projet. Le 19 Mai prochain, le chanteur et guitariste camerounais Blick Bassy sera attendu sur scène à l’espace « Tchif » de Cotonou tandis que Danilaou Sagbohan et le trio-Teriba donneront un concert live à l’institut français de Cotonou le 02Juin prochain. Ouvert du 04 Mai au 02 Juin prochain, ce projet regorge une série de formations  sur le développement personnel, la connaissance de l’appareil vocal sonore, les instruments traditionnels et musique moderne et enfin l’environnement et la carrière d’artiste.

ART - CULTURE - ENVIRONNEMENT: Promouvoir le patrimoine culturel du Bénin : M. Ar...

ART - CULTURE - ENVIRONNEMENT: Promouvoir le patrimoine culturel du Bénin : M. Ar...: En prélude au lancement officiel du projet   dénommé « Réalisation d’un système d’information multimédia pour l’inventaire du patrimoine c...

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...