vendredi 15 août 2014

Collection des œuvres d’arts : Adrien Houngbédji, un exemple à suivre au Bénin




Adrien Houngbédji et D.Zinkpè
 Grand-homme  politique au Bénin, M. Adrien Houngbédji, leader charismatique du Parti du renouveau démocratique (Prd) s’intéresse également depuis quelques années à la collection des œuvres des plasticiens béninois. M. Dominique Zinpkè, plasticien béninois de renommée internationale a reconnu  cette facette de l’homme, au cours d’une rencontre effective  ce mercredi.



Le marché de l’art  béninois connaît depuis quelques moments, une révolution à travers l’exploration des œuvres de qualité qu’impriment les plasticiens béninois de la nouvelle génération. Plusieurs personnalités socio-politiques du Bénin, selon M. Dominique Zinpkè,   notamment M. Adrien Houngbédji,  président Parti du renouveau démocratique (Prd)  reconnait la valeur du travail de ces plasticiens en collectionnant leurs œuvres. Après avoir accordé une grande importance aux œuvres des plasticiens tels que : Romuald Hazoumè, Ludovic Fadairo, Gérard Quenum et Francis Tchiakpè, c’est M. Dominique Zinpkè qui fait actuellement bonne figure auprès de M. Adrien Houngbédji. Le  leader charismatique du Prd, raffiné au niveau du goût, dans une certaine discrétion visite  parfois en personne des galeries d’arts  voire l’atelier de M. Dominique Zinpkè afin d’opérer le choix des œuvres.  Pour M. Dominique Zinpkè,  cet homme politique aime ce que font les plasticiens béninois à travers les choix artistiques qu’il expose à son domicile. « M. Adrien Houngbédji est un exemple à suivre » a –t-il estimé avant de préciser qu’il avait l’habitude de collectionner les œuvres d’arts des plasticiens.

Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’ABP

vendredi 25 juillet 2014

Rencontre avec la plasticienne béninoise Edwige Aplogan: « J’ai pris justement comme matière le plexiglas pour faire un Lègba lumineux, transparent, pas un Lègba qui fait douter.. » dixit Edwige Aplogan



Edwige Aplogan
Même si ses œuvres ont considérablement évolué, ces quinze (15) dernières années, cela m’en demeure pas moins vrai  que, la plasticienne béninoise, Edwige Aplogan se démarque aujourd’hui de ses pairs nationaux. Et ceci, à travers l’utilisation d’une nouvelle matière, qui vient révolutionner son art. Il s’agit du Plexiglas. Cette matière en plastique est soigneusement sculptée par l’artiste en vue de donner parfois naissance à des entités dont l’essence est identifiable dans la culture béninoise : Des Totems (Le Lègba).



Vit et travaille à Paris, Edwige Aplogan est l’une des rares perles, qui fait la  fierté du Bénin sur le plan international dans le domaine des arts plastiques. Juriste de formation, Edwige Aplogan, malgré le poids de l’âge (très proche de la soixantaine) et une morphologie frêle, dégage au quotidien une énergie débordante pour surprendre, questionner et parfois laisser pantois le monde face à son art. C’est ainsi qu’elle a uni des matériels tels que : fils électriques, fils de fer et le Plexiglas pour présenter un « Bénin-Futuriste » en 2009 lors du projet « Bénin 2059 » de la fondation Zinsou.


 
Le Lègba

Curieusement, la plasticienne est allée un plus en arrière pour chercher l’essence même de la culture béninoise. Elle pense c’est le vodoun. «  L’essence du vodoun est même le Lègba. La représentation de Lègba est à  la fois personnage, dieu, à la fois médiateur entre le prêtre, le vodounon,  et la divinité » a-t-elle confié. Elle soutient que le Lègba est le messager, le protecteur, le défenseur. « J’ai pris ce totem, comme symbole du futur. Cette symbolisation du futur m’a emmené à étudier un peu plus cette religion qu’en fait je ne connaissais pas  et je me suis aperçue  que c’était une réelle culture » a-t-elle expliqué. Elle estime, qu’il y a tout dans le vodoun entre tout ce qui est : connaissance médicinale, connaissance de la nature et connaissance des astres. « C’est vraiment impressionnant et une culture extrêmement riche » a reconnu la plasticienne. « Il y a d’autres qui ont pensé que le Lègba est sinistre, etc…….. J’ai pris justement comme matière le plexiglas pour faire un Lègba lumineux, transparent, pas un Lègba qui fait douter, qui te fait peur ». Cette façon de représenter le Lègba emporte la plasticienne dans un univers de nouvelles tendances : L’art utopie. Il s’agit en réalité d’aller plus loin dans sa création. A noter qu’Edwige Aplogan est attendue ce samedi 26 Juillet 2014 à la bibliothèque du musée d’art et de la vie active (Mava) pour une séance de lecture. Elle sera face aux acteurs culturels, notamment les jeunes plasticiens béninois pour  des échanges relatifs au perfectionnement de leurs créations.


Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’AGENCE BENIN PRESSE  

dimanche 6 avril 2014

Exposition d’arts contemporains à Grand Popo : « Les devinettes » : Une exposition à trois visages


Œuvre: La Terre

Jeune plasticien de la nouvelle génération émergente, Victor Amoussou mouvemente depuis samedi dernier,  le monde culturel béninois, notamment dans le répertoire des arts plastiques. Et ceci, à travers une exposition dénommée « Devinettes » à la  galerie « Arts Imaginaires » sis à  Grand-Popo, dont le vernissage a eu lieu le même jour en présence de plusieurs invités.


« La terre, l’horizon et enfin devinettes » sont les trois thématiques saignantes, dimensionnant cette exposition individuelle. L’expression des masques (Matière : Casserole et marmites) est la base uniforme des trois installations réalisées par le jeune plasticien Victor Amoussou. Unissant des matériels de récupérations tels que : Casseroles et marmites (en grande partie), ficelles, bois,  cornes de bœufs,  bois, fil de fer, pointes, des tissus en teintures, queue de cheval et épines, Victor Amoussou emporte dans un univers de perpétuels questionnements où les masques s’expriment selon des contextes. Dans ses œuvres, l’artiste emprunte les vicissitudes de la vie tout en donnant une force superficielle à la spiritualité mais aussi enfonce dans le labyrinthe des contes, devinettes et proverbes de l’Afrique. Victor Amoussou arrive à se  particulariser dans le monde des arts plastiques via la symbiose de rendre universel son travail dont la source d’inspiration provient de sa culture. 

Œuvre: Horizon

 

Au terme du vernissage de cette exposition dénommée « Les devinettes » a détaillé que cette exposition intervient pour attirer l’attention de tout le monde sur l’importance des devinettes.  Parce que, précise-t-il, les devinettes sont en voie de disparition dans le vécu quotidien des africains. L’idée selon lui, est de mettre en jeu les devinettes et ses dérivées dans le contemporain afin de partager ce langage universel. Il faut noter que l’artiste, à travers cette exposition se veut réintégrer les devinettes et ses dérivées dans l’art contemporain. En effet, l’installation « Terre » montre des visages humains (masques réalisés à base des Casseroles et marmites) dont chacun d’entre eux  porte un message particulier. Les uns accrochés aux murs et les autres sur le sable, les masques, malgré le parcours différent des casseroles vivent dans l’unité. A en croire Victor Amoussou, l’unité est le socle de développement de toute nation qui se veut prospère. 

 

Parlant de l’horizon, l’artiste installe des génies ou esprits vivant en communion  à la quête de la connaissance. Ces personnages (Les grands esprits : Mandela, Sankara, Kruma etc) rivent les yeux sur un avenir meilleur pour l’actuelle génération  dont la vie est influencée par le désespoir. C’est aussi une question d’humilité que cet artiste pointe du doigt tout en exhortant les uns et les autres à s’ouvrir quelque soit le degré de personnage qu’on porte.  Cette exposition est ouverte aux publics de la ville de Grand-Popo et d’ailleurs jusqu’au 08 Mars prochain. Elle est réalisée grâce à la participation active de Leea Pienimaki-Amoussou.

 

Par Rodéric Dèdègnonhou,  Journaliste à l’ABP

mardi 11 mars 2014

Visite touristique dans la commune de Grand-Popo : Vingt (20) finlandais à la découverte d’Agoué



Vue des touristes

Sur initiative du jeune chanteur et percussionniste  béninois, Gildas Houéssou, vingt (20) finlandais ont foulé le sol béninois depuis quelques semaines. Après plusieurs séances d’échange sur les richesses culturelles de la commune de Grand-Popo, la forte délégation a eu le privilège de faire la découverte de plusieurs sites touristiques dans l’arrondissement d’Agoué. C’était vendredi dernier en présence de plusieurs invités curieux.




Ils sont au total vingt (20) finlandais à visiter plusieurs sites touristiques de l’arrondissement d’Agoué en passant par la commune de grand-Popo. Le centre culturel Fino-africain «  Villa-Karo »  a marqué le point de départ des visites à Grand-Popo. Des ateliers de créations d’arts ont été également visités dans la même commune. Des villages très proches de la commune ont reçu la visite des finlandais.

 Après cette étape, cap a été mis dans l’arrondissement d’Agoué. Là, Gildas Houéssou a initié une grande caravane au profit des hôtes. Ils ont été accueilli en grande pompe par la population d’Agoué et environ. Un cortège, constitué des femmes de regroupement et des conducteurs de taxi-motos ont rehaussé l’éclat de la caravane de par leur présence massive. Le spectacle déambulatoire a démarré au centre ville d’Agoué pour échouer à Coco-Beach en passant par le fleuve reliant Agoué-Lomé. Selon Gildas Houéssou, c’est la première fois que ces finlandais viennent en Afrique. C’est un plaisir pour moi de présenter aux finlandais comment  l’Afrique vit, les vécues quotidiennes des africains notamment béninois, a  fait savoir Gildas Houéssou. Pour lui, l’idée est de permettre aux finlandais de se familiariser à certaines réalités africaines. La majorité des finlandais se disent très satisfaire de la visite touristique parce qu’ils ont découvert autrement le naturel au niveau des villages de l’arrondissement d’Agoué.

                       
                                             Quelques impressions des apprenants






Oscar Kivikoski « Je viens de découvrir que le Bénin est pays extraordinaire à travers ses richesses potentialités touristiques. Je veux parler de la nature, la plage et la population très accueillante. Je pense y revenir si une nouvelle occasion s’offre à nouveau ».



                                                            




 Emi Riiko «   Ce qui m’a  surtout impressionné dans notre visite, ce sont les gens et la nature. J’ai vu comment les gens se sont amusés et leur façon de vivre ».











Vaana Houessou

« Cela cinq (05) ans que mon mari Gildas Houéssou nous sommes embarqués dans plusieurs projets culturels. Je l’assiste dans la promotion de tout ce qu’il fait. En tant qu’artiste plasticienne Finlandaise, j’ai découvert d’énormes choses à exploiter au terme de cette rencontre »








                                   Par Rodéric Dèdègnonhou, Journaliste à l’Agence Benin Presse

Grand concert live de musique à « Agoué Yessouvito » : Gildas Houéssou, l’espoir du reggae au Bénin


Altruiste, indivisible, social et très ouvert aux critiques constructives pouvant contribuer à la promotion de sa carrière musicale, Gildas houéssou, nouvelle figure de la musique béninoise vient une nouvelle fois parler de lui dans la commune de Grand –Popo, plus précisément de l’arrondissement d’Agoué. Et ceci, à travers un concert live, qu’il a offert vendredi dernier à la place des fêtes « Ounkan-Bè Layé » d’Agoué Yessouvito aux populations de Grand-Popo et environs.


Trois(03) grandes  phases majeures ont ponctué le concert live époustouflant du  surnommé, le « Lion de Grand-Popo », Gildas Houéssou. Résident en Finlande, ce guerrier  aux longs dreads et au visage très proche de Luky Dube, icône du reggae, Gildas Houéssou a rassuré le public surexcité via une prestation live hors pair. Chanteur  percussionniste voire danseur, la dernière phase du concert live a permis de découvrir un pan du  talent protéiforme de Gildas Houéssou. Sur les traces du sud africain, Luky Dubé, il a su réaliser une bonne entrée scénique vers  23 heures 40 minutes. Accueilli en grande pompe, le fils du terroir a planté le décor des hostilités par un morceau de son opus de neuf(09) titres. En complicité avec son groupe musical, Gildas a comblé les attentes du public à travers le parcours de son répertoire musical. 
Tenant le public en haleine  par une occupation scénique formidable, Gildas Houéssou aborde les thématiques relatives à la corruption, politique,  paix, éducation, l’unité, la ségrégation et l’exclusion, bref les faits empiriques de la société. Cette prestation live révèle ses capacités d’improvisatrice inspirée, emballant tant le public que les musiciens. Avec le titre « Ayélé », joué à plusieurs reprises, sauce Gildas Houessou, les percussions se font africaines. Là encore Richard Ahouangansi utilise judicieusement le balafon, la percussion  et Gildas, fidèle au mentor, joue du grain de son micro et se tortille devant son retour  pour produire à la voix des effets sonores. Gildas  utilise sa voix de façon à la fois mélodique et rythmique tout en accordant  une importance primordiale au son. Riche et beau le spectacle live de Gildas a comblé l’attente du public très accueillant et exprimant sa grande satisfaction à travers des encouragements et ovations.

                                              Concert live acceptable …………mais……….

Malgré l’énergie débordante de Gildas Houessou, tout n’est pas aussi rose au cours du concert live. De fausses notes ont été enregistrées dans le rang des musiciens qui  ont accompagné l’artiste. Le chœur  n’a pas maintenu le rythme imprimé par l’artiste. Constant et  régulièrement presque inexistant, le chœur, vaille que vaille n’a pas su  jouer pleinement sa partition. Les musiciens tels que : pianiste, bassiste, batteur et le percussionniste ont fortement marqué leur présence positive au cours du concert. Ils sont restés en parfaite symbiose avec l’artiste du début jusqu’au terme de la rencontre. Preuve de solidarité et d’harmonie, ces acteurs sont venus de divers horizons, a-t-on appris. Cette situation pose d’emblée le problème de structuration. Pour une carrière internationale, Gildas doit tout faire pour installer un groupe solide et fidèle à ses ambitions. Des répétitions et le travail au quotidien doivent être les priorités de l’artiste. Un grand effort est aussi attendu au niveau de la technique. Des pertes de son dans certains micros ont émaillé également ce concert. Il s’agit là des indicateurs qui pourront véritablement permettre à l’artiste de propulser sur la scène internationale. 
                                               La deuxième phase du concert…………..

Elle est consacrée aux artistes qui sont venus personnellement soutenir Gildas Houéssou. Il s’agit entre autres  du togolais Eric Mc (Adjamofo) et le béninois Momo.  Grand chanteur de la république du Togo, Eric Mc a partagé avec le public quelques morceaux de son répertoire musical. Durant plus d’une heure de temps, Eric Mc a fait revivre le public de certains titres phares de son opus. Il faut rappeler qu’Eric Mc a toujours accompagné Gildas dans ses concerts. Il conseille également Gildas à mieux faire dans ses projets. Plus qu’un frère, Gildas et Eric Mc tissent des liens très étroits pour construire une carrière musicale prometteuse. 

               Hêviosso Band, coup d’élève coup de  maitre …… sur scène

La première étape du concert Gildas a permis d’apercevoir le groupe «Hêviosso band ». Venu directement de la Finlande, il s’agit d’un groupe constitué de jeunes apprenants de l’artiste Gildas Houessou. Adulés à la percussion et au Djembé live, les apprenants de Gildas Houéssou ont émerveillé le public avec faste et ferveur. Uniformément habillé, le groupe a exécuté des  premières notes musicales de la percussion et du Djembé.
Le Groupe "Hêvisso Band"
Tableau très épique , actionné par une chaleur humaine, les apprenants malgré leur origine ont su mettre en pratique avec tact, la leçon du maître Gildas Houessou. Pour un simple coup d’élève, le public a assisté à un coup de maître à travers une prestation impeccable. En complicité avec Gildas Houéssou, le groupe composé de trois filles et six garçons est resté en parfaite symbiose avec l’attente du public. Avec satisfaction et enthousiasme, Gildas Houéssou est heureux de  constater que ces apprenants ont  su appliquer les pratiques des cours reçus.

Par Rodéric Dèdègnonhou, Journaliste à l’Agence Benin Presse

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...