mardi 21 avril 2015

Entretien avec Timothée Grimblat, directeur artistique du complexe culturel, ‘’Le Centre’’ : « … Je veux parler de Charly d’Almeida et Théodore Dakpogan. Le franco-béninois, Niko a rejoint les deux premiers depuis vendredi dernier …»


Timothée Grimblat, Directeur Artistique du Centre

Du 20 avril au 20 mai prochain, le complexe culturel, ‘’Le Centre’’ va accueillir trois (03) plasticiens béninois pour la résidence de création contemporaine. Il s’agit de Charly d’Almeida, Théodore Dakpogan et Niko.  A travers cette initiative, dont le principal but est d’animer ce joyau culturel, le directeur artistique du complexe culturel, ‘’Le Centre’’, M. Timothée Grimblat fait un bilan sommaire sur le fonctionnement du complexe culturel, au lendemain de sa cérémonie inaugurale, sans occulter de dévoiler d’autres projets en cours.

Après la cérémonie inaugurale du centre le 06 février dernier, êtes-vous satisfait des différentes activités qui ont meublé cet acte officiel ?

Timothée Grimblat : « Nous sommes très satisfaits. Parce qu’on a eu beaucoup de monde. Les ambassadeurs de plusieurs pays étrangers accrédités au Bénin sont venus massivement nous soutenir et encourager. Il y a eu même tout le staff de  l’institut français du Bénin. Plusieurs  autorités béninoises, notamment le ministre en charge de la culture sans oublier le maire de la commune d’Abomey-Calavi sont également venus. Nous avons été très sensibles à la mobilisation totale des plasticiens dont la présence effective de Romuald Hazoumè. Il faut dire que nous sommes très satisfaits parce les gens étaient aussi très contents. Cela a pu nous donner une ouverture officielle et maintenant, on existe.»
  
Est-ce que d’autres activités ont été réalisées pour animer le centre depuis la cérémonie inaugurale ?

« Mais depuis la cérémonie inaugurale, on a eu la chance d’accueillir un professeur de l’école des beaux-arts de Dijon. Il a pour nom  François Jeismann. Il est venu organiser les travaux d’un atelier de dessins de modèles vivants au profit de certains artistes du Bénin. Durant les cinq (05) jours des travaux, les participants ont eu le privilège de dessiner le modèle et apprendre sur l’histoire de l’art et les exigences du marché. Hormis cela, on s’est ouvert aux écoles et collèges autour de nous afin d’installer une scène de jeux de société où des élèves viennent tous les jours. Pratiquement, on a au moins 50 visiteurs par jours. Ils viennent s’asseoir pour jouer, des jeux de société. La bibliothèque est ouverte, on a des adhérents.  Ça tourne, ça bouge au centre.»
                    
Après les deux séries de résidence d’artistes au centre, d’autres résidences sont- elles  programmées pour l’année 2015 ?

« On a commencé depuis  hier,  une prochaine résidence d’artistes. Trois artistes plasticiens, dont deux béninois et un franco-béninois sont en résidence de création contemporaine au Centre.  Pour les deux béninois, je veux parler de Charly d’Almeida et Théodore Dakpogan. Le franco-béninois, Niko a rejoint les deux premiers depuis vendredi dernier.  Donc, ils sont au total  trois plasticiens pour cette nouvelle aventure au Centre. Il faut souligner qu’au passage que M. Niko vit à Paris. De concert avec le directeur du centre, M. Dominique Zinkpè, après un mois de travail, ces plasticiens vont exposer leurs œuvres à partir du 22 Mai prochain. » 

Au terme de cette résidence, d’autres activités sont-elles prévues pour animer toujours  le centre ?
« On a beaucoup de projets pour animer le Centre au cours de cette année. On a un projet d’exposition cette Eté, qui n’est pas une résidence mais une exposition collective mais  laquelle, je ne veux pas vous donner pour le moment le nom des artistes. Ensuite, en septembre, on a une autre résidence avec trois artistes avec un vernissage à la fin de la résidence de création. En novembre prochain, même stratégie de résidence avec deux artistes, suivie de l’exposition. On finit l’année à travers l’organisation de la deuxième semaine culturelle qui sera axée sur le théâtre, la projection de film, la soirée artistique et concert.»

Propos recueillis par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’ABP

Festival des femmes chanteuses de la musique moderne d’inspiration traditionnelle: La musique, pour célébrer autrement la femme



(Koffi Aladé fait acquéreurs de parcelles 35 danseurs de sa troupe)



L’espace scénique de la troupe de ballets et danses « Les super- Anges Hwendo Nabua », sis au quartier ‘’Adjra-Hounvè’’ de Pahou a abrité dimanche dernier, les manifestations de la 01ère édition du festival des femmes chanteuses de la musique moderne d’inspiration traditionnelle. Occasion également pour le directeur de ladite troupe, M. Koffi Aladé, de faire la remise officielle de trente-cinq (35) conventions de vente de parcelles aux danseurs assidus évoluant dans ce réseau depuis plusieurs années.


 Réunissant plusieurs acteurs du monde culturel béninois, la 01ère édition du festival des femmes chanteuses de la musique moderne d’inspiration traditionnelle a marqué plus d’un dimanche dernier dans les locaux de l’espace scénique de la troupe de ballets et danses « Les super- Anges Hwendo Nabua », sis au quartier ‘’Adjra-Hounvè’’ de Pahou. Plusieurs troupes et compagnies de danses ont revisité le riche patrimoine immatériel (Danses, chantes et rythmes) du Bénin au cours de leur passage sur scène. Beau et très riche, ce spectacle dédié à la femme intervient pour célébrer la gente féminine mais aussi de valoriser la musique moderne d’inspiration traditionnelle des femmes du Bénin, a fait M. Marcel Zounon, représentant le fonds d’aide à la culture. Scène ouverte aux démonstrations musicales, le festival, selon la présidente, Mme. Epiphanie  Mitonhouanton, est né dans l’extrême urgence pour combler un vide afin d’encourager et de promouvoir les femmes chanteuses. Au-delà des compagnies et troupes de danses, des chanteuses béninoises, telles que : Norberka, Zérina Adjéoda, Princesse Sika et Sèna Joye ont enflammé le public venu massivement soutenir l’initiation.
                             Koffi Aladé fait acquéreurs de parcelles 35 danseurs de sa troupe

« Faire aussi des danseurs béninois propriétaires ».Tel est le but principal, qui a motivé M. Koffi Aladé a acheté un domaine de cinq (05) hectares au quartier ‘’Adjra-Hounvè’’ de Pahou. 

Après le morcellement du terrain suivi d’établissement des papiers administratifs (Signature des conventions de vente), M. Koffi Aladé a jugé très important de faire la remise officielle des parcelles aux danseurs de la troupe de ballets et danses « Les super- Anges Hwendo Nabua ». Ils sont au total 35 danseurs à entrer en possession des terrains en présence des parents, amis, élus locaux et même le maire de la commune de Ouidah, M. Sévérin Adjovi.  Ce dernier a  salué l’initiative de Koffi Aladé et l’encourage à aller dans la réalisation de ses projets.



Par Rodéric DEDEGNONHOU

Atelier de renforcement des capacités des jeunes artistes musiciens instrumentistes : Luc Roche initie douze (12) jeunes musiciens béninois sur les techniques de base du violon


Luc Roche en pleine séance avec les stagiaires béninois

Les locaux du complexe culturel « Le centre » de Lobozounkpa accueillent depuis hier, les travaux d’un atelier de renforcement des capacités des jeunes artistes musiciens instrumentistes. Initié par M. Happy Goudou, directeur d’H&M Communication-Culture, les travaux de cette rencontre sont placés sous la houlette de M. Luc Roche, professeur de musique, résident à Clermont-Ferrand  en France.

Le premier volet du projet « Festival des Artistes Relèves » est désormais entrée dans sa phase active. Et ceci, à travers le démarrage officiel des travaux d’un atelier de renforcement des capacités des jeunes artistes musiciens instrumentistes, dont le principal objectif est d'introduire dans l'univers culturel musical béninois d’autres instruments traditionnels dans la logique de la promotion de la diversité culturelle.  Placé sous le thème « Échanges culturels, transmission des techniques liées aux instruments traditionnels de musique du Centre-France », cet atelier est dirigé par M. Luc Roche, professeur de musique, résident à Clermont-Ferrand  en France. Durant les cinq(05) jours des travaux, les douze (12) stagiaires béninois, venus de plusieurs départements du Bénin, iront à la découverte et à l’appropriation des premières notes musicales de cet instrument traditionnel (Le violon) en Europe. 

 Selon M. Happy Goudou, la finalité de cet atelier de formation  vise à introduire des instruments traditionnels du Bénin au Centre-France dans la Région d'Auvergne. La rencontre avec d'autres cultures est toujours enrichissante quand on sait choisir ce qui est  positif, a-t-il rassuré. Avant la fin de cet atelier vendredi prochain, les stagiaires, à savoir : Ahouitihoun Esaï, Mahame Cornélia, Hounyo Sédrick, Aimé Luc Tognanhou, Fanouvi Gérard, Yedemè Placide, Houedecoutin Oluwacheyi Raphaël, Houédécoutin Oluwafemi Jean Baptiste, Atcho Emmanuel, Hougue Silano Giovani et Orou Amina, feront une restitution des travaux jeudi prochain au complexe culturel le Centre de Logozounkpa. Le projet est appuyé par le ministère chargé de la culture à travers le fonds d’aide à la culture (Fac) et le Centre Arts et Cultures de Lobozounkpa dirigé par l'artiste plasticien international Dominique Zinkpè. Les partenaires: l'ANCT (l’association nationale cultures et traditions) de Gannat, le festival les Cultures du Monde de Jean Roche, Brice Lanvèdou de  l'association Doguessimi, les associations de journalistes culturels Rejac et Noyau Critique ont contribué également à la concrétisation de cet atelier.
Par Rodéric DEDEGNONHOU

mardi 7 avril 2015

Atelier de formation des jeunes plasticiens sur le thème « La liberté » au café cauris Coquillages de Togbin : « Je vois autour de moi de belles couleurs et de belles formes expressives » se réjouit Charly d’Almeida


Depuis le mercredi dernier, dix jeunes plasticiens participent aux travaux  d’un atelier de formation sur le thème « La liberté » au café cauris Coquillages de Togbin. Initié par M. Charly d’Almeida, de concert avec l’association ‘’Mibo’’, cet atelier connait l’appropriation totale des participants, suite à une descente sur le terrain samedi dernier. 


Ils sont tous à table. Regards tournés vers le formateur, M. Charly d’Almeida, les participants aux travaux  de cet  atelier de formation écoutent religieusement les orientations de leur aîné. D’autres, curieux, posent des questions afin de tirer le maximum de savoirs au cours de la rencontre. La parole est libre au cours de cet échange, qui a connu la visite de trois plasticiens : Marius Dansou, Benjamin Déguénon et Rafiy Okéfolahan. Ces derniers ont aussi enrichi les échanges à travers le partage des expériences avec les stagiaires. Ensuite, place  a été laissée aux travaux pratiques. Chaque participant est appelé à rejoindre son atelier de travail.  M. Charly d’Almeida, dans le concret,  parcourt chaque l’atelier afin d’apporter des orientations par rapport au travail de chacun. 

Parfois, il amène le stagiaire à cerner certains angles dans son travail. Il va même loin en prenant le pinceau pour agir sur le travail du participant. Il aborde ainsi, les difficultés au niveau des couleurs, l’application de la peinture et  la  préparation des toiles. De même, le trio, Marius Dansou, Benjamin Déguénon et Rafiy Okéfolahan, essaye vaille que vaille d’apporter  leur touche dans le travail de certains stagiaires. Des propositions constructives et des recommandations sont entre autres les grandes orientations qui ont meublé les travaux de ce samedi. Selon M. Charly, chaque artiste est libre  dans son atelier et  travaille sur le thème. « Je vois autour de moi de belles couleurs et de belles formes  expressives. On a encore deux ou trois jours, je crois que ça démarre bien, on leur laisse la main libre », a-t-il fait savoir. Concernant l’orientation des œuvres réalisées sur le terrain, le formation précise, qu’il visite chacun dans son atelier et regarde les tableaux. « S’il y a des incohérences, j’apporte de petites idées, je les oriente à se retrouver, à plus donner de l’équilibre au travail, au niveau couleurs et formes et profondeur. » a –t-il justifié.

 Initié par le plasticien béninois M. Charly d’Almeida, via l’association Mibo, cette rencontre intervient pour permettre aux stagiaires de maitriser les nouveaux outils relatifs au métier des arts plastiques, suivant le  concept dénommé «Cénacle expérimental ». Eliane Aïsso, Sébastien Boko, Lionel Yamadjako, Joseph Dama, Achille Adonon, Pierre Ahodoto Mahoussi, Tossou Elon-m, Constantine Gbètoho , Bello Moufy et  Sika  Da Silveira sont les dix (10) stagiaires identifiés pour suivre les travaux  d’un atelier  de formation autour du concept intitulé «Cénacle  expérimental ».  Depuis mercredi dernier, ces stagiaires sont embarqués dans une nouvelle destination pouvant les amener à cerner  les nouvelles orientées liées au développement des arts plastiques. Cadre d’échange, de création et de formation, cette rencontre sera une opportunité pour  M. Charly d’Almeida de donner certains repères indispensables pour la carrière artistique des stagiaires.  Au terme des huit (08) jours de cette rencontre, une journée de portes-ouvertes sera effective afin de permettre au public de  découvrir le travail des jeunes plasticiens le jeudi 09 Avril prochain. Toujours dans le cadre de ce projet porté par l’association Mibo, une exposition est prévue  à l’institut français du Bénin (Ifb) le samedi 11 Avril prochain. 



                             Impressions  de quelques stagiaires et le trio plasticien



Mahoussi « Je remercie beaucoup l’ainé Charly d’Almeida, qui a eu l’idée de nous mobiliser autour de cet atelier. Je vois déjà que c’est une bonne idée. Etant donné que je suis avec des amis, frères artistes comme moi,  je pense que j’ai gagné un de plus par rapport à mon travail. Parce que, c’est vrai  que je fais de la peinture, mais aujourd’hui, j’ai décidé d’explorer d’autres dimensions.  Ce qui me permet de bien m’exprimer, et en plus de parler de ce que je fais. »


Ferreol « C’est un bon atelier que Charly d’Almeida a initié au profit des jeunes plasticiens que nous sommes. Cet atelier nous permet d’échanger et de partager beaucoup de chose entre nous. C’est une initiative qui nous fait grandir dans notre carrière artistique.»



Achille Adonon « C’est une belle initiative entreprise par l’ainé Charly. Elle nous permet en tant qu’artiste de la nouvelle  génération de marcher dans les pas de nos devanciers selon leurs visions, leurs démarches. Cet atelier nous permettra  aussi de gagner un de plus. Parce que, à l’étape que je suis dans ce métier, j’ai acquiert  beaucoup d’expérience auprès de mes collègues. Je prie Dieu de donner longue vie à Charly pour qu’il pérennise cette notre initiative au profit des jeunes plasticiens »



 Boko « C’est super cool ce qu’on fait ici. C’est une opportunité d’expérimenter d’autres choses, ma nouvelle technique de travail, d’approfondir  de voir de nouvelles opinions  là-dessus et de fonctionner comme le thème l’indique liberté. Ici, je suis libre de faire ce que je veux avec beaucoup plus de canalisation et le résultat sera le plus important. Même dans la liberté, il faut savoir se libérer. »

Eliane «  C’est une bonne idée de la part de l’initiateur de ce projet. Réunir des jeunes artistes, n’est pas chose facile mais quand même, il a pu surtout des jeunes. C’est rare  au Bénin de trouver un ainé qui oriente les jeunes dans leur carrière artistique. Mais déjà, les travaux de cet atelier de formation ont bien démarré. Tout ce qu’on a demandé au départ a été libéré. Les critiques, les apports, de Charly et nos collègues sont les bienvenus. C’est même  l’idée au départ. » 



Sika « C’est  de l’émerveillement  ce que nous vivons ici. L’ambiance de travail avec les collègues est très relaxe. Chacun apporte ses idées pour le développement du travail de l’autre. J’aimerais remercier notre ainé qui a eu cette bonne idée  de nous réunir pour des séances d’apprentissage, d’échange, de partage d’expérience. C’est aussi ça, l’expérience de la carrière de toute une vie. C’est une opportunité qui nous donne une longueur d’avance sur l’avenir ».  


Marius Dansou  « Franchement ce que j’ai aimé dans cet atelier,  c’est l’ambiance, l’humilité qu’il y a, comment ça travaille sur place et tout. J’aime bien, le  partage qui se crée pendant cet atelier. Par rapport à notre aîné Charly d’Almeida qui leur donne cette opportunité de s’exprimer, Je pense franchement que c’est une chance pour eux  de s’éclater. C’est ce que je vois sur le terrain. Je vous donne rendez-vous à la restitution. Je suis aussi satisfait du choix des jeunes participant à cet atelier, parce que dans le lot , il y en a que j’accompagne bien , je veux parler de Sébastien Boko, Sika, Ferreol ».


Rafiy « Je tiens à remercier les artistes, et l’organisateur parce qu’en peu de temps, ils ont fait beaucoup de choses. Par rapport à ce que j’ai vu, il y a beaucoup de volontés et d’avancées. Ils sont à l’écoute de tout ce qui passe. Discutez avec eux, c’est un avantage. La résidence  étant en cours, les jeunes en peu de temps ont pu réaliser de belles choses même s’il y a des choses à corriger. C’est une très bonne expérience, c’est à eux de conforter et de retrouver pour équilibrer les connaissances »


Benjamin Déguénon « C’est une très bonne chose. Le Bénin ne disposant pas une école des beaux-arts, donc c’est par ces initiatives qu’on peut développer beaucoup de choses en matière des arts plastiques au Bénin. C’est une initiative qu’il faut encourager et  féliciter de manière sincère parce qu’il y a des aînés qui pensent aux jeunes. Je veux parler de Charly, qui a mobilisé ces jeunes afin d’échanger et de partager des expériences.  C’est un plaisir de voir ces jeunes qui travaillent en harmonie, qui n’hésitent pas à intervenir sur le travail de l’autre, qui n’hésitent pas non plus à proposer  des choses sur la toile des autres. Je ne dirai pas que nous, nous n’avons pas cette chance, mais ce n’était pas assez pointu. »
Par Rodéric DEDEGNONHOU




Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...