mardi 27 octobre 2015

Réhabilitation des salles de cinéma du Bénin en salle de spectacle : La maison de la culture de Ouidah fait peau neuve


(Blaise Tchétchao concrétise peu à peu la vision de Boni Yayi)
Après la réhabilitation des salles du cinéma ‘’Le Bénin’’ et ‘’La Concorde’’ en salle de spectacle, le directeur du fonds d’aide à la culture, M. Blaise Tchéchao a actionné depuis quelques mois, le processus devant réhabiliter la maison de la culture de Ouidah. Cette réhabilitation, dont le niveau d’avancement des travaux est estimé à  90%, suite à un constat fait par une forte délégation du ministre en charge de la culture, M. Paul Hounkpè, la semaine écoulée, montre combien de fois, M. Blaise Tchéchao, s’active à concrétiser  la vision du Chef de l’Etat, Boni Yayi.

« Offrir des espaces culturels de diffusion et de  promotion des créations artistiques et culturelles aux artistes et promoteurs du Bénin ». Telle est l’une des visions du Chef de l’Etat  au profit des  acteurs du monde culturel béninois. Une vision, qui reste aujourd’hui, l’un des ancrages du directeur du fonds d’aide à la culture, M. Blaise Tchétchao et son staff.  Pour être en phase avec ladite vision, M. Blaise Tchéchao a entamé depuis quelques mois la réhabilitation de la maison de la culture de  Ouidah. Une délégation conduite par le ministre en charge de la culture, M. Paul Hounkpè a effectué une descente sur le chantier en milieu de la semaine écoulée,  pour constater de visu,  le niveau d’avancement des travaux. Cette visite du ministre, faut-il encore la rappeler, s’inscrit  dans la logique du Chef de l’Etat,  de boucler tous les chantiers ouverts avant la fin de son mandat. Selon le constat fait sur le terrain,  ce chantier remis à l’entreprise Abs-Btp depuis sept (07) mois a accusé un (01)mois  de retard  et le niveau d’avancement des travaux est à 90%. Malgré ce retard enregistré, l’entrepreneur M. Edmond Agbohouto est à féliciter, car le fonds d’aide à la culture, qui est chargé  de la réalisation de l’ouvrage, a payé par chèque-trésor les acomptes y afférents. Mais depuis le démarrage des travaux, un centime n’a pu être reçu au trésor jusqu’à ce jour par l’entreprise. L’entrepreneur a dû avancer sur fonds propre  et a même promis de livrer le chantier à 100% au plus tard le 15 novembre prochain. Il faut savoir que cette réhabilitation a changé le visage de la ville de Ouidah, car la municipalité s’active aussi à faire des propositions pouvant l’impliquer dans la gestion du joyau. Les travaux de ce chantier ouvert, lors de la  période  des élections législatives, sont  presqu’à la fin malgré toutes les suspicions relatives à une fin électoraliste.  
Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l'Agence Bénin Presse (ABP)    

45èm Congrès mondial du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff) : Marcel Zounon divulgue les retombées bénéfiques du continent africain

Marcel Zounon
Du 10 au 18 octobre dernier, M. Marcel Zounon, directeur de l’ensemble artistique national du Bénin, a participé aux travaux du 45èm congrès mondial  du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff)  à Lima (Capitale du Pérou). Représentant le Bénin en particulier, et toute l’Afrique en général, lors de cette  grande assise mobilisant, plus de cinquante (50) pays, cet ambassadeur culturel a dévoilé les retombées bénéfiques du continent africain. C’était le  mercredi dernier,  à l’aéroport international Cardinal  Bernardin  Gantin de Cotonou en présence de plusieurs sociétaires du Ballet national.   

Quatre (04) points majeurs résument les retombées du continent africain au terme des travaux du 45èm congrès mondial  du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff). Selon M. Marcel Zounon, la création du secteur Afrique est désormais une réalité au conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff).  Ce qui  explique clairement, que  les décisions  relatives  à  la sauvegarde du patrimoine matériel du continent seront prises par les africains et non par l’Europe du Sud depuis 45 ans. A travers cette retombée, les pays africains organiseront une grande réunion africaine au Bénin  en décembre prochain, pour toiletter  les textes et pouvoir prendre les décisions importantes. Le deuxième point est lié à la reconnaissance de l’Afrique en tant que partie intégrante au conseil d’administration du Cioff, tandis que le troisième  point vient ouvrir la porte de participation  du Bénin aux manifestations socioculturelles  du  Festival de musique du monde « Les Folkloriades » édition de 2016. Le Bénin  représentera  l’Afrique à travers  ses valeurs culturelles et traditionnelles : Les danses, la musique, les chants. Le dernier point est relatif à la promotion de l’artisanat national, où deux artisans de renoms, auront le privilège de valoriser ses créations au festival de musique du monde « Les Folkloriades ». A noter que  le Bénin a participé à cette assise grâce au patriarche français du Cioff, M. Jean Roche, les autorités du ministère en charge de la culture, notamment M. Paul Hounkpè sans oublier, M. Gilles Bokpè.
Par Rodéric DEDEGNONHOU

jeudi 3 septembre 2015

Mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du Monde’’ à Paris : Et si la chanteuse béninoise Sèssimè se prenait au sérieux !


Pour la mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du monde’’ de Paris, la chanteuse béninoise, Sèssimè fait partie  au départ, des acteurs clés pour participer à ce projet. Bien avant quatre  (04) mois la mise en œuvre dudit projet, des démarches  ont été faites envers la chanteuse béninoise, pour étudier sa disponibilité de participation. Elle a sans ambages donné le principe d’accord de produire un concert  live avec ses musiciens. Du coup, les coordonnateurs de ce projet ont pris des engagements dans la préparation active de ce concert très attendu par les Français. Des affiches géantes et des  flyers à l’effigie de la chanteuse béninoise ont été confectionnés  et distribués  à Paris. Le guichet fermé  est clos depuis des semaines, ayant comme tête d’affiche la chanteuse béninoise, Sèssimè. Malgré ce déploiement matériel, technique et financier des coordonnateurs de ce projet, la chanteuse béninoise n’a pas du tout froid dans le dos.  Aux dernières nouvelles, elle a décliné ce contrat moral sous prétexte qu’elle a un autre engagement aux Etats –Unis, oubliant des dommages causés aux porteurs de ce projet. Heureusement que, des dispositions ont été prises au dernier moment, pour remplacer, cette chanteuse béninoise, qui aspire être une Star dans l’univers musical. Avant de devenir, une star, c’est tout un processus, voire un parcours de combattant, au prix  du travail ardu et le respect strict des engagements.
Rodéric DEDEGNONHOU

Mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du Monde’’ à Paris : Le mécène français, Robert Vallois accueille 10 plasticiens béninois


Surnommé, ‘’Le donateur au Grand Cœur’’, M. Robert Vallois continue de ragaillardir les artistes béninois. Après la construction d’un complexe culturel dénommé, ‘’Le Centre Arts et Cultures’’ de Lobozounkpa, au Bénin et plusieurs expositions  collectives et individuelles des œuvres d’arts,  des plasticiens béninois dans sa galerie à Paris,  ce mécène français, de concert avec M. Dominique Zinkpè, revient à la charge avec  une nouvelle idée. Il s’agit du projet ‘’Les Parcours du Monde’’, dont la mise en œuvre prend corps à Paris le 04 septembre prochain. Au cours d’une rencontre effective ce week-end, le plasticien béninois, M. Dominique Zinkpè, précise la substance de ce projet. 

Marius Dansou, Romuald Mevo-Guézo,  Euloge Glèlè,  Richard Korblah , Niko, Aston , Benjamin Déguénon, Remy Samuz , Dominique Zinkpè,  Gérard Quenum  sont les dix (10)  plasticiens identifiés pour participer au projet ‘’Les Parcours du Monde’’. Selon M. Dominique Zinkpè, ce projet, qui a pour ambition, de promouvoir la culture béninoise à travers  ces plasticiens, se veut concrètement, exposer de façon collective, les œuvres des participants à la Galerie Vallois.
 Cette exposition collective débutera le 04 septembre prochain,  à Paris,  pour honorer bien sûr la Galerie Vallois mais aussi l’Unesco. Pour finir en beauté ce projet aussi important,  à en croire M. Dominique Zinkpè, un concert sera offert aux spectateurs le 09 septembre sous la houlette de la chanteuse béninoise, Faty. « Tout cela  montre le nombre important des artistes béninois qui vont honorer le projet ‘’Les parcours du monde’’. A travers ces genres de projet, nous voulons que le Bénin occupe une place suffisante sur la scène internationale. Pour l’instant, notre écoute, c’est Robert Vallois. Il a construit le Centre Arts et Cultures de Lobozounkpa, qui  est également une source d’école au Bénin. Il accompagne  les artistes plasticiens béninois, dont l’éventail s’agrandit aussi bien au niveau de  la musique », a-t-il fait savoir. Il est à noter également que, le plasticien béninois, Prince Toffa  participera aux activités de ce projet  à travers un spectacle déambulatoire dans la rue de Seine de Paris. La rue de Seine, pour M. Dominique Zinkpè,  est un endroit important pour les artistes qui interviennent dans le projet‘’ Les parcours du monde’’. « Le jeune Prince Toffa donnera ce spectacle déambulatoire qui correspond à  sa dernière exposition à l’institut français du Bénin (Ifb) », a –t-il précisé.

« L’Unesco désormais nous compte parmi ses ambassadeurs du Bénin….. », dixit Dominique Zinkpè.

« En résumé, il faut dire que nous sommes dans un dynamisme important pour ce projet. Parce  que,  dans ce monde actuel, rarement, les pays travaillent avec des mécènes, pour arriver à un haut niveau » a  estimé le plasticien, avant de rassurer sur le fait que les plasticiens béninois ont eu le bonheur de réussir à positionner Richard Korblah, comme ambassadeur culturel, pour  représenter ses pairs dans le monde entier.
« Maintenant, nous avons trouvé un pôle, et ce travail,  c’est si important, c’est pour ça que  je ne sais pas si tu peux en parler encore.  Non seulement, on va honorer la galerie Vallois mais aussi, l’Unesco désormais nous compte parmi ses ambassadeurs du Bénin. Notre culture, par rapport à notre ambassadeur du Bénin, à l’Unesco, elle a  une carte blanche, pour qu’on soit présent » annonce Dominique Zinkpè. Selon ses propos, il pense que la fête sera très belle ! Parce qu’il ajoute,  pour une rare fois, on aura  10 artistes plasticiens béninois, qui vont honorer l’Unesco, la galerie Vallois et en  bonus, on aura la prestation musicale de la chanteuse béninoise, Faty  ses musiciens avec la participation d’Elise Daubelcour ».

Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse

lundi 6 juillet 2015

Retombée positive du Marché International des Arts du Bénin et d’Afrique (Maiba) de Grand-Popo : Stan Tohon en Afrique du Sud pour trois (03) semaines


Stan Tohon  en prestation devant Ladislas Agbessi au Miaba
 Six (06) mois après l’organisation des manifestations socioculturelles du Marché international des arts du Bénin et d’Afrique (Maiba) de Grand-Popo, l’une des retombées positives majeures  est en voie d’être concrétisée. Et ceci, à travers la descente de M. Stan Tohon en Afrique du Sud, mi-juillet sur invitation du parrain de cet évènement, M. Ladislas Prosper Agbéssi


Le roi du Tchink système, M. Stan Tohon aura trois (03) semaines environ à faire en Afrique du Sud. Au cours de son séjour, le chantre aura  à donner des concerts dans plusieurs salles de spectacle. Faisant ainsi la promotion de la musique béninoise en Afrique du Sud, M. Stan Tohon profitera de cette occasion pour réaliser d’autres tubes bénéfiques à M. Ladislas Prosper Agbéssi. Il faut dire que cette opportunité du grand chanteur béninois est le fruit visible  des manifestations socioculturelles du Marché international des arts du Bénin et d’Afrique (Maiba) de Grand-Popo, qui se sont déroulées du22 au 28 Mai dernier. En effet, le parrain du Miaba a promis en présence des festivaliers et invités, qu’il va offrir une bourse au chantre Stan Tohon en Afrique Sud pour promouvoir la musique béninoise. Cette promesse vient d'être concrétisée ce qui montre clairement qu'il faut croire à certaines personnalités qui ambitionnent le développement du Bénin.
Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l'Agence Bénin Presse (ABP) 

Rencontre de prise de contact à la direction de l’ensemble artistique national du Bénin : Les 20 danseurs recrutés s’imprègnent du fonctionnement du ballet national


Marcel Zounon au milieu des danseurs
Le directeur de l’ensemble artistique national du Bénin, Marcel Zounon a tenu une rencontre de prise de contact avec les vingt (20) danseurs nouvellement recrutés pour le compte de la saison artistique 2015 en vue de  leur repréciser les règles du fonctionnement du ballet national. C’était le vendredi dernier, au siège de ladite structure, en présence des maîtres chorégraphes.

Assis à même le sol, les uns à côté des autres, les vingt (20) danseurs nouvellement recrutés pour le compte de la saison artistique 2015  sont venus à l’heure pour prendre part à cette séance si importante pour eux, dans la mesure où le moindre retard implique le remplacement systématique de l’intéressé par un autre sur la liste d’attente. « Au ballet national, nous fonctionnons sur les bases données. Tout n’est pas permis. Le respect strict des règles est de mise », a déclaré M. Marcel Zounon, à l’entame de la rencontre. 


Pour lui, « le respect,  le sérieux, l’honnêteté  et l’assiduité » sont mesures vivement recommandées au ballet national. « Le travail bien fait » avec la participation active de tout le groupe, constitue le résultat attendu au terme cours de leur contrat de cinq (05) mois (Juillet- Novembre 2015), a –t-il poursuivi.  A en croire le directeur de l’ensemble artistique national du Bénin, les nouvelles recrues auront pour mission de faire un travail permanent sur la valorisation du patrimoine culturel immatériel, notamment la danse, mais aussi de faire une création artistique, qui connaitra une tournée nationale et internationale. Reconnaissant que la lourdeur administrative a freiné le démarrage  des activités de sa structure pour le compte de l’année 2015, M. Marcel Zounon a instruit les maîtres chorégraphes, composés de M. Richard Adossou, M. Clément Kapko et  M. Koffi Alladé à accélérer les répétitions afin de placer sur orbite une nouvelle fois la danse béninoise.
Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l'Agence Bénin Presse (ABP) 

samedi 16 mai 2015

Mise en œuvre du projet « Le marché international des arts du Bénin et d’Afrique » édition 2015 : « C’est pour la 01ère fois que les enfants découvrent les marionnettes à Natitingou » dixit M. Léon M’po N’dah


M.Léon M'po N'dah au milieu du Groupe
Après deux (02) jours des travaux sur la teinture au profit des élèves des collèges d’enseignement généraux I et II de Natitingou, le président de l’association contes et légendes d’Afrique Noire (Clan), M. Georges Agbazahou  et les autres formateurs étaient face aux écoliers vendredi dernier. Ils ont simplement égayé les écoliers du village Sos d’enfants de Natitingou et ceux de l’école primaire catholique  Saint Augustin de la même localité, à travers un mini-spectacle dédié aux marionnettes.


Ils ont réussi le Pari ! En trois jours deux mouvements, M. Georges Agbazahou  et les autres formateurs ont pu atteindre les objectifs majeurs du marché international des arts du Bénin et d’Afrique  (Miaba) édition 2015.  Après avoir consacré deux jours de formation sur le  batik au profit des élèves, ils ont jeté leur dévolu sur les êtres sensibles (Les écoliers). Unissant guitare, djembé, harmonica et marionnettes, ils ont semé la joie dans le cœur des enfants. Durant  trentaine minutes , les écoliers du village Sos d’enfants de Natitingou ont dégusté ce spectacle de marionnette avec exultation. 

Puisque c’est pour la première fois que ces occasions s’offrent à eux, les écoliers et les encadreurs de cette école ont spontanément exhorté le groupe à aller au-delà du temps prévu. Scène de rire et d’exhibition, les écoliers sont très satisfaits de ce spectacle sans occulter les encadreurs. Selon M. Léon M’po N’dah  Léon, coordonnateur du programme d’éducation du village sos d’enfants de Natitingou, c’est très merveilleux ce que le groupe vient d’apporter aux enfants. « Ceux-ci n’en demandent pas plus. 


Il faut dire que c’est pour la 01ère fois que les enfants découvrent les marionnettes à Natitingou. Sinon c’est juste  à la télévision. Nous pensons que, pour la prochaine descente du groupe, nous allons mobiliser non seulement les enfants de notre école mais aussi les enfants des autres écoles et quartiers », a –t-poursuivi.  Au niveau de l’école primaire catholique Saint Augustin de la même localité, l’ambiance a été la même avec les enfants très enthousiasmés. 

Quant à la Sœur Georgette Anago, de l’école primaire catholique St Augustin de Natitingou, le groupe de Georges Agbazahou a fait du bon travail. « J’admire beaucoup ce qu’ils viennent d’offrir aux enfants, qui sont gaies surtout après l’évaluation. Ils se sont détendus. Nous espérons recevoir ce groupe au moins une fois par trimestre, histoire d’égayer nos enfants » a –t-elle exprimé. Il faut dire les travaux se poursuivent ce samedi avec les élèves sur la teinture et le batik.
Par Rodéric DEDEGNONHOU






Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...