mercredi 15 septembre 2010

Exposition d'arts plastiques: "Fenêtre"la nouvelle installation de Benjamin Déguenon

Jeune plasticien béninois, Benjamin Déguenon se prépare activement pour exposer ses nouvelles créations à la galerie « Farafina » de Cotonou, sise au quartier Haie vive. Le vernissage de cette aventure d’arts plastiques aura lieu dans la matinée du samedi prochain en présence de plusieurs invités. Benjamin Déguenon, donne ici quelques précisions sur la teneur de cette exposition.
Du 22 au 29 mai prochain, la galerie « Farafina » sera plongée dans un décor hallucinant de questionnements, de joies et de souvenirs. Et ceci, à travers les œuvres du plasticien béninois Benjamin Déguenon, dont le style de création a connu une évolution. Unissant matériels de récupérations tels que : tôles, tissus, pointes, boîtes de conserves, peintures, acryliques, couleurs vives, bois blancs, assemblage de cuivre et d’émaille ; Benjamin Déguenon veut emporter les visiteurs dans un univers de « fenêtre ». Il s’agit concrètement, selon cet artiste d’explorer les faits empiriques pour redonner sens à certaines réalités du passé. Le titre « fenêtre », qu’il donne à cette exposition est une installation qui parle en partie de la maltraitance des enfants orphelins, déshérités, placés sous tutelles ou déplacés de guerre. A travers des poupées ligotées par des fils en relief, Benjamin exprime sa compassion envers ses enfants. L’autre partie de l’installation est consacrée à une quinzaine de tableaux sous forme d’écran où sont défilées les diverses difficultés des enfants opprimés. Par ailleurs, ce jeune talentueux de la scène des arts plastiques du Bénin a jeté un regard vivant sur les pagnes africains où les significations des dessins réalisés sur ces pagnes retrouveront leurs lettres de noblesse au cours de la cérémonie du vernissage.

mardi 14 septembre 2010

Trois questions à Claudine Bertrand, ambassadrice du Sipoef:"Le Sipoef est devenu pour moi;une seconde peau..."

D’origine québécoise, Claudine Bertrand est l’une des prestigieuses poètes invitées ; pour participer aux manifestations socioculturelles de la 04ème édition du Salon international des poètes francophones du Bénin (Sipoef). Enseignante au lycée de la poésie française et internationale de Québec, Claudine Bertrand séjourne au Bénin depuis le 16 février dernier afin d’apporter sa touche à cet évènement. Animatrice d’émission culturelle à la radio de Québec, Claudine Bertrand fait ici un tour d’horizon sur le lien entre sa personne et le Sipoef. Entretien. Claudine Bertrand, que représente le Sipoef pour vous ?
« Sourire ! C’est un évènement d’envergure internationale qui ouvre des portes sur la littérature africaine. Celle-ci est mal connue au Québec. Et du fait que j’y participe ; j’apporte quelque chose de dimensions larges lors de mes rencontres. Le Salon international des poètes francophones du Bénin est un carrefour de rencontre d’une vingtaine de poètes francophones des cinq continents. » En tant qu’ambassadrice du Sipoef, quelle est votre partition pour pérenniser cet évènement ? « Par les différentes activités et actions qu’on a mis sur pied, que ça soit au Québec ou ailleurs lors de mes voyages ; le Sipoef est devenu pour moi ; une seconde peau. Au fond, il me colle à la peau. En parcourant la littérature béninoise, Amine Laourou et moi ; nous avons décidé de réaliser une revue dénommée « Les grandes voix francophones ». Le premier numéro de la revue sera lancé mardi prochain. La revue fera l’éloge de tous les poètes qui ont participés à la dernière édition du Sipoef. Elle sera rééditée chaque année. Egalement ; la présentation des 50 ans d’histoires de la littérature béninoise sera une réalité. Il s’agit en fait là, de la diffusion et de la promotion de la culture d’ici par le biais de la poésie. De là, je pense aller à la rencontre de l’autre pour sortir de l’isolement en vue d’en parler dans les écoles, sur des chaînes de radios et de journaux. Pour moi, le Sipoef devrait être pérennisé, resté quelque chose de durable d’années en années. Il faut trouver des moyens de l’autre côté de l’océan pour y arriver avec Amine. Ce sont ces activités constantes qu’on peut organiser. Il est important que ce lien soit maintenu de façon permanente, comme le salon du livre de Montréal édition 2009 où nous avons invité Amine et Florent Couao Zotti pour représenter le Bénin autour du livre , discussions, échanges …etc. » Quel est le lien qui se prolifère entre les écoliers béninois et le poète que vous êtes ? « C’est ma 02ème fois que je viens au Bénin. L’année dernière, j’ai rencontré dans des écoles du Bénin, des jeunes très passionnés par la poésie. Il faut dire le contact avec eux a été favorisant. C’est ainsi qu’on a créé un projet en leur faveur. Intitulé « Prix Claudine Bertrand » ; le projet consistera à encourager et stimuler l’imaginaire chez les jeunes enfants. Ces derniers seront récompensés à travers leurs meilleures créations. Egalement les textes gagnants seront publiés dans la revue mouvances.ca dont je suis l’initiatrice. Il s’agit là d’inciter les écoles à faire participer leurs élèves à ce concours. » Propos recueillis par Rodéric Dèdègnonhou

mercredi 18 août 2010

Pour assurer la promotion de son nouvel album : Edwige Vicentia DADE alias Vince descend à Cotonou mercredi prochain

La promotion des œuvres phonographiques constitue une étape décisive dans la vie des artistes chanteurs. Elle montre non seulement le travail réalisé par l’artiste et aussi son talent de gagner la confiance de la masse. Il s’agit également d’une ouverture pour l’artiste afin de décrocher des contrats de spectacles et festivals. Voilà, quelques visions ; qui ont motivé sans doute la chanteuse béninoise, Edwige Vicentia DADE alias Vince ; de revenir au bercail pour assurer la promotion de son poupon musical durant sa période de vacances à Cotonou.
Les mélomanes béninois vont accueillir en grande pompe la chanteuse béninoise Edwige Vicentia DADE alias Vince, mercredi prochain à l’aéroport international Bernardin cardinal Gantin de Cotonou. Résidente en France, la chanteuse va passer quelques séjours au bercail afin de révéler aux béninois ; tout son charme musical. Guitariste, pianiste, auteure, compositrice et productrice ; Vince s’était mise à écrire les morceaux de ce livre sonore en 2002. Evoluant en carrière solo, la chanteuse vient d’étoffer son tube .Baptisé « Saches que », l’œuvre est une compilation de douze titres. Oscillant entre des sonorités rythmiques inspirées de l’afro, zouk, Dance et Soul ; le tempérament vocal de Vince est à la incendiaire, doux et original. Tout à faire reconnaissable, les jolies mélodies de Vince soulignent l’ampleur de sa gorge captivante et accrochante. Affection, émotion, compassion accompagnent ses chansons dont la thématique est amour, bonheur et la vie de tous les jours. Les 12 titres ont étés ficelés avec la participation de musiciens chevronnés tels que maker Dominique Gengoul, Patricia Aubou, Marie Céline Chrone, Talina, Richard Flash, Jean Pierre Zabulon, Assou et Sevi du Togo.
Quelques notes sur l’artiste Née à Cotonou en république du Bénin, Edwige Vicentia DADE alias Vince est issue d’une famille que la tradition a toujours accompagnée en 1974 mais le modernisme la poursuit. L’amour du chant lui vient à l’âge de 12 ans à l’internat de Pobè auprès des bonnes sœurs dans une chorale. Peu de temps après, elle intègre un autre groupe de chorale, celui des jeunes de zogbo, de mènontin. Elle arrête ses études en classe de terminal pour une formation d’esthétique et obtiendra son CAP en esthétique dans une école BELGE à Cotonou en 1995. Mais l’amour de la musique la dévorait toujours et elle gagne le droit de s’adonner à cette passion qui la poursuit : La musique. Ce premier essaie phonographique gagnera le cœur de beaucoup de mélomanes. Par Rodéric Dèdègnonhou

mardi 9 février 2010

Medécine traditionnelle chinoise: Hu-Hui dévoile les remèdes de plusieurs maux.

La présentation de la troisième communication du professeur de la médecine Hu-Hui a été effective ; hier au centre culturel chinois de Cotonou. La tribune s’était portée sur quelques méthodes pratiques de la médecine traditionnelle chinoise.
Réunissant chercheurs, étudiants et acteurs de la santé ; la communication du professeur de la médecine Hu-Hui a édifié l’assistance sur quelques méthodes pratiques de la médecine traditionnelle chinoise. Après avoir rappelé des notions pratiques sur la médecine traditionnelle chinoise telles que : l’acupuncture, la ventouse et la moxibustion ; Hu-Hui a axé son exposée sur des méthodes pratiques de la médecine traditionnelle chinoise. Selon Hu-Hui ; l’organisme de l’homme est constitué de plusieurs réseaux dont la finalité converge en un même point. C’est par la méthode de l’acupuncture que la médecine traditionnelle chinoise essaye de diagnostiquer les maux des malades. Cette méthode pratique examine dans l’organisme 361 points afin d’apporter de remèdes aux malades. La moxibustion est pratiquée de façon directe et indirecte à travers le jus de gingembre, ail etc. Elle s’applique sur les parties douloureuses de la peau. Parlant de la ventouse, Hu-Hui a fait savoir qu’elle est utilisée de la même manière que la moxibustion sauf que la ventouse s’applique sur des verres. A noter que Hu-Hui a fait l’expérience pratique de son exposée sur des personnes de l’auditoire.

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...