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samedi 16 mai 2015

Mise en œuvre du projet « Le marché international des arts du Bénin et d’Afrique » édition 2015 : « C’est pour la 01ère fois que les enfants découvrent les marionnettes à Natitingou » dixit M. Léon M’po N’dah


M.Léon M'po N'dah au milieu du Groupe
Après deux (02) jours des travaux sur la teinture au profit des élèves des collèges d’enseignement généraux I et II de Natitingou, le président de l’association contes et légendes d’Afrique Noire (Clan), M. Georges Agbazahou  et les autres formateurs étaient face aux écoliers vendredi dernier. Ils ont simplement égayé les écoliers du village Sos d’enfants de Natitingou et ceux de l’école primaire catholique  Saint Augustin de la même localité, à travers un mini-spectacle dédié aux marionnettes.


Ils ont réussi le Pari ! En trois jours deux mouvements, M. Georges Agbazahou  et les autres formateurs ont pu atteindre les objectifs majeurs du marché international des arts du Bénin et d’Afrique  (Miaba) édition 2015.  Après avoir consacré deux jours de formation sur le  batik au profit des élèves, ils ont jeté leur dévolu sur les êtres sensibles (Les écoliers). Unissant guitare, djembé, harmonica et marionnettes, ils ont semé la joie dans le cœur des enfants. Durant  trentaine minutes , les écoliers du village Sos d’enfants de Natitingou ont dégusté ce spectacle de marionnette avec exultation. 

Puisque c’est pour la première fois que ces occasions s’offrent à eux, les écoliers et les encadreurs de cette école ont spontanément exhorté le groupe à aller au-delà du temps prévu. Scène de rire et d’exhibition, les écoliers sont très satisfaits de ce spectacle sans occulter les encadreurs. Selon M. Léon M’po N’dah  Léon, coordonnateur du programme d’éducation du village sos d’enfants de Natitingou, c’est très merveilleux ce que le groupe vient d’apporter aux enfants. « Ceux-ci n’en demandent pas plus. 


Il faut dire que c’est pour la 01ère fois que les enfants découvrent les marionnettes à Natitingou. Sinon c’est juste  à la télévision. Nous pensons que, pour la prochaine descente du groupe, nous allons mobiliser non seulement les enfants de notre école mais aussi les enfants des autres écoles et quartiers », a –t-poursuivi.  Au niveau de l’école primaire catholique Saint Augustin de la même localité, l’ambiance a été la même avec les enfants très enthousiasmés. 

Quant à la Sœur Georgette Anago, de l’école primaire catholique St Augustin de Natitingou, le groupe de Georges Agbazahou a fait du bon travail. « J’admire beaucoup ce qu’ils viennent d’offrir aux enfants, qui sont gaies surtout après l’évaluation. Ils se sont détendus. Nous espérons recevoir ce groupe au moins une fois par trimestre, histoire d’égayer nos enfants » a –t-elle exprimé. Il faut dire les travaux se poursuivent ce samedi avec les élèves sur la teinture et le batik.
Par Rodéric DEDEGNONHOU






vendredi 15 mai 2015

Mise en œuvre du projet « Le marché international des arts du Bénin et d’Afrique » édition 2015: Georges Agbazahou initie une vingtaine de stagiaires à la teinture


La maison des jeunes de Natitingou accueille depuis mercredi dernier, les travaux d’un atelier d’initiation à la teinture  au profit d’une vingtaine de stagiaires. Sous la supervision de Georges Agbazahou, cet atelier intervient dans le cadre de la mise en œuvre du projet dénommé : Le marché international des arts du Bénin et d’Afrique (Miaba), dont le soutien à cent pour cent  du président, Ladislas Prosper Agbéssi est sans faille
 
Ils sont une vingtaine de stagiaires, provenant des collèges d’enseignement généraux I et II de la ville de Natitingou,  à suivre les travaux de cet atelier d’initiation à la teinture avec dévouement et dextérité. Selon le formateur principal, M. Georges Agbazahou, les travaux ont démarré dans la soirée du mercredi, par une prise de contact avec les stagiaires. Ensuite la phase d’attache  sur le tissu de coton très fin (percale) a été explorée aux participants de cet atelier. Pour lui, des orientations ont été données aux stagiaires par rapport à la préparation des couleurs selon leur inspiration. La phase pratique de cette théorie a consisté à la préparation de la couleur jaune afin de permettre aux stagiaires de plonger des tissus dans le soluté, pour appréhender l’influence de la couleur jaune dans le tissu. Les travaux de cet atelier se sont poursuivis le jeudi par une technique dans le domaine de la teinture. Il s’agit du batik, qui n’est rien d’autre qu’une mode de teinture des tissus dans lequel on enduit ceux-ci de sire protectrice.

 La finalité de cette technique, à en croire Georges Agbazahou, est de fixer autrement les motifs sur le tissu ainsi coloré. Aussi, les participants ont eu le privilège de recevoir les notions élémentaires du dessin. Il faut dire que la soirée du vendredi  est retenue pour des animations relatives à la percussion et à la marionnette au cours secondaire saint Augustin de Natitingou et au village d’enfants Sos de la même localité. D’autres formateurs tels que : Gabin Ayohouannon, Toussaint Adjanohoun, Jacques Kpadé et Soronou Ousmane  de la Guinée accompagnent Georges Agbazahou dans les travaux de cet atelier de formation. Il faut dire que le directeur du centre des jeunes de Natitingou a félicité l’esprit humanitaire de ce projet.   Le Miaba  vise promouvoir la culture artistique du Bénin et de l’Afrique, valoriser et renforcer la contribution du Bénin dans le partenariat culturel, régional et international.
Par Rodéric DEDEGNONHOU

mercredi 13 mai 2015

Journée portes- ouvertes au complexe culturel ‘’ Le Centre ‘’ de Lobozounpka : « Charly dans la fusion des visages, Niko crée un échange entre l’œuvre et le visiteur et Théodore propose un retour aux valeurs ancestrales »


Le directeur du complexe culturel ‘’Le Centre’’, M. Dominique Zinkpè, de concert avec son staff, a organisé au profit du public béninois, une journée portes-ouvertes, afin de permettre à ceux-ci  de constater de visu, comment  les trois artistes plasticiens en résidence de création depuis deux semaines  travaillent dans leurs ateliers respectifs, mais aussi de découvrir également ce qui a été réalisé par chaque plasticien dans son atelier. C’était le 01er mai dernier en présence de plusieurs visiteurs très satisfaits  que le circuit de tous les ateliers a été effectif sous la supervision générale de M. Dominique Zinkpè.
Ils sont très nombreux à visiter le complexe culturel ‘’Le Centre’’, dans le cadre de cette  journée  portes-ouvertes. Ecoliers, élèves, étudiants et  artistes de toutes catégories confondues sont venus massivement rehausser l’éclat de cette aventure de par leur présence, où les plasticiens en résidence de création, Charly d’Almeida - Niko et Théodore Dakpogan sont prisés dans la densité de leurs créations respectives. Hormis cette catégorie de visiteurs, le complexe culturel ‘’Le centre’’ a reçu également les visiteurs curieux, dont la majorité proviennent des quartiers environnants de Lobozounkpa.  En effet, cette journée portes-ouvertes a connu tout un circuit bien retracé. 

Sous la supervision  générale M. Dominique Zinkpè, des instructions ont été données à M. Salinas Hinkati, bibliothécaire chargé de l’animation dudit complexe pour l’orientation  coordonnée des visiteurs. Puisqu’il s’agit d’une journée portes-ouvertes à l’honneur du trio : Charly-Niko- Théo, les visiteurs sont directement conviés à aller au niveau de chaque atelier de création afin de constater de visu  chaque plasticien à l’œuvre. Ensuite, certains visiteurs étonnants ont cherché à aller loin dans leur quête  de découverte à travers des questions de curiosité aux plasticiens. D’autres sidérés face aux œuvres des plasticiens se disent très satisfaits de tout ce qui se passe au niveau du complexe culturel ’’Le Centre’’. Après cette étape de découverte, les visiteurs sont orientés vers la bibliothèque en passant surtout par la salle d’exposition. Dans cette coordination, où tout est planifié, le complexe culturel ’’Le Centre’’ a eu le privilège de recevoir également une quinzaine de stagiaires suivant les travaux d’un atelier de formation sur la peinture, sous la houlette de l’association ‘’Ma culture’’ de M. Laudamus Sègbo.   Cette délégation, conduite par ce dernier, a connu le même parcours de visite retracé par le directeur du complexe culturel ‘’Le Centre’’. Riche, belle et très  enrichissante, cette journée portes-ouvertes a pris fin autour d’un cocktail avant de permettre au complexe de lancer sa toute première projection cinématographique avec  le film chihuahua de Beverly Hills.

Au cœur de chaque atelier : « Charly dans la fusion des visages, Niko crée un échange entre l’œuvre et le visiteur et Théodore propose  un retour aux valeurs ancestrales »

Il sonnait 16 heures 21 minutes ce vendredi 01er mai 2015 au complexe culturel  ‘’Le Centre’. Les trois plasticiens en résidence de création  contemporaine, depuis deux semaines, travaillent sans relâche. Dans le lot, quelqu’un peut faire un petit tour dans l’atelier de son homologue, pour juste prêter un outil de travail. Ils se taquinent,  s’échangent sur des points précis  et  se partagent également quelques coups de verre de la bière ‘’Béninoise’’. 
Plus qu’une  bonne ambiance de travail, la résidence de création du trio présage déjà une réussite totale pour le directeur dudit Dominique Zinkpè et  Timothée Grimblat, directeur artistique du complexe culturel ‘’Le Centre’’.  Même si ces plasticiens, de grosses pointures sur la scène internationale, sont unanimes sur le fait qu’ils ne peuvent pas orienter toutes leurs œuvres sur le thème « Capitalisme » au cours de cette résidence, ils ont quand même accepté consacrer une ou deux œuvres relatives à cette thématique. Et c’est pour cette raison que le sculpteur franco-béninois, Niko a eu l’ingénieuse idée d’aborder autrement le thème. Passionné  des bois perdus et bois foutus, Niko a pu ériger au complexe un tronc, qui ne laisse personne indifférent. Pour lui,  ce « tronc racine »  symbolise la base du pays (Bénin) et l’échelle posée sur cette racine représente l’espoir de la vie,  cette envie de monter au ciel, comme l’envie d’être riche. 
« Comme le capitaliste, tout le monde a envie de trouver cette ascension sociale et économique », a –t-il expliqué. Par ailleurs, des traces de miroir ont une présence constante sur les toiles de Niko  depuis quelques mois. Il précise « Je mets des miroirs à la place des yeux sur les toiles. C’est un travail parallèle que je fais sur le miroir. C’est en fait pour créer un échange entre l’œuvre et la personne qui regarde l’œuvre ».
Alors qu’il est très attendu pour offrir au public, des toiles  esthétiques, dont les couleurs vives ont leur sens, M. Charly d’Almeida  a fait un détour vers la sculpture au cours de cette résidence de création contemporaine. Selon ses propos, ce revirement n’est rien d’autre que  la suite d’un projet entamé depuis 2012. Unissant des armatures, l’artiste emporte dans un univers de visages angoissés, visages en joie, visages en détresse. « Ma spécialité ici, c’est des masques fusionnés. On peut voir deux ou trois visages avec des signes anatomiques différents.  Mais quand ces visages sont fusionnés, ils deviennent un », a fait –t-il savoir. Parlant des œuvres liées à la thématique, Charly donne rendez-vous à tout le monde le 22 mai prochain.

 S’inspirant des nouvelles technologies de l’information et de communication, M. Théodore Dakpogan aborde autrement la thématique ‘’Le capitalisme’’. A l’en croire, tout le monde est  préoccupé par ce virus de la téléphonie mobile. Partout on rencontre des gens, qui sont très occupés soit par les portables, les tablettes, bref,  les nouvelles technologies sans se soucier même de la sécurité de leur santé. « C’est pourquoi, j’ai réalisé cette œuvre, qui a des téléphones sur la tête, parce qu’on pense plus au téléphone. Pour remédier à cette situation, les gens doivent se rappeler qu’ils viennent de quelque part. Ils doivent constamment faire un retour en arrière dans leurs origines ancestrales  d’où l’installation de ‘’Assin’’ », a –t-il justifié.

Par Rodéric Dèdègnonhou

mardi 21 avril 2015

Festival des femmes chanteuses de la musique moderne d’inspiration traditionnelle: La musique, pour célébrer autrement la femme



(Koffi Aladé fait acquéreurs de parcelles 35 danseurs de sa troupe)



L’espace scénique de la troupe de ballets et danses « Les super- Anges Hwendo Nabua », sis au quartier ‘’Adjra-Hounvè’’ de Pahou a abrité dimanche dernier, les manifestations de la 01ère édition du festival des femmes chanteuses de la musique moderne d’inspiration traditionnelle. Occasion également pour le directeur de ladite troupe, M. Koffi Aladé, de faire la remise officielle de trente-cinq (35) conventions de vente de parcelles aux danseurs assidus évoluant dans ce réseau depuis plusieurs années.


 Réunissant plusieurs acteurs du monde culturel béninois, la 01ère édition du festival des femmes chanteuses de la musique moderne d’inspiration traditionnelle a marqué plus d’un dimanche dernier dans les locaux de l’espace scénique de la troupe de ballets et danses « Les super- Anges Hwendo Nabua », sis au quartier ‘’Adjra-Hounvè’’ de Pahou. Plusieurs troupes et compagnies de danses ont revisité le riche patrimoine immatériel (Danses, chantes et rythmes) du Bénin au cours de leur passage sur scène. Beau et très riche, ce spectacle dédié à la femme intervient pour célébrer la gente féminine mais aussi de valoriser la musique moderne d’inspiration traditionnelle des femmes du Bénin, a fait M. Marcel Zounon, représentant le fonds d’aide à la culture. Scène ouverte aux démonstrations musicales, le festival, selon la présidente, Mme. Epiphanie  Mitonhouanton, est né dans l’extrême urgence pour combler un vide afin d’encourager et de promouvoir les femmes chanteuses. Au-delà des compagnies et troupes de danses, des chanteuses béninoises, telles que : Norberka, Zérina Adjéoda, Princesse Sika et Sèna Joye ont enflammé le public venu massivement soutenir l’initiation.
                             Koffi Aladé fait acquéreurs de parcelles 35 danseurs de sa troupe

« Faire aussi des danseurs béninois propriétaires ».Tel est le but principal, qui a motivé M. Koffi Aladé a acheté un domaine de cinq (05) hectares au quartier ‘’Adjra-Hounvè’’ de Pahou. 

Après le morcellement du terrain suivi d’établissement des papiers administratifs (Signature des conventions de vente), M. Koffi Aladé a jugé très important de faire la remise officielle des parcelles aux danseurs de la troupe de ballets et danses « Les super- Anges Hwendo Nabua ». Ils sont au total 35 danseurs à entrer en possession des terrains en présence des parents, amis, élus locaux et même le maire de la commune de Ouidah, M. Sévérin Adjovi.  Ce dernier a  salué l’initiative de Koffi Aladé et l’encourage à aller dans la réalisation de ses projets.



Par Rodéric DEDEGNONHOU

Atelier de renforcement des capacités des jeunes artistes musiciens instrumentistes : Luc Roche initie douze (12) jeunes musiciens béninois sur les techniques de base du violon


Luc Roche en pleine séance avec les stagiaires béninois

Les locaux du complexe culturel « Le centre » de Lobozounkpa accueillent depuis hier, les travaux d’un atelier de renforcement des capacités des jeunes artistes musiciens instrumentistes. Initié par M. Happy Goudou, directeur d’H&M Communication-Culture, les travaux de cette rencontre sont placés sous la houlette de M. Luc Roche, professeur de musique, résident à Clermont-Ferrand  en France.

Le premier volet du projet « Festival des Artistes Relèves » est désormais entrée dans sa phase active. Et ceci, à travers le démarrage officiel des travaux d’un atelier de renforcement des capacités des jeunes artistes musiciens instrumentistes, dont le principal objectif est d'introduire dans l'univers culturel musical béninois d’autres instruments traditionnels dans la logique de la promotion de la diversité culturelle.  Placé sous le thème « Échanges culturels, transmission des techniques liées aux instruments traditionnels de musique du Centre-France », cet atelier est dirigé par M. Luc Roche, professeur de musique, résident à Clermont-Ferrand  en France. Durant les cinq(05) jours des travaux, les douze (12) stagiaires béninois, venus de plusieurs départements du Bénin, iront à la découverte et à l’appropriation des premières notes musicales de cet instrument traditionnel (Le violon) en Europe. 

 Selon M. Happy Goudou, la finalité de cet atelier de formation  vise à introduire des instruments traditionnels du Bénin au Centre-France dans la Région d'Auvergne. La rencontre avec d'autres cultures est toujours enrichissante quand on sait choisir ce qui est  positif, a-t-il rassuré. Avant la fin de cet atelier vendredi prochain, les stagiaires, à savoir : Ahouitihoun Esaï, Mahame Cornélia, Hounyo Sédrick, Aimé Luc Tognanhou, Fanouvi Gérard, Yedemè Placide, Houedecoutin Oluwacheyi Raphaël, Houédécoutin Oluwafemi Jean Baptiste, Atcho Emmanuel, Hougue Silano Giovani et Orou Amina, feront une restitution des travaux jeudi prochain au complexe culturel le Centre de Logozounkpa. Le projet est appuyé par le ministère chargé de la culture à travers le fonds d’aide à la culture (Fac) et le Centre Arts et Cultures de Lobozounkpa dirigé par l'artiste plasticien international Dominique Zinkpè. Les partenaires: l'ANCT (l’association nationale cultures et traditions) de Gannat, le festival les Cultures du Monde de Jean Roche, Brice Lanvèdou de  l'association Doguessimi, les associations de journalistes culturels Rejac et Noyau Critique ont contribué également à la concrétisation de cet atelier.
Par Rodéric DEDEGNONHOU

mardi 7 avril 2015

Atelier de formation des jeunes plasticiens sur le thème « La liberté » au café cauris Coquillages de Togbin : « Je vois autour de moi de belles couleurs et de belles formes expressives » se réjouit Charly d’Almeida


Depuis le mercredi dernier, dix jeunes plasticiens participent aux travaux  d’un atelier de formation sur le thème « La liberté » au café cauris Coquillages de Togbin. Initié par M. Charly d’Almeida, de concert avec l’association ‘’Mibo’’, cet atelier connait l’appropriation totale des participants, suite à une descente sur le terrain samedi dernier. 


Ils sont tous à table. Regards tournés vers le formateur, M. Charly d’Almeida, les participants aux travaux  de cet  atelier de formation écoutent religieusement les orientations de leur aîné. D’autres, curieux, posent des questions afin de tirer le maximum de savoirs au cours de la rencontre. La parole est libre au cours de cet échange, qui a connu la visite de trois plasticiens : Marius Dansou, Benjamin Déguénon et Rafiy Okéfolahan. Ces derniers ont aussi enrichi les échanges à travers le partage des expériences avec les stagiaires. Ensuite, place  a été laissée aux travaux pratiques. Chaque participant est appelé à rejoindre son atelier de travail.  M. Charly d’Almeida, dans le concret,  parcourt chaque l’atelier afin d’apporter des orientations par rapport au travail de chacun. 

Parfois, il amène le stagiaire à cerner certains angles dans son travail. Il va même loin en prenant le pinceau pour agir sur le travail du participant. Il aborde ainsi, les difficultés au niveau des couleurs, l’application de la peinture et  la  préparation des toiles. De même, le trio, Marius Dansou, Benjamin Déguénon et Rafiy Okéfolahan, essaye vaille que vaille d’apporter  leur touche dans le travail de certains stagiaires. Des propositions constructives et des recommandations sont entre autres les grandes orientations qui ont meublé les travaux de ce samedi. Selon M. Charly, chaque artiste est libre  dans son atelier et  travaille sur le thème. « Je vois autour de moi de belles couleurs et de belles formes  expressives. On a encore deux ou trois jours, je crois que ça démarre bien, on leur laisse la main libre », a-t-il fait savoir. Concernant l’orientation des œuvres réalisées sur le terrain, le formation précise, qu’il visite chacun dans son atelier et regarde les tableaux. « S’il y a des incohérences, j’apporte de petites idées, je les oriente à se retrouver, à plus donner de l’équilibre au travail, au niveau couleurs et formes et profondeur. » a –t-il justifié.

 Initié par le plasticien béninois M. Charly d’Almeida, via l’association Mibo, cette rencontre intervient pour permettre aux stagiaires de maitriser les nouveaux outils relatifs au métier des arts plastiques, suivant le  concept dénommé «Cénacle expérimental ». Eliane Aïsso, Sébastien Boko, Lionel Yamadjako, Joseph Dama, Achille Adonon, Pierre Ahodoto Mahoussi, Tossou Elon-m, Constantine Gbètoho , Bello Moufy et  Sika  Da Silveira sont les dix (10) stagiaires identifiés pour suivre les travaux  d’un atelier  de formation autour du concept intitulé «Cénacle  expérimental ».  Depuis mercredi dernier, ces stagiaires sont embarqués dans une nouvelle destination pouvant les amener à cerner  les nouvelles orientées liées au développement des arts plastiques. Cadre d’échange, de création et de formation, cette rencontre sera une opportunité pour  M. Charly d’Almeida de donner certains repères indispensables pour la carrière artistique des stagiaires.  Au terme des huit (08) jours de cette rencontre, une journée de portes-ouvertes sera effective afin de permettre au public de  découvrir le travail des jeunes plasticiens le jeudi 09 Avril prochain. Toujours dans le cadre de ce projet porté par l’association Mibo, une exposition est prévue  à l’institut français du Bénin (Ifb) le samedi 11 Avril prochain. 



                             Impressions  de quelques stagiaires et le trio plasticien



Mahoussi « Je remercie beaucoup l’ainé Charly d’Almeida, qui a eu l’idée de nous mobiliser autour de cet atelier. Je vois déjà que c’est une bonne idée. Etant donné que je suis avec des amis, frères artistes comme moi,  je pense que j’ai gagné un de plus par rapport à mon travail. Parce que, c’est vrai  que je fais de la peinture, mais aujourd’hui, j’ai décidé d’explorer d’autres dimensions.  Ce qui me permet de bien m’exprimer, et en plus de parler de ce que je fais. »


Ferreol « C’est un bon atelier que Charly d’Almeida a initié au profit des jeunes plasticiens que nous sommes. Cet atelier nous permet d’échanger et de partager beaucoup de chose entre nous. C’est une initiative qui nous fait grandir dans notre carrière artistique.»



Achille Adonon « C’est une belle initiative entreprise par l’ainé Charly. Elle nous permet en tant qu’artiste de la nouvelle  génération de marcher dans les pas de nos devanciers selon leurs visions, leurs démarches. Cet atelier nous permettra  aussi de gagner un de plus. Parce que, à l’étape que je suis dans ce métier, j’ai acquiert  beaucoup d’expérience auprès de mes collègues. Je prie Dieu de donner longue vie à Charly pour qu’il pérennise cette notre initiative au profit des jeunes plasticiens »



 Boko « C’est super cool ce qu’on fait ici. C’est une opportunité d’expérimenter d’autres choses, ma nouvelle technique de travail, d’approfondir  de voir de nouvelles opinions  là-dessus et de fonctionner comme le thème l’indique liberté. Ici, je suis libre de faire ce que je veux avec beaucoup plus de canalisation et le résultat sera le plus important. Même dans la liberté, il faut savoir se libérer. »

Eliane «  C’est une bonne idée de la part de l’initiateur de ce projet. Réunir des jeunes artistes, n’est pas chose facile mais quand même, il a pu surtout des jeunes. C’est rare  au Bénin de trouver un ainé qui oriente les jeunes dans leur carrière artistique. Mais déjà, les travaux de cet atelier de formation ont bien démarré. Tout ce qu’on a demandé au départ a été libéré. Les critiques, les apports, de Charly et nos collègues sont les bienvenus. C’est même  l’idée au départ. » 



Sika « C’est  de l’émerveillement  ce que nous vivons ici. L’ambiance de travail avec les collègues est très relaxe. Chacun apporte ses idées pour le développement du travail de l’autre. J’aimerais remercier notre ainé qui a eu cette bonne idée  de nous réunir pour des séances d’apprentissage, d’échange, de partage d’expérience. C’est aussi ça, l’expérience de la carrière de toute une vie. C’est une opportunité qui nous donne une longueur d’avance sur l’avenir ».  


Marius Dansou  « Franchement ce que j’ai aimé dans cet atelier,  c’est l’ambiance, l’humilité qu’il y a, comment ça travaille sur place et tout. J’aime bien, le  partage qui se crée pendant cet atelier. Par rapport à notre aîné Charly d’Almeida qui leur donne cette opportunité de s’exprimer, Je pense franchement que c’est une chance pour eux  de s’éclater. C’est ce que je vois sur le terrain. Je vous donne rendez-vous à la restitution. Je suis aussi satisfait du choix des jeunes participant à cet atelier, parce que dans le lot , il y en a que j’accompagne bien , je veux parler de Sébastien Boko, Sika, Ferreol ».


Rafiy « Je tiens à remercier les artistes, et l’organisateur parce qu’en peu de temps, ils ont fait beaucoup de choses. Par rapport à ce que j’ai vu, il y a beaucoup de volontés et d’avancées. Ils sont à l’écoute de tout ce qui passe. Discutez avec eux, c’est un avantage. La résidence  étant en cours, les jeunes en peu de temps ont pu réaliser de belles choses même s’il y a des choses à corriger. C’est une très bonne expérience, c’est à eux de conforter et de retrouver pour équilibrer les connaissances »


Benjamin Déguénon « C’est une très bonne chose. Le Bénin ne disposant pas une école des beaux-arts, donc c’est par ces initiatives qu’on peut développer beaucoup de choses en matière des arts plastiques au Bénin. C’est une initiative qu’il faut encourager et  féliciter de manière sincère parce qu’il y a des aînés qui pensent aux jeunes. Je veux parler de Charly, qui a mobilisé ces jeunes afin d’échanger et de partager des expériences.  C’est un plaisir de voir ces jeunes qui travaillent en harmonie, qui n’hésitent pas à intervenir sur le travail de l’autre, qui n’hésitent pas non plus à proposer  des choses sur la toile des autres. Je ne dirai pas que nous, nous n’avons pas cette chance, mais ce n’était pas assez pointu. »
Par Rodéric DEDEGNONHOU




Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...