La Dépouille mortelle du Disparu |
Le choc de l'actualité artistique, des nouvelles culturelles, touristiques et des informations d'ordre environnementales de premier plan, sur le Bénin, l'Afrique et le monde !
dimanche 26 octobre 2014
Deuil dans le monde culturel au Bénin : Nestor Houtondji alias « Babaakê » conduit à sa dernière demeure ce samedi
Production musicale de qualité au Bénin : « Bénin Music Awards » est désormais né pour stimuler les meilleurs artistes
Un consortium
d’associations culturelles, présidé par M. Gilles Bokpè, a pris langue avec les
hommes des medias, pour présenter le
bien-fondé, les objectifs et le calendrier du déroulement du nouvel
concept dénommé « Bénin Music Awards ». La rencontre a été effective
vendredi dernier à l’auditorium de
l’institut français du Bénin.
Selon le
conférencier, M. Gilles Bokpè,
« Bénin Music Awards », est une plateforme de rencontres d’échanges entre les groupes musicaux du
Bénin visant à offrir aux artistes béninoise une meilleure visibilité, à
l’interne et aux delà des frontières. « Bénin Music Awards » a pour
entre autres objectifs de soutenir la circulation des artistes et leurs
œuvres, renforcer les capacités locales
des professionnels de la filière musicale et les transferts de compétence,
encourager l’émergence de marchés nationaux viables et favoriser la diversité
culturelle et les échanges artistiques. Cet évènement, à en croire le
l’orateur, se tiendra tous les ans, et développera les activités telles
que : la nuit de la récompense où des trophées seront décernés dans seize
(16) catégories différentes, des ateliers de formation dans les domaines précis
(l’arrangement, la réalisation de clip...etc.), des concerts live offerts au
public et aux professionnels.
Parlant des
catégories, on peut citer : Meilleur artiste ou groupe Espoir, meilleur
collaborateur, meilleur artiste traditionnel féminin, meilleur artiste
traditionnel masculin, meilleur groupe Hip-Hop, meilleur artiste de la musique
moderne d’inspiration traditionnelle, meilleur slameur, meilleure mélodie
immortelle, meilleure vidéo, meilleur producteur, meilleure musique pour le
développement, meilleur groupe du gospel
et meilleur arrangeur).Pour participer aux trophées de la musique béninoise, il
suffit d’avoir la nationalité béninoise ou résident au Bénin, avoir une œuvre
entre le 01er janvier 2013 et le 31 mars 2015 et déposé le dossier
de candidature auprès du comité, sis au quartier Gbégamey de Cotonou, de Mars à
Mai 2015. Les nominés seront sélectionnés par un jury de présélection selon des
critères préétablis ensuite invités à se produire en live devant le public.
Libellés :
Arts,
Evèment,
Reportages
Pays/territoire :
Cotonou, Benin
Concours national de beauté « Miss-Bénin » : La programmation de l’édition 2015 officiellement dévoilée
Photo des conférenciers |
Le président
de l’association culturelle miss Bénin (Acmb), M. Fortuné Dégbégni a dévoilé
officiellement aux hommes des médias, le calendrier des différentes phases
pouvant aboutir à élire la miss-Bénin
édition 2015. C’était vendredi
dernier, à l’auditorium de l’institut français du Bénin, en présence de Mlle.
Belleciane Hounvènou, miss-Bénin édition 2014 et ses dauphines.
« Organiser
autrement le concours national de beauté, miss-Bénin édition 2015, tout en
apportant de nouvelles touches ». C’est ce qui justifie le lancement
officiel des activités entrant dans ce cadre par les membres du comité
d’organisation.Selon M. Fortuné Dégbégni, le processus de cet évènement hautement culturel vient de
débuter ainsi par la phase des inscriptions dès ce vendredi. La quelle prendra
fin le 30 Janvier 2015, a –t-il précisé. Pour
s’inscrire, les candidates doivent être de nationalité béninoise, célibataire
sans enfant et n’avoir jamais été mariée, avoir entre 18 et 25 ans, être de
bonne moralité, avoir une bonne réputation, avoir une taille minimum de
1.70mètre, parler couramment le français, ayant un niveau minimum de la classe
de terminale et enfin remplir et signer un formulaire d’inscription. Par
ailleurs, les candidates sont également invitées à fournir une photo d’identité
récente, une copie de la carte d’identité nationale, scolaire ou la carte de la
liste électorale permanente informatisée, la copie de l’extrait de naissance et
enfin le certificat de scolarité ou de profession. Le dossier est attendu au
siège de l’association culturelle miss-Bénin, les directions départementales de
la culture, les chaines de radios partenaires et les points focaux. Mlle.
Belleciane Hounvènou, miss-Bénin édition 2014, a exhorté à toutes les filles
remplissant les conditions à participer
massivement afin de vendre le Bénin autrement sur les grands évènements
culturels. « Être miss-Bénin, c’est aussi un devoir de travailler
beaucoup dans le social », a –t-elle insisté Après l’étape des
inscriptions, six (06) soirées régionales seront organisées dans les villes
telles que : Natitingou, Parakou, Dassa, Porto-Novo, Abomey-Calavi et
Grand-Popo aux fins d’élire les miss
départementales. La grande finale du concours nationale de beauté, miss-Bénin
et la soirée étoile (remise officielle de lots à la miss et ses dauphines) sont
respectivement programmées pour le25 et 31 juillet 2015. Pour finir, M. Fortuné
Dégbégni a rassuré tout le monde sur le fait que toutes les activités entrant
dans le cadre de l’élection miss-Bénin seront strictement respectées. Il a
profité de cette occasion pour exhorter
les partenaires techniques et financiers à soutenir cet évènement, qui depuis dix
(10) années, retrouve ses lettres de
noblesse. Faut-il encore rappeler que cet évènement a pour entre autres
objectifs, de valoriser la femme et la beauté béninoise et de faire des actions
sociales en mobilisant et en créant des synergies des ressources humaines et
financières disponibles grâce à l’intelligence
et au charisme de miss-Bénin et
de ses dauphines.
Libellés :
Arts,
Evèment,
Reportages
Pays/territoire :
Cotonou, Benin
mercredi 1 octobre 2014
Discographie béninoise : Le single « Mànàn Salélé » de Frankosun officiellement présenté
Membre très
actif du groupe musical « Afrodisia band », Franck Oladélé Arnaud
Koumolou alias Frankosun, béninois
résident en Finlande, a officiellement présenté aux hommes des médias le 01er
single d’un nouvel album «Gbèmin-Siyin »
de huit (08) titres. C’était hier mardi, sous la paillote de l’institut
français du Bénin (Ifb).
Le
répertoire culturel béninois dans le domaine de la musique vient une nouvelle de
s’enrichir. Et ceci, à travers la présentation officiel du premier single
intitulé « Mànàn Salélé », extrait du premier opus du jeune chanteur
béninois, Franck Oladélé Arnaud Koumolou
alias Frankosun. Avec dextérité et maturité de ce dernier, ce single
vient de le propulser au-devant de la scène internationale. A l’écoute, ce
signe émouvant laisse pantois tous les
mélomanes, parce qu’ils se retrouvent parfaitement dans le message véhiculé par
Frankosun. Rien n’est abordé au hasard sur ce single, l’harmonie
des instruments impeccable, le chœur intervenu à des moments précis, le rythme frissonnant
entre la musique moderne et celle traditionnelle, la voix de l’artiste
facilement à dissocier de la mélodie. Pour l’artiste, le single intervient pour
encourager non seulement ceux qui vivent dans le désespoir mais aussi interpeller
chaque personne à relever les défis au quotidien. « Nous ne sommes pas
venus dans ce monde pour errer mais au contraire, avec l’impulsion de Dieu, nous
devons avancer dans notre mission
quotidienne », a –t-il précisé. Il faut souligner qu’à travers ce single, Frankosun
fait déjà la fierté du Bénin au-delà des frontières, puisqu’il ne s’arrête pas
en si bon chemin. Il va loin en explorant d’autres sonorités sur l’opus « Gbèmin Siyin » à savoir : La
world music, raggea et salsa. Cet opus de huit titres sera lancé au Bénin en
2015, mais avant, des concerts live sont prévus en Finlande dans le but d’amorcer
la promotion et la diffusion du travail abattu par ce jeune en complicité avec
le groupe « Afrodisia band ».
Qui est Franck Oladélé Arnaud
Koumolou alias Frankosun ?
Issu de M. Emmanuel
Koumolou et de Mme. Clémence Bankolé,
Franck Oladélé Arnaud Koumolou
est originaire de la commune d’Ifangni, dans le département de l’Ouémé-Plateau. Né le 11
Février 1983, Franck a fait ses études primaires
à l’école primaire publique de Sègbèya de Cotonou. Après l’obtention du certificat
d’Etude primaire (CEP), il a poursuivi ses études secondaires au Lycée
Technique d’enseignement Familial et
Social. Dans le but de s’affirmer dans la société, où
le travail détermine la première valeur de l’Homme, Franck a choisi de se faire former
en Hôtellerie dans ce lycée. Dans ce métier pluridimensionnel, il a la maîtrise
de la restauration, la cuisine et le tourisme. Il a exercé ce métier dans
plusieurs complexes hôteliers du Bénin tels que : PALACE BENIN et Auberge
Grand Popo. Il continue de travailler dans une société de gestion, hôtelière en
Finlande sans oublier de mentionner qu’il suit des cours de renforcement des
capacités dans le domaine. Face à certaines péripéties de la vie, Franck a su
très tôt prendre son destin en main devant cette ambition de chanter. « Que
faire pour Porter un autre regard sur les vécus quotidiens des hommes et des femmes ? Comment vivre leurs joies, tristesses, souffrances.
Que faire pour transcender tout ce qui se passe autour de nous afin de
donner un grand espoir aux uns et
autres ». Telles sont entre les interrogations qui viennent à l’esprit de
Franck. Il pense
qu’il peut trouver de solutions à ces questionnements par la musique. C’est
ainsi, qu’il est parti en Finlande en 2011 pour jouer dans plusieurs groupes musicaux tels que : world music
system, Vaudou land Band, Obi Phrase and The Cross Culture band….etc . Au cours
des concerts, Franck appuie ces groupes
précités en qualité d’accompagnateur vocal et joueur de Djembé (tam-tam) solo.
Au regard de ce parcours, Frank a décidé de former aussi un groupe musical en
complicité avec un autre groupe dénommé « Afrodisia Band ». Ce dernier est composé de 10
personnes à savoir : De Pianiste, batteurs, guitariste basiste,
guitariste soliste, joueur de Djembé, joueur de Congas, trompettistes,
choriste, joueur clarinette et un leader
vocal. Ce mariage a permis d’organiser
deux concerts. Le premier à l’occasion
de la fête de l’indépendance de la sierra-Léone
en Finlande et le second concert
dans un studio de répétition live offert aux amis pour la découverte de la
bande.
Frankosun et le groupe Afrodisia Band » |
« Mes
expériences personnelles m’ont confirmé que rien n’est facile dans ce monde sans l’effort individuel. Il faut se donner
corps et âme avant d’atteindre les
objectifs fixés. Mon début de carrière musicale n’a été autre que celui d’un rôle de vocaliste
et accompagnateur en Djembé dans les différents groupes de musique en Finlande.
Ce qui m’a permis de vivre la réalité de la vie d’artiste et aussi
d’approfondir ma connaissance dans la musique », a déclaré l’artiste. C’était
en Juin 2013, qu’il est rentré au Bénin
pour le pré-enregistrement des titres de cet album. Sous la houlette de Georges
Agbazahou, Adjadohoun Létamine, El Gré et autres musiciens, il est parvenu à
réaliser le pré enregistrement des morceaux. Ensuite, il est reparti en
Finlande avec le produit où il a eu la
chance de rencontrer Mikäel Siljanen et les autres membres
du groupe Afrodisia band. Les séances de
répétitions se sont enchainées. Ensemble, ils ont commencé par travailler pour la perfection et l’authenticité du style
et la musique à proposer au public. Après quelques mois, il est revenu au bercail pour l’enregistrement final de l’opus. L’enregistrement
a eu lieu au studio Herman Ray à Cotonou en Juillet 2014. Cet album de Huit titres est entièrement bouclé. Des rythmes tels que
afrobeat, raggea , salsa mélange de la musique moderne d’inspiration
traditionnelle ont été exécutés. Parlant des thématiques, il a chanté l’Espoir, la paix, l’amour, hommage aux
personnes handicapées, la solidarité, halte au racisme………… Un single « Man
Nan Sa Lélé » est prêt déjà. Sans producteur ni manager, Frankosun est seul pour les
différentes charges financières liées à la réalisation de cet opus. Vivement
que des personnes de la bonne volonté l’accompagnent le génie de jeune
chanteur.
Libellés :
Arts,
Découverte,
Reportages
Pays/territoire :
Cotonou, Benin
mardi 26 août 2014
Atelier de formation sur les notions élémentaires de la danse contemporaine et la création de danse: « …Le niveau des stagiaires n’est pas vraiment un handicap… », dixit M. Salia Sanou
Salia Sanou |
Une
vingtaine de jeunes danseurs, issus de diverses troupes et compagnies de danses
du Bénin suivent depuis hier, les travaux d’un atelier de formation sur les
notions élémentaires de la danse contemporaine et la création de danse au siège
du Fithèb. Cette formation, qui vient annoncer les couleurs de la Rencontre de
marche internationale de la danse (Maida) édition 2014 est dirigée par M. Salia
Sanou, danseur, chorégraphe burkinabè de renommée internationale.
Ils sont
environ une vingtaine de jeunes danseurs à suivre religieusement les pédagogies
liées à la création de danse contemporaine du formateur burkinabè M. Salia
Sanou. Dans salle « Théodore Béhanzin » du festival international de
théâtre du Bénin (Fithèb), les danseurs stagiaires font des exercices
individuels et collectifs, dans la perspective d’acquérir de nouvelles
connaissances en matière de la danse contemporaine et la création de danse. Des
mouvements du corps (Membres inférieurs et supérieurs) et gesticulations (en arrière et avant) dans un
élan harmonisé alimentent aussi le bien-fondé de cette rencontre. Selon M.
Salia Sanou, au cours de et atelier de formation de 10 jours, la technique de danse,
le travail de recherches et d’improvisations et enfin le travail d’écriture
chorégraphique constituent entre autres les notions élémentaires qui seront abordées.
« Il
s’agira également pour nous aboutir enfin à un résumé, à un travail de
recherche et d’élaboration d’une œuvre chorégraphique », a –t-il
poursuivi. Regroupant des danseurs professionnels et débutants, cet atelier de
formation, selon chorégraphe burkinabè, est la bienvenue pour échanger et
partager des expériences. « Je pense que c’est intéressant d’avoir
plusieurs niveaux de jeunes gens dans un travail comme ce que je propose. Le
niveau n’est pas vraiment un handicap. C’est la volonté d’être là physiquement
et de s’impliquer. C’est déjà un pas, de
constater l’existence d’une énergie débordante des participants » a
renchéri M. Salia Sanou. A noter que cet atelier vient annoncer les couleurs de
la rencontre de marche internationale de
la danse (Maida) édition 2014. Cet évènement, coordonné par le danseur et
chorégraphe béninois, M. Richard Adossou sera officiellement lancé le 28 août
prochain au siège du Fithèb. Plusieurs activités telles que :
Conférence-débat, visite touristique, stage de danses en faveur des enfants de
la rue, un spectacle de danse restituant les acquis issus de l’atelier de
formation et une grande scène ouverte à la danse des acteurs venus des pays
du Togo, France, Italie Nigéria,
Burkina-Faso et Bénin.
Par Rodéric Dèdègnonhou
Inscription à :
Articles (Atom)
Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »
En marge des festivités marquant l’exposition ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs projet...
-
Marcel Zounon au milieu des danseurs Le directeur de l’ensemble artistique national du Bénin, Marcel Zounon a tenu une rencon...
-
En prélude au lancement officiel du projet dénommé « Réalisation d’un système d’information multimédia pour l’inventaire du patrimoine c...
-
En marge des festivités marquant l’exposition ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs projet...