« Dreaming art, creating future ; Tais-toi Jaloux !!!!!!!!! Mava ; L’ordure d’un homme est le trésor d’un autre homme ; le chasseur oublie souvent qu’en suivant le gibier dans la neige ou le sable il laisse des traces ; art as aesthetic action………. ».Telles sont entre autres les phrases écrites dans les langues française et anglaise pour montrer l’universalité de l’art. Ces phrases sont gravées sur des plaques de 18x20 cm fixées à l’emplacement numérologique des motos. Au cours de ce spectacle déambulatoire, les « zémidjans » ont eu le privilège d’offrir au public un défilé d’une heure de temps à peu près avec un arrêt de quelques minutes à l'Institut français. Mais avant cet arrêt, la possession a débuté à l’école de base Fidjrossè centre.
La place Calvaire, Carrefour Adjaha – Barrière, Cadjehoun - Haie Vive, CNSS - Place du souvenir, Présidence – CNHU, Institut français - Carrefour ancienne radio, Service Immigration - Carrefour des 3 banques, la direction générale de la gendarmerie – Mehu sont les axes ciblés par Meschac Gaba pour le spectacle déambulatoire avant d’échouer à l’espace Kora. Ils étaient une soixantaine de conducteurs de taxis-motos à déambuler les rues de Cotonou pour le spectacle. A en croire, Meschac Gaba, l'idée de cette performance est d’amener l’art vers la communauté de Cotonou et de les faire participer. Soulignant que ce projet fait partie des projets spéciaux de la biennale Bénin, Meschac Gaba a confié que les plaques montrent l’intérêt international du projet dans la mesure où les phrases de la couleur verte-blanche représentent les phrases venues de l’extérieur tandis que celles de la couleur blanche –noire renseignent sur les phrases des acteurs culturels locaux. Les messages sont des messages d’art, poursuit-il avant de justifier qu’ils sont issus des acteurs tels que : journalistes culturels, curateurs et des critiques d’art. Pour Hermann Pitz, Meschac Gaba est un artiste qui travaille au quotidien. Il crée à la dimension internationale pour tous les sujets du monde. Le projet Mava est une illustration, car ce projet est une plate forme dans la quelle les artistes internationaux et locaux travaillent ensemble, a évoqué Hermann Pitz. Très intéressant, le projet Mava est une source éternelle pour tous les artistes, a estimé Hermann Pitz avant d’ajouter qu’il est très surpris de voir les conducteurs de taxis motos choisir eux –mêmes les phrases de la plaque. Durant deux mois, la soixantaine de plaques vont circuler dans la ville avant l’ouverture officielle du projet en janvier 2013.
(Publié le 12 Novembre2012 dans le journal Nokoué)
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