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mercredi 27 juin 2012

Cérémonie d’inauguration du centre culturel « Unik-lieu » de la ville d’Abomey : Une équipe dynamique fait les derniers toilettages du site



 Le centre culturel «Unik-lieu » de création contemporaine du plasticien béninois Dominique Zinkpè continue de faire ses derniers toilettages en prélude à sa cérémonie inaugurale samedi prochain. A travers une descente sur le site le 14 Juin dernier, toute une équipe dynamique  s’évertue à participer aux travaux de finition dudit centre.

Maçons,  vitriers, peintres, ferrailleurs  et plombiers, femmes et  jeunes  se sont mobilisés fortement autour des travaux de finition du centre culturel «Unik-lieu » de création contemporaine. Toute une équipe dynamique dont le seul objectif est d’achever en beauté les travaux de finition du centre culturel «Unik-lieu » de création contemporaine.

 Très ordonnée, l’équipe dynamique de Zinpkè  veille et travaille  d’arrache pieds pour combler l’attente des invités. Implanté  au cœur de la cité historique des « Houégbadjavi », le centre culturel « Unik-lieu » s’étend sur près de 10 000 mètres carrés. Il  est composé de neuf (09) ateliers de création, un (01) accueil en résidence, un(01) espace ressources, un(01) espace scénique, un(01) bloc administratif, et un(01) cadre convivial au sein de son café Unik. La salle d'exposition et de réserve dédiée au stockage des œuvres sont en projet de finition. Selon Dominique Zinkpè, l’espace scénique peut contenir 300 places  et prêt à accueillir des œuvres d’arts des plasticiens du Bénin et étrangers. 

           Dix(10) plasticiens en résidence de création déjà au centre culturel « Unik-lieu »
 A rappeler que depuis le 11 juin  dernier, dix  (10) plasticiens  contemporains sont en résidence à Abomey dans le cadre du soutien à la création proposé par Unik-lieu de création contemporaine. Ils ont noms Aston (installation), Boko Sébastien (Sculpture), Dansou Marius (Sculpture), Deguenon Benjamin (Peinture et installation), Bamouss (Design), Oussou Thierry (Installation) ,Toffa (Sculpture et peinture), Tokoudagba Damien (Sculpture et peinture), Totché (Photo et vidéo)et enfin   Vodouhe Nathanaël (Peinture et Installation). Ces dix artistes sélectionnés sur dossier, suite à un appel à candidature ouvert,  vont concevoir  et développer durant 15 jours un travail de recherche artistique. Outre l’appui financier, le soutien consiste en un accompagnement nécessaire au positionnement de l’artiste et à une démarche réflexive sur l’ensemble de son œuvre. Les artistes bénéficient d’une courte formation en arts visuels autour du thème : conception de projets de création. Deux autres périodes de résidence sont proposés aux artistes sélectionnés pour réaliser et documenter leur projet de création. Elles auront lieu du 30 juillet au 12 août 2012 et du 27 août au 9 septembre 2012.  A noter que des intervenants tels que Adande Joseph, historien en art à l’Université National du Bénin Abomey-Calavi ; Djimasse Gabin, conservateur des palais royaux d’Abomey ; Zinkpe Dominique, artiste plasticien vont encadrer ces plasticiens jusqu’au 24 Juin prochain.
                   Cédric Ponti partage aussi ses expériences avec les plasticiens

Jeune artiste conceptuel issu de la scène contemporaine française, Cédric Ponti, sur invitation dudit centre a partagé hier ses expériences avec les plasticiens sélectionnés pour  la première session de la formation  conduite par le Plasticien Zinkpè avec l’appui de Gabin Djimassé, historien en art,  et Joseph Adandé, professeur d'histoire de l'art à l'Université National du Bénin Abomey- Calavi.  Le jeune artiste français a effectué une rencontre – échange avec les 10 artistes plasticiens béninois  sélectionnés en résidence à Unik  autour du thème : conception et réalisation d’un projet de création artistique.  La présentation du travail de Cédric Ponti, dont la démarche interroge son environnement et son époque à travers une réflexion visuelle est une  occasion pour les participants de la formation  de confronter des points de vue et des manières de faire et d'être "artiste" aujourd'hui dans le monde.  Cette rencontre a permis  également d'échanger autour des préoccupations et solutions plastiques dont fait l'objet la création de chaque participant.  Cédric Ponti est peintre, sculpteur et performeur, diplômé des Beaux-arts de Toulon et de Marseille en France. Il expose régulièrement ses travaux dans divers centres d'art et a été sélectionné à la Biennale des jeunes créateurs d'Europe et de Méditerranée à Bari en 2008. 

                 Impressions de quelques  plasticiens

Marius Dansou
« Il y a un truc que j’adore au cours de cette séance d’échange.  L’intervention des aînés tels que Joseph Adandé, Gabin  et Dominique Zinkpè a permis d’avoir certaines réponses sur le choix de nos matériels. Le vrai travail, c’est comment réfléchir sur la conception de nos œuvres ».

 

Bamouss
« Ces échanges culturels nous ont permis d’apprendre beaucoup de choses dans le domaine d’art.
  Je suis entrain de gagner plus de connaissance à travers ces échanges dans la mesure où des aspects culturels  et cultuels ont été abordés pour améliorer nos créations ».
  
         Sébastien Boko
« Je trouve que ces échanges apportent beaucoup d’éléments dans la pratique culturelle. Le vodoun, lègba, le temple, hêbiosso et dan sont autant de thématiques abordées pour parfaire nos créations.
  A travers les explications des aînés, nous avons compris les -différents signes qui permettent de déceler les temples et les divinités. Nous sommes également obliger à travers ces échanges de puiser dans le patrimoine culturel et cultuel afin d’apporter de nouvelles identités  à nos créations .La force et la composition des couleurs à choisir constituent  également le menu des échanges ».

Vodouhè Nathanaël

« A travers ces échanges, nous pouvons aujourd’hui interpréter une œuvre d’art et comprendre  l’idée maitresse du créateur d’œuvre. C’est une belle rencontre qui nous fixe les bases  précises dans le domaine d’arts. Je suis très content pour cette opportunité  a nous offerte par Dominique Zinkpè »


  


Bejamin Déguénon

« C’est un plaisir pour moi d’être sélectionné par les 10 plasticiens .Cette résidence est la bienvenue dans la mesure où nous n’avons pas une école des beaux arts au Bénin.  Je remercie et félicite Dominique Zinpkè pour cette initiative concrète en faveur de la nouvelle génération des plasticiens que nous sommes. J’ai eu de nouvelles notions au cours de cette aventure qui prend fin le 24 Juin prochain. Les échanges des différents communicateurs  ont édifié les participants  sur les réalités du vodoun à travers nos choix de matériels de travail. Il s’agit de donner une nouvelle orientation  à nos créations désormais ».



Prince Toffa
« Je vais commencer par remercier  Dominique Zinkpè pour avoir pensé à cette nouvelle génération des plasticiens que nous sommes.  A travers  ces échanges, nous  avons appris beaucoup d choses sur les réalités culturelles et cultuelles de la ville d’Abomey via les différents formateurs »



Thierry Oussou
« Tout d’abord, moi j’ai apprécié le cadre choisi pour abriter  ces échanges. C’est un lieu isolé.  Nous sommes en contact avec la nature dont une source immense d’inspiration. Il faut dire que ces échanges nous ont orientés  vers un traitement particulier de nos sujets».



Damien Tokoudagba
« Je remercie Dominique pour cette initiative personnelle en faveur de nous. Ces échanges avec les formateurs n’ont permis  d’ouvrir les yeux sur autres dimensions d’arts.  C’est une tribune qui favorise l’ouverture de l’artiste vers son public. Seul maître de ses créations d’arts, l’artiste peut simplement chercher proche de lui pour créer à travers le patrimoine culturel très riche »

Propos recueillis par Rodéric Dèdègnonhou

vendredi 4 mai 2012

Interview exclusive de Pitz Hermann « ….Meschac Gaba s’est hissé sur le plan international grâce à la qualité du travail qu’il accouche …»

Résident à Munich, Pitz Hermann  séjourne depuis quelques jours pour s’imprégner des réalités culturelles et artistiques sur invitation du plasticien béninois de renommée internationale, Meschac Gaba. A travers une interview, Pitz Hermann, professeur d’art  et artiste plasticien fait ici un tour d’horizon sur les raisons de sa venue au Bénin sans occulter de souligner qu’il ambitionne développer des projets artistiques au Bénin. (Réalisée depuis Février 2012)
Nokoué : Déclinez- nous les raisons de votre venue au Bénin ?
Pitz Hermann : « Merci. Je vous signale que je suis venu au Bénin pour la première  fois. Deux raisons situent ma visite au Bénin. La première est de sonder le terrain pour toucher du doigt les potentialités culturelles du pays. La deuxième est de préparer des cours d’enseignements aux artistes plasticiens par le biais d’un projet que Meschac Gaba et moi, nous voulons développer ».
Cela fait cinq jours que vous êtes au Bénin, quel est le bilan du travail déjà effectué ?
«  Pour le moment, j’ai effectué des visites officielles. J’ai rencontré les autorités des ambassades, représentants  du ministre de la culture et des organisations  qui accompagnent les projets culturels. Le reste du séjour sera consisté aux visites des espaces et lieux  de créations contemporaines  et enfin des ateliers de plusieurs plasticiens »
Votre rapport de travail avec Meschac Gaba.
« Cette relation existe, il y a de cela 15 années. Au début j’étais le professeur du plasticien Meschac Gaba à Amsterdam. Après ses études à l’Académie d’Amsterdam, nous avons commencé par travailler ensemble »
Quelle appréciation faites-vous de son art ?
Comme professeur, je suis fier de voir mon étudiant devenir un grand plasticien. Meschac Gaba a évolué dans ses créations arts contemporains. On sent de la variété dans ses œuvres. Meschac Gaba s’est hissé sur le plan international grâce à la qualité du travail qu’il accouche »
Pensez-vous créer  un projet au Bénin ?
« Oui. Depuis dix années, Gaba et moi, nous sommes entrain de mûrir une réflexion autour d’un projet dénommé « Musée des arts et de la vie active »(Mava). Il s’agit pour Meschac Gaba de déclarer la ville de Cotonou de comme musée à travers ce projet. C’est un projet que nous allons démarrer d’ici peu »
 Avez-vous réalisé des expositions au-delà de votre titre professeur d’art ?
« Sourire ………..Oui  assez. On peut parler par exemple  des expositions de la documenta,  des jeux olympiques, les arts contemporains dans plusieurs musées  et même à Botswana en Afrique ».
Vous citez le Botswana dont cela suppose que vous avez eu la chance d’exposer dans plusieurs pays africains ?
«  Non. C’est seulement le Botswana. Au fait, j’ai réalisé une exposition en Egypte, il y a de cela dix années. Mais je côtoie beaucoup d’artistes plasticiens  africains  qui travaillent en Europe»
Propos recueillis par Rodéric Dèdègnonhou  

lundi 10 octobre 2011

Festival national des danses traditionnelles du Bénin «Ségan» : L’édition 2011 bénéfique pour Orou Amina

L’institut français de la ville de Parakou a abrité les manifestations marquant la deuxième édition du Festival national des danses traditionnelles du Bénin « Ségan». C’était le 01er octobre dernier dans une ambiance particulière de joie que «Orou Amina» a remporté le premier prix de cet évènement en présence de plusieurs invités.
«Un trophée, une moto Djènana et d’importants lots ».Tel est le prix qui a couronné les efforts de « Orou Amina» durant les différentes phases du Festival national des danses traditionnelles du Bénin «Ségan». Avec abnégation et dextérité la danseuse, «Orou Amina» du département du Borgou est parvenue à prendre le dessus de la compétition devant 11 candidats.

Ces derniers ont su également s’illustrer à travers la valorisation des danses en lice. Après plusieurs passages des danses telles : Hada, Zolari, Agbotchébou, Zandro, Akoto-Zinli et Gogbahoun, majestueusement exécutés par les différents candidats, «Orou Amina» se positionne 01ère de la compétition. Elle est suivie de Sare Rachidath de la Donga. Sinsin Janvier du Zou et Mahoudé Léocadie de Littoral ont décroché respectivement le 03ème et 04ème prix de la compétition.

Le département de l’Atlantique est positionné 05ème avec Amoussou Philippe tandis que l’Ouémé revient à la charge avec le 06ème rang sous la houlette de Fagnihoun Stallone. Tossou Gilbert du Couffo et Tohan Crespin des Collines occupent respectivement les 07ème et 8ème place de la rencontre. La 09ème position est revenue à Sokenou Amandine du Plateau tandis que la 10ème place est accordée à Odjo Sourou Antoine du Mono. Yombo Agnèce de l’Atacora et Sagbohan et Wianso Djima de l’Alibori ont occupé la 11ème et 12ème place de la compétition. A noter que Sinsin Janvier a remporté le 3è prix à travers un réfrigérateur. Sare Rachidath de la Donga a empoché le 2è prix composé d’un ordinateur portable de marque Compaq. La 4è et le 5è partent avec un téléphone portable chacun.
La soirée a connu la touche des artistes chanteurs et humoristes tels que : Awilo de Boukoumbe, Siba Franco Junior (les deux ont évolué en live) ; Féli star, Petit RIG et Aziz Touré ont évolué en playback. Humoristes de la soirée : le duo Akouèdjo et Hom Télé. Très festive, la soirée a connu la participation active de plusieurs personnalités telles que : Dpac, représentant du maire de Parakou ; 2è Adjoint au maire de Bohicon délégation, Ddcaat Ouémé Plateau, Borgou Alibori, D/Bubedra et le Pca / Bubedra. Les membres du jury composés de Marcel Zounon Président ; Mama Worou Théodore Ddcapln Atacora Donga et Léonie Ibikounle (Dpac) ont joué leur partition à travers une proclamation satisfaisante au goût du public. Le comité d’organisation a remercié le Rejac, le maire Luc Atrokpo qui a offert la moto du premier prix et des fournitures scolaires à tous les finalistes. Le ministère de la culture, le Fonds d’aide à la culture, la Dpac, les jus de fruits Xana, le Port Autonome de Cotonou ont soutenus l’événement. Une soirée de restitution des acquis de l’édition 2011 sera organisée dans quelques jours au Palais des Congrès de Cotonou.

Par Rodéric Dèdègnonhou

Tournée internationale de l'ensemble artistique et culturel «Towara» : Le Bénin placé sur orbite de la danse au Bésil


Le directeur de l’ensemble artistique national (Dean) Marcel Zounon a donné une conférence de presse afin de faire le point de la tournée internationale qu’il a effectué du 21 juillet au 24 Août dernier sur Brésil au nom de l'ensemble artistique et culturel «Towara». C’était hier mardi dans son domicile sis au quartier « Agla » de Cotonou.

« Valoriser les valeurs endogènes du Bénin à travers les danses sur le plan national et international ».Tel est le principal objectif de l'ensemble artistique et culturel «Towara» que préside Marcel Zounon. C’est répondre à cette impérative que des membres l'ensemble artistique et culturel «Towara» ont effectué une tournée internationale du 21 juillet au 24 Août dernier au Brésil sur invitation.  A en croire Marcel Zounon, cette tournée internationale a été une opportunité aux douze 12 danseurs béninois participants de s’affirmer autrement à travers le répertoire de danses endogènes exposées aux festivaliers de Brazil. Il s’agit entre autres des danses telles que : les danses de Sakpata, Guèlèdè, Hêbiosso, Togba, Atchinan et Bélékété. Pour le conférencier, ce plateau de danses a été offert aux publics brésiliens avec la participation de l’ambassadeur du Bénin près du Brésil M. Isidore Monsi.  Hormis les cours de danses béninoises dispensés aux brésiliens et la visite des sites touristiques dans plusieurs villes à savoir « Orisha, Tereïro, Soa George, Nova Prata » organisés à cet effet, la délégation béninoise a eu le privilège de célébrer les festivités du 51ème anniversaire de l’indépendance du Bénin avec les béninois résidents au Brésil sous la houlette de M. Isidore Monsi. Des contacts ont été noués avec des autorités de l’université de Caceres du Brésil afin de permettre à l’université d’Abomey Calavi de disposer d’une usine de fabrication des produits à exploiter. Pour conclure Marcel Zounon a fait noter que le directeur du festival M. Gustavo a promis de donner un satisfécit au président de la république, le docteur Boni Yayi pour son engagement de rendre plus accessible l’éducation à tous les béninois ; gage du développement d’une nation.

Par Rodéric Dèdègnonhou

jeudi 17 mars 2011

Œuvre sociale au Bénin : Une ONG béninoise au chevet des démunis de l’occident.

Le siège de la fondation « Zinsou » de Cotonou a abrité le 12 février dernier, une conférence de presse des membres fondateurs de l’Ong « Solidarité béninoise pour occidentaux en péril » ; afin de dévoiler les enjeux de leur initiative. Le plasticien Romuald Hazoumè et les deux comédiens Joël Lokossou et Sophie Mètinhoué sont les trois béninois qui ont désormais choisi de porter un regard d’amour envers les démunis de l’occident. Selon ces membres de l’Ong « Solidarité béninoise pour occidentaux en péril », la précarité sévit également plusieurs personnes en occident à travers le taux de chômage, les sans domiciles fixes et l’accès difficile au repas quotidien. Pour Romuald Hazoumè, président de l’Ong, il s’agit des situations difficiles qui leur ont permises de venir en aide aux occidentaux. A travers leur engagement de montrer le phénomène inverse, les membres de l’Ong « Solidarité béninoise pour occidentaux en péril » tiennent collecter les fonds au Bénin afin d’atteindre leurs objectifs. A en croire Romuald Hazoumè, la meilleure stratégie d’associer tout le peuple béninois est de choisir des icônes de la culture béninoise ; qui passeront sur des lieux précis pour collecter les fonds. Des partenaires locaux seront aussi impliqués dans cette démarche de sauver les démunis de l’occident a ajouté Romuald Hazoumè. Par Rodéric Dèdègnonhou

mercredi 15 septembre 2010

Exposition d'arts plastiques: "Fenêtre"la nouvelle installation de Benjamin Déguenon

Jeune plasticien béninois, Benjamin Déguenon se prépare activement pour exposer ses nouvelles créations à la galerie « Farafina » de Cotonou, sise au quartier Haie vive. Le vernissage de cette aventure d’arts plastiques aura lieu dans la matinée du samedi prochain en présence de plusieurs invités. Benjamin Déguenon, donne ici quelques précisions sur la teneur de cette exposition.
Du 22 au 29 mai prochain, la galerie « Farafina » sera plongée dans un décor hallucinant de questionnements, de joies et de souvenirs. Et ceci, à travers les œuvres du plasticien béninois Benjamin Déguenon, dont le style de création a connu une évolution. Unissant matériels de récupérations tels que : tôles, tissus, pointes, boîtes de conserves, peintures, acryliques, couleurs vives, bois blancs, assemblage de cuivre et d’émaille ; Benjamin Déguenon veut emporter les visiteurs dans un univers de « fenêtre ». Il s’agit concrètement, selon cet artiste d’explorer les faits empiriques pour redonner sens à certaines réalités du passé. Le titre « fenêtre », qu’il donne à cette exposition est une installation qui parle en partie de la maltraitance des enfants orphelins, déshérités, placés sous tutelles ou déplacés de guerre. A travers des poupées ligotées par des fils en relief, Benjamin exprime sa compassion envers ses enfants. L’autre partie de l’installation est consacrée à une quinzaine de tableaux sous forme d’écran où sont défilées les diverses difficultés des enfants opprimés. Par ailleurs, ce jeune talentueux de la scène des arts plastiques du Bénin a jeté un regard vivant sur les pagnes africains où les significations des dessins réalisés sur ces pagnes retrouveront leurs lettres de noblesse au cours de la cérémonie du vernissage.

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...