jeudi 10 décembre 2015

Résidence de création au complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin’’ : Olga Luna et Vincent Bredif, un duo pétulant

                               (Les œuvres dévoilées au public vendredi)
Au lendemain de la cérémonie du vernissage de l’exposition  des œuvres d’art des artistes contemporains, Stéphane Pencréac’h (France), Bruce Clarke (Sud-Africain) et Christelle Yaovi (Franco-béninoise), le Centre ‘’Arts et Cultures’’ de Lobozounkpa  accueille depuis le 20 Novembre dernier, deux artistes pour la résidence de création des œuvres d’art. Il s’agit de la peintre Franco-péruvienne, Mme. Olga Luna et sculpteur Français, M. Vincent Bredif. Ce duo présentera officiellement le fruit de leurs créations respectives au public ce vendredi, dans les locaux dudit Centre.

Il a fallu environ trois (03) semaines de travail pour que les  deux artistes contemporains, Mme. Olga Luna et M. Vincent Bredif prouvent aux visiteurs du Centre-Bénin, de quoi, ils sont véritablement capables. Avec l’appui de la main d’œuvre locale, ces artistes ont peu à peu investi l’environnement du Centre ‘’Arts et Cultures’’ de Lobozounkpa.
Une installation de Vincent....
                             Vincent Bredif                                        
Avec émotion, M. Vincent Bredif, se dit, très satisfait de répondre à l’invitation de Dominique Zinkpè et de Robert  Vallois au Bénin pour sculpter l’espace du Centre-Bénin, qu’il qualifie de « magnifique ». Unissant des matériels tels que : Fil de fer, bois, tuyaux en acier, peinture de couleurs (Noire, blanche, Jaune et rouge) et des amarres, M. Vincent Bredif marque sa présence constante dans ledit centre, à travers la construction d’une architecture géométrique, qui est suspendue et tendue en équilibre. Créant ainsi une mouvance dynamique,  non loin de la fresque ‘’ Réalités lisses ?’’de Bruce Clarke, ce sculpteur français est également à la quête de l’élégance de la poésie dans cette aventure.                                                                                 
Une oeuvre monumentale de Luna

Au-delà de l’émotion qu’il transporte partout dans ses créations, Vincent Bredif propose de continuer à planter les graines de l’amour, dans la mesure où il fait noter qu’avec peu de choses on peut faire de belles choses. Avec tact, Vincent Bredif a laissé découvrir une installation impressionnante qui force l’admiration des visiteurs du Centre-Bénin. Quant à la peintre franco-péruvienne, Mme.  Olga Luna propose un recueil de visages soigneusement fixés dans un mur les uns à côté des autres. Des visages, dont le processus de réalisation du moule et le moulage a été effectif au Centre-Bénin, grâce à l’implication des écoliers et visiteurs.
Olga Luna
Il faut dire simplement que la peintre a travaillé durant cette résidence les écoliers  de la localité pour créer collectivement  une œuvre monumentale de près de d’une centaine de visages d’enfants et d’adultes en argile qui ont pris place sur un mur des jardins du centre construit à cet effet. La présentation officielle de ces chefs-d’œuvre sera dévoilée au public vendredi  prochain.








Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse

mardi 27 octobre 2015

Résidence de création au Complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin ‘’ de Lobozounkpa : Pencréac’h- Clarke et Yaovi, un trio à la croisée des chemins

(Une exposition à priori-réussie le 30 Octobre prochain)

Si  le peintre- sculpteur  français, Stéphane Pencréac’h, et  Bruce Clarke, plasticien- photographe d’origine  Sud-Africaine, incarnent  respectivement la nef d’une église et le chœur,  la plasticienne  Franco-béninoise, Christelle Yaovi est inéluctablement le transept, dans cette résidence de création au Complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin’’  de Lobozounkpa. Cette image hallucinatoire, imprimée par ce trio, est à la jonction de leur parcours, au regard  des différentes créations, qu’ils ont entrepris  depuis trois  (03) semaines environ. Puisque le choix  d’impacter simultanément  ce centre, des fresques liées à la personne humaine, a été considérablement  décryptée lors d’une conférence de presse. C’était en début de la semaine écoulée sous la houlette de M. Dominique Zinkpè, directeur de complexe culturel.

Chaque élément du trio est indispensable dans cette aventure. Le français, Stéphane Pencréac’h, le Sud-Africain, Bruce Clarke, et la franco-béninoise, Christelle Yaovi composent l’architecture d’une église par la mensuration  de leurs créations respectives. La technique de peinture murale développée par chaque artiste intervenant dans cette résidence de création, montre combien de fois le trio est en parfaite symbiose avec leur environnement immédiat.  A l’entrée du parking principal du ‘’Centre-Bénin’’, Stéphane Pencréac’h a investi le mur de la clôture (Côté Droit) d’une grande fresque symbolique sur l’esclavage.      
Fresque de Pencréac’h 

Loin de donner aucune leçon de morale et aucun mauvais esprit,  à travers cette peinture d’histoire, Stéphane Pencréac’h  travaille sur ce sujet de manière assez monumentale par sa taille, et assez intimiste. Il confie : « L’objet de cette fresque est de s’emparer visuellement de l’espace, et ensuite  de s’emparer de l’esprit. C’est-à-dire, de voir un peu, comment c’est construit, quelle est la lecture possible de cette mémoire-là de l’esclavage. C’est une grande fresque, qui joue avec les jeux de perspectives, issues de la renaissance. Pour être  un peu dans une métaphore un peu très simple, c’était aussi l’idée de mettre en perspective cette histoire-là, avec le fait que ça soit moi , un occidental  blanc, français , qui vient et qui essaye de s’emparer de ce sujet, sachant que l’esclavage, c’est 40 millions de personnes déportées.  C’est un sujet, qu’on commence à enseigner véritablement  dans les écoles occidentales depuis une dizaine d’années. C’est quelque chose qui est très fort, et  pour lequel, par exemple, en France, il y a énormément de débats ».  Unissant des matériaux tels que : Peinture à l’eau et pinceaux, Stéphane Pencréac’h emporte peu à peu tout visiteur dans un univers impressionnant où ce commerce triangulaire est revisité.  Quant à la Franco-béninoise, Christelle Yaovi marque aussi sa présence active dans cette aventure, surtout qu’elle a exprimé sa fierté,  d’être la première femme  participante à une résidence de création dans ce complexe culturel. Installée à l’opposé de Stéphane Pencréac’h, plus précisément le mur de la bibliothèque (Côté gauche du Parking), elle  développe également  la technique de peinture murale.

Fresque de Christelle Yaovi
Christelle Yaovi s’expose, se donne à lire, elle souligne tour à tour l’évidence et le semblant. Convaincue d’être une résilience à travers son histoire négrière, elle ne lui reste que l’espoir, l’art de donner de la lumière à l’environnement  dans lequel, elle évolue.  L’œuvre ‘’Body Trip’’ ou encore ‘’Le voyage revenant du corps’’ est en réalité la technique de peinture murale qu’elle pense faire découvrir aux visiteurs dudit complexe. Cette œuvre se conjugue  avec une écriture singulière, deux personnages féminins et des textes personnels. Un peu plus loin, en se dirigeant vers l’espace scénique, on découvre une autre fresque, qui ne laisse personne indifférente . Et ceci, par  son  personnage assez gigantesque peaufiné avec du faux-collage et peinture à l’eau.

Fresque de Bruce Clarke
Réalisée  sur le mur du premier atelier de création, elle est le fruit de Bruce Clarke. Intitulée ‘’ Réalités lisses ? ‘’, il s’agit d’une image un peu plus optimiste, un personnage qui s’envole, toujours avec un petit côté un peu ambigu, selon les propos de Bruce Clarke. Il faut dire que, ‘’ Réalités  lisses ?’’  est  juste  la partie visible de l'iceberg du gros projet « Les fantômes de la mer » entamé par Bruce Clarke. A travers ‘’ Réalités  lisses ?’’, l’artiste évoque les faits empiriques du monde contemporain avec un petit détour sur les histoires  qu’on raconte. A en croire, Bruce Clarke,  C’est en fait, une manière de considérer que tout  est lisse sans problèmes même si on vit dans un  monde  très complexe.
                                                          Une exposition à priori-réussie ! 
Au regard de la densité des œuvres en création au Complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin’’  de Lobozounkpa, le risque peut-être désormais pris, sans ambages, pour confirmer une exposition à priori- réussie. Le trio en résidence de création, au-delà des fresques, s’attèlent au niveau de leurs ateliers respectifs pour laisser pantois tous les invités face à leurs œuvres lors de la  soirée du vernissage de l’exposition le 30 octobre prochain.  Pour un avant-goût, Bruce Clarke aborde un travail assez original sur des tableaux châssis. Il s’agit pour lui, de planter le décor du gros projet, « Les fantômes de la mer ». Ces tableaux  évoquent les disparus de la mer, ceux qui essayent de traverser la mer, pour un meilleur avenir en Europe. Pour ce militant engagé, il  questionne sur la gravité de cette crise et pense qu’il faut désormais démystifier  et démonter cette barrière un peu  abominable.  Christelle Yaovi s’inscrit dans une continuation du travail qu’elle a commencé. « Je suis à une étape d’acceptation totale de mon héritage, que j’ai  voulu mettre en tableau à travers cette rencontre », a-t-elle placé. Le français, Stéphane Pencréac’h fait  un travail de peinture en suivant une idée banale, qu’il avait très longtemps.  Il a acheté des pagnes ou tissus imprimés qu’il a toujours trouvé très bel évidemment, et de s’en servir comme une toile pour peintre, en utilisant les motifs qu’il avait choisi mais qui sont tous différents.  S’inscrivant  toujours dans  sa quête de s’intéresser à l’humanité, il utilise ce médium pour la première fois.


Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP) 

Réhabilitation des salles de cinéma du Bénin en salle de spectacle : La maison de la culture de Ouidah fait peau neuve


(Blaise Tchétchao concrétise peu à peu la vision de Boni Yayi)
Après la réhabilitation des salles du cinéma ‘’Le Bénin’’ et ‘’La Concorde’’ en salle de spectacle, le directeur du fonds d’aide à la culture, M. Blaise Tchéchao a actionné depuis quelques mois, le processus devant réhabiliter la maison de la culture de Ouidah. Cette réhabilitation, dont le niveau d’avancement des travaux est estimé à  90%, suite à un constat fait par une forte délégation du ministre en charge de la culture, M. Paul Hounkpè, la semaine écoulée, montre combien de fois, M. Blaise Tchéchao, s’active à concrétiser  la vision du Chef de l’Etat, Boni Yayi.

« Offrir des espaces culturels de diffusion et de  promotion des créations artistiques et culturelles aux artistes et promoteurs du Bénin ». Telle est l’une des visions du Chef de l’Etat  au profit des  acteurs du monde culturel béninois. Une vision, qui reste aujourd’hui, l’un des ancrages du directeur du fonds d’aide à la culture, M. Blaise Tchétchao et son staff.  Pour être en phase avec ladite vision, M. Blaise Tchéchao a entamé depuis quelques mois la réhabilitation de la maison de la culture de  Ouidah. Une délégation conduite par le ministre en charge de la culture, M. Paul Hounkpè a effectué une descente sur le chantier en milieu de la semaine écoulée,  pour constater de visu,  le niveau d’avancement des travaux. Cette visite du ministre, faut-il encore la rappeler, s’inscrit  dans la logique du Chef de l’Etat,  de boucler tous les chantiers ouverts avant la fin de son mandat. Selon le constat fait sur le terrain,  ce chantier remis à l’entreprise Abs-Btp depuis sept (07) mois a accusé un (01)mois  de retard  et le niveau d’avancement des travaux est à 90%. Malgré ce retard enregistré, l’entrepreneur M. Edmond Agbohouto est à féliciter, car le fonds d’aide à la culture, qui est chargé  de la réalisation de l’ouvrage, a payé par chèque-trésor les acomptes y afférents. Mais depuis le démarrage des travaux, un centime n’a pu être reçu au trésor jusqu’à ce jour par l’entreprise. L’entrepreneur a dû avancer sur fonds propre  et a même promis de livrer le chantier à 100% au plus tard le 15 novembre prochain. Il faut savoir que cette réhabilitation a changé le visage de la ville de Ouidah, car la municipalité s’active aussi à faire des propositions pouvant l’impliquer dans la gestion du joyau. Les travaux de ce chantier ouvert, lors de la  période  des élections législatives, sont  presqu’à la fin malgré toutes les suspicions relatives à une fin électoraliste.  
Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l'Agence Bénin Presse (ABP)    

45èm Congrès mondial du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff) : Marcel Zounon divulgue les retombées bénéfiques du continent africain

Marcel Zounon
Du 10 au 18 octobre dernier, M. Marcel Zounon, directeur de l’ensemble artistique national du Bénin, a participé aux travaux du 45èm congrès mondial  du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff)  à Lima (Capitale du Pérou). Représentant le Bénin en particulier, et toute l’Afrique en général, lors de cette  grande assise mobilisant, plus de cinquante (50) pays, cet ambassadeur culturel a dévoilé les retombées bénéfiques du continent africain. C’était le  mercredi dernier,  à l’aéroport international Cardinal  Bernardin  Gantin de Cotonou en présence de plusieurs sociétaires du Ballet national.   

Quatre (04) points majeurs résument les retombées du continent africain au terme des travaux du 45èm congrès mondial  du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff). Selon M. Marcel Zounon, la création du secteur Afrique est désormais une réalité au conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff).  Ce qui  explique clairement, que  les décisions  relatives  à  la sauvegarde du patrimoine matériel du continent seront prises par les africains et non par l’Europe du Sud depuis 45 ans. A travers cette retombée, les pays africains organiseront une grande réunion africaine au Bénin  en décembre prochain, pour toiletter  les textes et pouvoir prendre les décisions importantes. Le deuxième point est lié à la reconnaissance de l’Afrique en tant que partie intégrante au conseil d’administration du Cioff, tandis que le troisième  point vient ouvrir la porte de participation  du Bénin aux manifestations socioculturelles  du  Festival de musique du monde « Les Folkloriades » édition de 2016. Le Bénin  représentera  l’Afrique à travers  ses valeurs culturelles et traditionnelles : Les danses, la musique, les chants. Le dernier point est relatif à la promotion de l’artisanat national, où deux artisans de renoms, auront le privilège de valoriser ses créations au festival de musique du monde « Les Folkloriades ». A noter que  le Bénin a participé à cette assise grâce au patriarche français du Cioff, M. Jean Roche, les autorités du ministère en charge de la culture, notamment M. Paul Hounkpè sans oublier, M. Gilles Bokpè.
Par Rodéric DEDEGNONHOU

jeudi 3 septembre 2015

Mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du Monde’’ à Paris : Et si la chanteuse béninoise Sèssimè se prenait au sérieux !


Pour la mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du monde’’ de Paris, la chanteuse béninoise, Sèssimè fait partie  au départ, des acteurs clés pour participer à ce projet. Bien avant quatre  (04) mois la mise en œuvre dudit projet, des démarches  ont été faites envers la chanteuse béninoise, pour étudier sa disponibilité de participation. Elle a sans ambages donné le principe d’accord de produire un concert  live avec ses musiciens. Du coup, les coordonnateurs de ce projet ont pris des engagements dans la préparation active de ce concert très attendu par les Français. Des affiches géantes et des  flyers à l’effigie de la chanteuse béninoise ont été confectionnés  et distribués  à Paris. Le guichet fermé  est clos depuis des semaines, ayant comme tête d’affiche la chanteuse béninoise, Sèssimè. Malgré ce déploiement matériel, technique et financier des coordonnateurs de ce projet, la chanteuse béninoise n’a pas du tout froid dans le dos.  Aux dernières nouvelles, elle a décliné ce contrat moral sous prétexte qu’elle a un autre engagement aux Etats –Unis, oubliant des dommages causés aux porteurs de ce projet. Heureusement que, des dispositions ont été prises au dernier moment, pour remplacer, cette chanteuse béninoise, qui aspire être une Star dans l’univers musical. Avant de devenir, une star, c’est tout un processus, voire un parcours de combattant, au prix  du travail ardu et le respect strict des engagements.
Rodéric DEDEGNONHOU

Mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du Monde’’ à Paris : Le mécène français, Robert Vallois accueille 10 plasticiens béninois


Surnommé, ‘’Le donateur au Grand Cœur’’, M. Robert Vallois continue de ragaillardir les artistes béninois. Après la construction d’un complexe culturel dénommé, ‘’Le Centre Arts et Cultures’’ de Lobozounkpa, au Bénin et plusieurs expositions  collectives et individuelles des œuvres d’arts,  des plasticiens béninois dans sa galerie à Paris,  ce mécène français, de concert avec M. Dominique Zinkpè, revient à la charge avec  une nouvelle idée. Il s’agit du projet ‘’Les Parcours du Monde’’, dont la mise en œuvre prend corps à Paris le 04 septembre prochain. Au cours d’une rencontre effective ce week-end, le plasticien béninois, M. Dominique Zinkpè, précise la substance de ce projet. 

Marius Dansou, Romuald Mevo-Guézo,  Euloge Glèlè,  Richard Korblah , Niko, Aston , Benjamin Déguénon, Remy Samuz , Dominique Zinkpè,  Gérard Quenum  sont les dix (10)  plasticiens identifiés pour participer au projet ‘’Les Parcours du Monde’’. Selon M. Dominique Zinkpè, ce projet, qui a pour ambition, de promouvoir la culture béninoise à travers  ces plasticiens, se veut concrètement, exposer de façon collective, les œuvres des participants à la Galerie Vallois.
 Cette exposition collective débutera le 04 septembre prochain,  à Paris,  pour honorer bien sûr la Galerie Vallois mais aussi l’Unesco. Pour finir en beauté ce projet aussi important,  à en croire M. Dominique Zinkpè, un concert sera offert aux spectateurs le 09 septembre sous la houlette de la chanteuse béninoise, Faty. « Tout cela  montre le nombre important des artistes béninois qui vont honorer le projet ‘’Les parcours du monde’’. A travers ces genres de projet, nous voulons que le Bénin occupe une place suffisante sur la scène internationale. Pour l’instant, notre écoute, c’est Robert Vallois. Il a construit le Centre Arts et Cultures de Lobozounkpa, qui  est également une source d’école au Bénin. Il accompagne  les artistes plasticiens béninois, dont l’éventail s’agrandit aussi bien au niveau de  la musique », a-t-il fait savoir. Il est à noter également que, le plasticien béninois, Prince Toffa  participera aux activités de ce projet  à travers un spectacle déambulatoire dans la rue de Seine de Paris. La rue de Seine, pour M. Dominique Zinkpè,  est un endroit important pour les artistes qui interviennent dans le projet‘’ Les parcours du monde’’. « Le jeune Prince Toffa donnera ce spectacle déambulatoire qui correspond à  sa dernière exposition à l’institut français du Bénin (Ifb) », a –t-il précisé.

« L’Unesco désormais nous compte parmi ses ambassadeurs du Bénin….. », dixit Dominique Zinkpè.

« En résumé, il faut dire que nous sommes dans un dynamisme important pour ce projet. Parce  que,  dans ce monde actuel, rarement, les pays travaillent avec des mécènes, pour arriver à un haut niveau » a  estimé le plasticien, avant de rassurer sur le fait que les plasticiens béninois ont eu le bonheur de réussir à positionner Richard Korblah, comme ambassadeur culturel, pour  représenter ses pairs dans le monde entier.
« Maintenant, nous avons trouvé un pôle, et ce travail,  c’est si important, c’est pour ça que  je ne sais pas si tu peux en parler encore.  Non seulement, on va honorer la galerie Vallois mais aussi, l’Unesco désormais nous compte parmi ses ambassadeurs du Bénin. Notre culture, par rapport à notre ambassadeur du Bénin, à l’Unesco, elle a  une carte blanche, pour qu’on soit présent » annonce Dominique Zinkpè. Selon ses propos, il pense que la fête sera très belle ! Parce qu’il ajoute,  pour une rare fois, on aura  10 artistes plasticiens béninois, qui vont honorer l’Unesco, la galerie Vallois et en  bonus, on aura la prestation musicale de la chanteuse béninoise, Faty  ses musiciens avec la participation d’Elise Daubelcour ».

Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse

lundi 6 juillet 2015

Retombée positive du Marché International des Arts du Bénin et d’Afrique (Maiba) de Grand-Popo : Stan Tohon en Afrique du Sud pour trois (03) semaines


Stan Tohon  en prestation devant Ladislas Agbessi au Miaba
 Six (06) mois après l’organisation des manifestations socioculturelles du Marché international des arts du Bénin et d’Afrique (Maiba) de Grand-Popo, l’une des retombées positives majeures  est en voie d’être concrétisée. Et ceci, à travers la descente de M. Stan Tohon en Afrique du Sud, mi-juillet sur invitation du parrain de cet évènement, M. Ladislas Prosper Agbéssi


Le roi du Tchink système, M. Stan Tohon aura trois (03) semaines environ à faire en Afrique du Sud. Au cours de son séjour, le chantre aura  à donner des concerts dans plusieurs salles de spectacle. Faisant ainsi la promotion de la musique béninoise en Afrique du Sud, M. Stan Tohon profitera de cette occasion pour réaliser d’autres tubes bénéfiques à M. Ladislas Prosper Agbéssi. Il faut dire que cette opportunité du grand chanteur béninois est le fruit visible  des manifestations socioculturelles du Marché international des arts du Bénin et d’Afrique (Maiba) de Grand-Popo, qui se sont déroulées du22 au 28 Mai dernier. En effet, le parrain du Miaba a promis en présence des festivaliers et invités, qu’il va offrir une bourse au chantre Stan Tohon en Afrique Sud pour promouvoir la musique béninoise. Cette promesse vient d'être concrétisée ce qui montre clairement qu'il faut croire à certaines personnalités qui ambitionnent le développement du Bénin.
Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l'Agence Bénin Presse (ABP) 

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...