vendredi 8 janvier 2021

Exposition des œuvres d’art contemporain à Grand-Popo: Juliette Sossou fait tâche d’huile à Grand-Popo

Du 22 au 27 décembre dernier, l’espace ‘’La légende ‘’ de Grand-Popo a abrité l’exposition des œuvres d’art contemporain du peintre béninois, Louis Houénoudé,  sous la houlette de Mme. Juliette Sossou, représentante du  salon de peinture de Grand –Popo. 

Plus d’une dizaine d’œuvres d’art contemporain du peintre béninois, Louis Houénoudé accrochent  le regard de tout visiteur à l’espace ‘’La légende ‘’ de Grand-Popo. Les unes aussi emblématiques que d’autres, ces œuvres laissent pantois tout public curieux dans les rayons de cet espace dédiés à l’exposition vente permanente des objets artisanaux. 

Il s’agit des œuvres mettant en virtuose des pictogrammes des leaders et présidents africains ayant marqué toute une génération au-delà du continent africain.  Unissant les couleurs vives et de la peinture à huile, ce jeune peintre béninois immortalise à nouveau de grandes célébrités telles que : Patrice Lumumba du Congo Kinshasa, Thomas Sankara du Burkina-Faso, Nelson Mandela de l’Afrique du Sud, Léopold Sédar-Senghor du Sénégal, Kwamé Nkrumah  du Ghana, Ellen Johnson Sirleaf du Libéria   et  Julius Nyerere de la Tanzanie. 

La réussite de cette exposition  est le fruit de la conjugaison de plusieurs acteurs jeunes et dynamique autour de Mme. Juliette Sossou. Après l’étape du Bénin, ces œuvres seront exposées également au Musée Serlachius de Finlande.

Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP)   


lundi 12 octobre 2020

Mise en œuvre du projet ‘’Mémoire de vie scolaire’’: Eric Nougloï s’engage à immortaliser les moments forts des acteurs éducatifs

Le président de l ’association  Art, culture et  tourisme sans frontières (Act-sf), M. Eric Nougloï vient une nouvelle fois de poser  un pas de géant  dans le secteur cinématographique du Bénin. Et ceci, à travers la conception et la mise en œuvre du projet ‘’Mémoire de vie scolaire’’. La phase active de l’initiative a pris corps le 28 septembre dernier dans plusieurs écoles et collèges privés de la ville de Parakou. 


  ‘’Contribuer sur le plan culturel, à l’épanouissement des jeunes en milieu scolaire dans les établissements privés de Parakou, par le biais de la production audiovisuelle’’. Tel est le principal objectif de M. Eric Nougloï en initiant  ce projet. Il s’agit concrètement, pour le promoteur du festival international de cinéma : Rencontres de belles images africaines de Parakou (Rebiap) de promouvoir la culture dans le milieu éducatif, de contribuer à l’épanouissement des enfants et des acteurs culturels, de révéler les talents artistiques en milieu scolaire à travers la mise à niveau des encadreurs , de participer à la promotion des écoles  privées de la ville Parakou et enfin, de créer un creuset des anciens élèves. 

Selon ses propos, ce projet est une intervention relative à l’éducation et au soutien des vocations et talents artistiques, dans le processus de l'édification des acteurs scolaires et parascolaires et de la sauvegarde des moments inédits au profit de tous, dans les établissements privés de Parakou.  Il se matérialise par la tenue effective de rencontres d’échanges sur cette problématique, a-t-il poursuivi, avant de préciser que   ces rencontres prendront la forme d’une mise à niveau des encadreurs, et de la connaissance du programme annuel des activités scolaires, dont l’élément de base sera l’archivage des activités culturelles, touristiques et la distinction des élèves à travers un reportage de capitalisation réalisé avec la participation des jeunes. 

Pour actionner le projet, une équipe constituée de journalistes, cadreurs, réalisateurs  et les membres  du comité  d’organisation a pris d’assaut plusieurs établissements privés de la commune de Parakou, pour capter les différentes ambiances ayant marqué le premier jour de la rentrée. Des acteurs tels que: Parents d’élèves, élèves, professeurs ou encadreurs  et directeurs ou fondés de St Hubert, collège ‘’Roger Lafia’’  l’ECDS, complexe scolaire ‘’Les Merveilles’’ et enfin, l’établissement ‘’Espoir Plus’’. Après cette étape, le comité d’organisation va déployer l’équipe  dans ces établissements privés  afin de capter  les  sorties touristiques, les séances de remise de bulletins aux parents, sans oublier les cérémonies de distinctions des élèves.

 Mis en œuvre par la société ‘’ Bpp Sarl’’ en partenariat avec la Act-sf,   le projet  s’étale sur une durée de neuf (09) mois. Il impactera en moyenne dix mille (10.000) jeunes à cette phase expérimentale, avec l’implication directe de cinq cents (500) jeunes environs et de plusieurs acteurs du monde scolaires publiques et privées du pays.  En matière d’activités, le projet se veut mettre en place une  organisation de plaidoyer afin  d’exhorter le pouvoir public à prendre en compte l’accompagnement des jeunes scolaires sans distinction, la tenue de séances d’information et de sensibilisation à l’endroit des acteurs du monde scolaire des établissements privés et la signature de contrat de prestation. 

Rodéric DEDEGNONHOU 


jeudi 10 décembre 2015

Résidence de création au complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin’’ : Olga Luna et Vincent Bredif, un duo pétulant

                               (Les œuvres dévoilées au public vendredi)
Au lendemain de la cérémonie du vernissage de l’exposition  des œuvres d’art des artistes contemporains, Stéphane Pencréac’h (France), Bruce Clarke (Sud-Africain) et Christelle Yaovi (Franco-béninoise), le Centre ‘’Arts et Cultures’’ de Lobozounkpa  accueille depuis le 20 Novembre dernier, deux artistes pour la résidence de création des œuvres d’art. Il s’agit de la peintre Franco-péruvienne, Mme. Olga Luna et sculpteur Français, M. Vincent Bredif. Ce duo présentera officiellement le fruit de leurs créations respectives au public ce vendredi, dans les locaux dudit Centre.

Il a fallu environ trois (03) semaines de travail pour que les  deux artistes contemporains, Mme. Olga Luna et M. Vincent Bredif prouvent aux visiteurs du Centre-Bénin, de quoi, ils sont véritablement capables. Avec l’appui de la main d’œuvre locale, ces artistes ont peu à peu investi l’environnement du Centre ‘’Arts et Cultures’’ de Lobozounkpa.
Une installation de Vincent....
                             Vincent Bredif                                        
Avec émotion, M. Vincent Bredif, se dit, très satisfait de répondre à l’invitation de Dominique Zinkpè et de Robert  Vallois au Bénin pour sculpter l’espace du Centre-Bénin, qu’il qualifie de « magnifique ». Unissant des matériels tels que : Fil de fer, bois, tuyaux en acier, peinture de couleurs (Noire, blanche, Jaune et rouge) et des amarres, M. Vincent Bredif marque sa présence constante dans ledit centre, à travers la construction d’une architecture géométrique, qui est suspendue et tendue en équilibre. Créant ainsi une mouvance dynamique,  non loin de la fresque ‘’ Réalités lisses ?’’de Bruce Clarke, ce sculpteur français est également à la quête de l’élégance de la poésie dans cette aventure.                                                                                 
Une oeuvre monumentale de Luna

Au-delà de l’émotion qu’il transporte partout dans ses créations, Vincent Bredif propose de continuer à planter les graines de l’amour, dans la mesure où il fait noter qu’avec peu de choses on peut faire de belles choses. Avec tact, Vincent Bredif a laissé découvrir une installation impressionnante qui force l’admiration des visiteurs du Centre-Bénin. Quant à la peintre franco-péruvienne, Mme.  Olga Luna propose un recueil de visages soigneusement fixés dans un mur les uns à côté des autres. Des visages, dont le processus de réalisation du moule et le moulage a été effectif au Centre-Bénin, grâce à l’implication des écoliers et visiteurs.
Olga Luna
Il faut dire simplement que la peintre a travaillé durant cette résidence les écoliers  de la localité pour créer collectivement  une œuvre monumentale de près de d’une centaine de visages d’enfants et d’adultes en argile qui ont pris place sur un mur des jardins du centre construit à cet effet. La présentation officielle de ces chefs-d’œuvre sera dévoilée au public vendredi  prochain.








Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse

mardi 27 octobre 2015

Résidence de création au Complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin ‘’ de Lobozounkpa : Pencréac’h- Clarke et Yaovi, un trio à la croisée des chemins

(Une exposition à priori-réussie le 30 Octobre prochain)

Si  le peintre- sculpteur  français, Stéphane Pencréac’h, et  Bruce Clarke, plasticien- photographe d’origine  Sud-Africaine, incarnent  respectivement la nef d’une église et le chœur,  la plasticienne  Franco-béninoise, Christelle Yaovi est inéluctablement le transept, dans cette résidence de création au Complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin’’  de Lobozounkpa. Cette image hallucinatoire, imprimée par ce trio, est à la jonction de leur parcours, au regard  des différentes créations, qu’ils ont entrepris  depuis trois  (03) semaines environ. Puisque le choix  d’impacter simultanément  ce centre, des fresques liées à la personne humaine, a été considérablement  décryptée lors d’une conférence de presse. C’était en début de la semaine écoulée sous la houlette de M. Dominique Zinkpè, directeur de complexe culturel.

Chaque élément du trio est indispensable dans cette aventure. Le français, Stéphane Pencréac’h, le Sud-Africain, Bruce Clarke, et la franco-béninoise, Christelle Yaovi composent l’architecture d’une église par la mensuration  de leurs créations respectives. La technique de peinture murale développée par chaque artiste intervenant dans cette résidence de création, montre combien de fois le trio est en parfaite symbiose avec leur environnement immédiat.  A l’entrée du parking principal du ‘’Centre-Bénin’’, Stéphane Pencréac’h a investi le mur de la clôture (Côté Droit) d’une grande fresque symbolique sur l’esclavage.      
Fresque de Pencréac’h 

Loin de donner aucune leçon de morale et aucun mauvais esprit,  à travers cette peinture d’histoire, Stéphane Pencréac’h  travaille sur ce sujet de manière assez monumentale par sa taille, et assez intimiste. Il confie : « L’objet de cette fresque est de s’emparer visuellement de l’espace, et ensuite  de s’emparer de l’esprit. C’est-à-dire, de voir un peu, comment c’est construit, quelle est la lecture possible de cette mémoire-là de l’esclavage. C’est une grande fresque, qui joue avec les jeux de perspectives, issues de la renaissance. Pour être  un peu dans une métaphore un peu très simple, c’était aussi l’idée de mettre en perspective cette histoire-là, avec le fait que ça soit moi , un occidental  blanc, français , qui vient et qui essaye de s’emparer de ce sujet, sachant que l’esclavage, c’est 40 millions de personnes déportées.  C’est un sujet, qu’on commence à enseigner véritablement  dans les écoles occidentales depuis une dizaine d’années. C’est quelque chose qui est très fort, et  pour lequel, par exemple, en France, il y a énormément de débats ».  Unissant des matériaux tels que : Peinture à l’eau et pinceaux, Stéphane Pencréac’h emporte peu à peu tout visiteur dans un univers impressionnant où ce commerce triangulaire est revisité.  Quant à la Franco-béninoise, Christelle Yaovi marque aussi sa présence active dans cette aventure, surtout qu’elle a exprimé sa fierté,  d’être la première femme  participante à une résidence de création dans ce complexe culturel. Installée à l’opposé de Stéphane Pencréac’h, plus précisément le mur de la bibliothèque (Côté gauche du Parking), elle  développe également  la technique de peinture murale.

Fresque de Christelle Yaovi
Christelle Yaovi s’expose, se donne à lire, elle souligne tour à tour l’évidence et le semblant. Convaincue d’être une résilience à travers son histoire négrière, elle ne lui reste que l’espoir, l’art de donner de la lumière à l’environnement  dans lequel, elle évolue.  L’œuvre ‘’Body Trip’’ ou encore ‘’Le voyage revenant du corps’’ est en réalité la technique de peinture murale qu’elle pense faire découvrir aux visiteurs dudit complexe. Cette œuvre se conjugue  avec une écriture singulière, deux personnages féminins et des textes personnels. Un peu plus loin, en se dirigeant vers l’espace scénique, on découvre une autre fresque, qui ne laisse personne indifférente . Et ceci, par  son  personnage assez gigantesque peaufiné avec du faux-collage et peinture à l’eau.

Fresque de Bruce Clarke
Réalisée  sur le mur du premier atelier de création, elle est le fruit de Bruce Clarke. Intitulée ‘’ Réalités lisses ? ‘’, il s’agit d’une image un peu plus optimiste, un personnage qui s’envole, toujours avec un petit côté un peu ambigu, selon les propos de Bruce Clarke. Il faut dire que, ‘’ Réalités  lisses ?’’  est  juste  la partie visible de l'iceberg du gros projet « Les fantômes de la mer » entamé par Bruce Clarke. A travers ‘’ Réalités  lisses ?’’, l’artiste évoque les faits empiriques du monde contemporain avec un petit détour sur les histoires  qu’on raconte. A en croire, Bruce Clarke,  C’est en fait, une manière de considérer que tout  est lisse sans problèmes même si on vit dans un  monde  très complexe.
                                                          Une exposition à priori-réussie ! 
Au regard de la densité des œuvres en création au Complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin’’  de Lobozounkpa, le risque peut-être désormais pris, sans ambages, pour confirmer une exposition à priori- réussie. Le trio en résidence de création, au-delà des fresques, s’attèlent au niveau de leurs ateliers respectifs pour laisser pantois tous les invités face à leurs œuvres lors de la  soirée du vernissage de l’exposition le 30 octobre prochain.  Pour un avant-goût, Bruce Clarke aborde un travail assez original sur des tableaux châssis. Il s’agit pour lui, de planter le décor du gros projet, « Les fantômes de la mer ». Ces tableaux  évoquent les disparus de la mer, ceux qui essayent de traverser la mer, pour un meilleur avenir en Europe. Pour ce militant engagé, il  questionne sur la gravité de cette crise et pense qu’il faut désormais démystifier  et démonter cette barrière un peu  abominable.  Christelle Yaovi s’inscrit dans une continuation du travail qu’elle a commencé. « Je suis à une étape d’acceptation totale de mon héritage, que j’ai  voulu mettre en tableau à travers cette rencontre », a-t-elle placé. Le français, Stéphane Pencréac’h fait  un travail de peinture en suivant une idée banale, qu’il avait très longtemps.  Il a acheté des pagnes ou tissus imprimés qu’il a toujours trouvé très bel évidemment, et de s’en servir comme une toile pour peintre, en utilisant les motifs qu’il avait choisi mais qui sont tous différents.  S’inscrivant  toujours dans  sa quête de s’intéresser à l’humanité, il utilise ce médium pour la première fois.


Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP) 

Réhabilitation des salles de cinéma du Bénin en salle de spectacle : La maison de la culture de Ouidah fait peau neuve


(Blaise Tchétchao concrétise peu à peu la vision de Boni Yayi)
Après la réhabilitation des salles du cinéma ‘’Le Bénin’’ et ‘’La Concorde’’ en salle de spectacle, le directeur du fonds d’aide à la culture, M. Blaise Tchéchao a actionné depuis quelques mois, le processus devant réhabiliter la maison de la culture de Ouidah. Cette réhabilitation, dont le niveau d’avancement des travaux est estimé à  90%, suite à un constat fait par une forte délégation du ministre en charge de la culture, M. Paul Hounkpè, la semaine écoulée, montre combien de fois, M. Blaise Tchéchao, s’active à concrétiser  la vision du Chef de l’Etat, Boni Yayi.

« Offrir des espaces culturels de diffusion et de  promotion des créations artistiques et culturelles aux artistes et promoteurs du Bénin ». Telle est l’une des visions du Chef de l’Etat  au profit des  acteurs du monde culturel béninois. Une vision, qui reste aujourd’hui, l’un des ancrages du directeur du fonds d’aide à la culture, M. Blaise Tchétchao et son staff.  Pour être en phase avec ladite vision, M. Blaise Tchéchao a entamé depuis quelques mois la réhabilitation de la maison de la culture de  Ouidah. Une délégation conduite par le ministre en charge de la culture, M. Paul Hounkpè a effectué une descente sur le chantier en milieu de la semaine écoulée,  pour constater de visu,  le niveau d’avancement des travaux. Cette visite du ministre, faut-il encore la rappeler, s’inscrit  dans la logique du Chef de l’Etat,  de boucler tous les chantiers ouverts avant la fin de son mandat. Selon le constat fait sur le terrain,  ce chantier remis à l’entreprise Abs-Btp depuis sept (07) mois a accusé un (01)mois  de retard  et le niveau d’avancement des travaux est à 90%. Malgré ce retard enregistré, l’entrepreneur M. Edmond Agbohouto est à féliciter, car le fonds d’aide à la culture, qui est chargé  de la réalisation de l’ouvrage, a payé par chèque-trésor les acomptes y afférents. Mais depuis le démarrage des travaux, un centime n’a pu être reçu au trésor jusqu’à ce jour par l’entreprise. L’entrepreneur a dû avancer sur fonds propre  et a même promis de livrer le chantier à 100% au plus tard le 15 novembre prochain. Il faut savoir que cette réhabilitation a changé le visage de la ville de Ouidah, car la municipalité s’active aussi à faire des propositions pouvant l’impliquer dans la gestion du joyau. Les travaux de ce chantier ouvert, lors de la  période  des élections législatives, sont  presqu’à la fin malgré toutes les suspicions relatives à une fin électoraliste.  
Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l'Agence Bénin Presse (ABP)    

45èm Congrès mondial du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff) : Marcel Zounon divulgue les retombées bénéfiques du continent africain

Marcel Zounon
Du 10 au 18 octobre dernier, M. Marcel Zounon, directeur de l’ensemble artistique national du Bénin, a participé aux travaux du 45èm congrès mondial  du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff)  à Lima (Capitale du Pérou). Représentant le Bénin en particulier, et toute l’Afrique en général, lors de cette  grande assise mobilisant, plus de cinquante (50) pays, cet ambassadeur culturel a dévoilé les retombées bénéfiques du continent africain. C’était le  mercredi dernier,  à l’aéroport international Cardinal  Bernardin  Gantin de Cotonou en présence de plusieurs sociétaires du Ballet national.   

Quatre (04) points majeurs résument les retombées du continent africain au terme des travaux du 45èm congrès mondial  du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff). Selon M. Marcel Zounon, la création du secteur Afrique est désormais une réalité au conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff).  Ce qui  explique clairement, que  les décisions  relatives  à  la sauvegarde du patrimoine matériel du continent seront prises par les africains et non par l’Europe du Sud depuis 45 ans. A travers cette retombée, les pays africains organiseront une grande réunion africaine au Bénin  en décembre prochain, pour toiletter  les textes et pouvoir prendre les décisions importantes. Le deuxième point est lié à la reconnaissance de l’Afrique en tant que partie intégrante au conseil d’administration du Cioff, tandis que le troisième  point vient ouvrir la porte de participation  du Bénin aux manifestations socioculturelles  du  Festival de musique du monde « Les Folkloriades » édition de 2016. Le Bénin  représentera  l’Afrique à travers  ses valeurs culturelles et traditionnelles : Les danses, la musique, les chants. Le dernier point est relatif à la promotion de l’artisanat national, où deux artisans de renoms, auront le privilège de valoriser ses créations au festival de musique du monde « Les Folkloriades ». A noter que  le Bénin a participé à cette assise grâce au patriarche français du Cioff, M. Jean Roche, les autorités du ministère en charge de la culture, notamment M. Paul Hounkpè sans oublier, M. Gilles Bokpè.
Par Rodéric DEDEGNONHOU

jeudi 3 septembre 2015

Mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du Monde’’ à Paris : Et si la chanteuse béninoise Sèssimè se prenait au sérieux !


Pour la mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du monde’’ de Paris, la chanteuse béninoise, Sèssimè fait partie  au départ, des acteurs clés pour participer à ce projet. Bien avant quatre  (04) mois la mise en œuvre dudit projet, des démarches  ont été faites envers la chanteuse béninoise, pour étudier sa disponibilité de participation. Elle a sans ambages donné le principe d’accord de produire un concert  live avec ses musiciens. Du coup, les coordonnateurs de ce projet ont pris des engagements dans la préparation active de ce concert très attendu par les Français. Des affiches géantes et des  flyers à l’effigie de la chanteuse béninoise ont été confectionnés  et distribués  à Paris. Le guichet fermé  est clos depuis des semaines, ayant comme tête d’affiche la chanteuse béninoise, Sèssimè. Malgré ce déploiement matériel, technique et financier des coordonnateurs de ce projet, la chanteuse béninoise n’a pas du tout froid dans le dos.  Aux dernières nouvelles, elle a décliné ce contrat moral sous prétexte qu’elle a un autre engagement aux Etats –Unis, oubliant des dommages causés aux porteurs de ce projet. Heureusement que, des dispositions ont été prises au dernier moment, pour remplacer, cette chanteuse béninoise, qui aspire être une Star dans l’univers musical. Avant de devenir, une star, c’est tout un processus, voire un parcours de combattant, au prix  du travail ardu et le respect strict des engagements.
Rodéric DEDEGNONHOU

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...