mardi 23 février 2021

Projet ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’ à l’Institut français de Cotonou :Coline-LeeToumson-Venite perpétue l’élan de la réussite

 Sous l’impulsion de l’Ambassade de la France près le Bénin, l’équipe de l’Institut français du Bénin, notamment, sa Directrice déléguée, Coline-Lee Toumson-Venite, est parvenue à réussir l’un des projets majeurs en art contemporain au Bénin. Il s’agit de la deuxième phase du ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’ dont la structure organisatrice, le Collectif des Artistes du Bénin (CAB), attribue le sacre de l’initiative à Coline-Lee Toumson-Venite, au terme d’un bilan à mi-parcours. Retour sur les détails essentiels valorisant l’efficacité de la nouvelle amazone de l’Institut français du Bénin.

Coline-Lee Toumson- Venite




Après le succès de la cérémonie du lancement officiel du catalogue, ’’Artistes contemporains du Bénin - Artistes du Monde’’, suivie du vernissage de l’exposition des œuvres de certains artistes contemporains mentionnés dans l’ouvrage, le vendredi 27 novembre 2020, à la galerie ’’Joseph Kpobly’’, la Directrice déléguée de l’Institut français du Bénin, Coline-Lee Toumson-Venite, vient une nouvelle fois de prouver son efficacité.

Elle a pu conduire avec dextérité le projet ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’ vers un chantier de réussite totale. Rigoureuse, dynamique et expansive, elle ne ménage aucun effort pour propulser les actions artistiques et culturelles de l’Institut français de Cotonou en lien avec les orientations de la politique culturelle de l’Ambassade de la France près le Bénin, depuis sa prise de fonction à la fin du mois de septembre 2020.

Quelques oeuvres en exposition

Pour aboutir au résultat concret de la mise en œuvre de ce projet, Coline-Lee Toumson-Venite a mis les petits plats dans les grands. En effet, cette guerrière s’en est approprié le contenu. Elle en a ensuite évalué la faisabilité en tenant surtout compte des facteurs liés à la thématique du projet ainsi que de la résonance des créations in situ des 13 artistes contemporains, propulsant la deuxième phase dudit projet. Fidèle à sa mission de « faire vivre les Cultures », Coline-Lee Toumson-Venite, avec le soutien total de l’Ambassade de la France près le Bénin, a offert l’espace de création aux artistes contemporains concernés par le projet.

Du 26 janvier 2021 au 5 février 2021, les créateurs ont laissé découvrir leurs différents talents aux usagers du tronçon Palais de la Présidence de la République-Carrefour de la Direction générale de la Société nationale des Eaux du Bénin (SONEB). Plusieurs médiums tels que la peinture, la sculpture et la photographie d’art véhiculaient, en direction de la population, des messages de sensibilisation et de lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus. Durant la période de création de ces œuvres, il faut mentionner que des dispositions ont été prises par l’Institut français du Bénin afin d’offrir les meilleures conditions de travail aux artistes contemporains. Sous la houlette de Coline-Lee Toumson-Venite, le service de la communication de l’Institut français du Bénin a joué pleinement sa partition dans le processus consistant à rendre visibles les différentes actions du projet.

La soirée du vernissage de l’exposition des œuvres réalisées a connu une grande réussite. Les convives, dans le contexte du respect strict des gestes de barrière, sont venus découvrir, contempler, féliciter, magnifier et célébrer le talent des artistes contemporains béninois face à la problématique de la Covid-19.

Au regard de ces observations où tout s’est organisé avec minutie, le Service de Coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de la France près le Bénin peut être fier de travailler avec Coline-Lee Toumson-Venite, malgré les bruits de l’Océan Atlantique. Attachée au travail de collaboration, de co-réalisation et de mise en réseau, afin que les projets trouvent une audience propice à leur développement, Coline-Lee Toumson-Venite, en harmonie avec ses potentialités, s’active pour offrir des propositions qui prennent en compte la diversité du souffle artistique au Bénin.

Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP)

vendredi 8 janvier 2021

Exposition des œuvres d’art contemporain à Grand-Popo: Juliette Sossou fait tâche d’huile à Grand-Popo

Du 22 au 27 décembre dernier, l’espace ‘’La légende ‘’ de Grand-Popo a abrité l’exposition des œuvres d’art contemporain du peintre béninois, Louis Houénoudé,  sous la houlette de Mme. Juliette Sossou, représentante du  salon de peinture de Grand –Popo. 

Plus d’une dizaine d’œuvres d’art contemporain du peintre béninois, Louis Houénoudé accrochent  le regard de tout visiteur à l’espace ‘’La légende ‘’ de Grand-Popo. Les unes aussi emblématiques que d’autres, ces œuvres laissent pantois tout public curieux dans les rayons de cet espace dédiés à l’exposition vente permanente des objets artisanaux. 

Il s’agit des œuvres mettant en virtuose des pictogrammes des leaders et présidents africains ayant marqué toute une génération au-delà du continent africain.  Unissant les couleurs vives et de la peinture à huile, ce jeune peintre béninois immortalise à nouveau de grandes célébrités telles que : Patrice Lumumba du Congo Kinshasa, Thomas Sankara du Burkina-Faso, Nelson Mandela de l’Afrique du Sud, Léopold Sédar-Senghor du Sénégal, Kwamé Nkrumah  du Ghana, Ellen Johnson Sirleaf du Libéria   et  Julius Nyerere de la Tanzanie. 

La réussite de cette exposition  est le fruit de la conjugaison de plusieurs acteurs jeunes et dynamique autour de Mme. Juliette Sossou. Après l’étape du Bénin, ces œuvres seront exposées également au Musée Serlachius de Finlande.

Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP)   


lundi 12 octobre 2020

Mise en œuvre du projet ‘’Mémoire de vie scolaire’’: Eric Nougloï s’engage à immortaliser les moments forts des acteurs éducatifs

Le président de l ’association  Art, culture et  tourisme sans frontières (Act-sf), M. Eric Nougloï vient une nouvelle fois de poser  un pas de géant  dans le secteur cinématographique du Bénin. Et ceci, à travers la conception et la mise en œuvre du projet ‘’Mémoire de vie scolaire’’. La phase active de l’initiative a pris corps le 28 septembre dernier dans plusieurs écoles et collèges privés de la ville de Parakou. 


  ‘’Contribuer sur le plan culturel, à l’épanouissement des jeunes en milieu scolaire dans les établissements privés de Parakou, par le biais de la production audiovisuelle’’. Tel est le principal objectif de M. Eric Nougloï en initiant  ce projet. Il s’agit concrètement, pour le promoteur du festival international de cinéma : Rencontres de belles images africaines de Parakou (Rebiap) de promouvoir la culture dans le milieu éducatif, de contribuer à l’épanouissement des enfants et des acteurs culturels, de révéler les talents artistiques en milieu scolaire à travers la mise à niveau des encadreurs , de participer à la promotion des écoles  privées de la ville Parakou et enfin, de créer un creuset des anciens élèves. 

Selon ses propos, ce projet est une intervention relative à l’éducation et au soutien des vocations et talents artistiques, dans le processus de l'édification des acteurs scolaires et parascolaires et de la sauvegarde des moments inédits au profit de tous, dans les établissements privés de Parakou.  Il se matérialise par la tenue effective de rencontres d’échanges sur cette problématique, a-t-il poursuivi, avant de préciser que   ces rencontres prendront la forme d’une mise à niveau des encadreurs, et de la connaissance du programme annuel des activités scolaires, dont l’élément de base sera l’archivage des activités culturelles, touristiques et la distinction des élèves à travers un reportage de capitalisation réalisé avec la participation des jeunes. 

Pour actionner le projet, une équipe constituée de journalistes, cadreurs, réalisateurs  et les membres  du comité  d’organisation a pris d’assaut plusieurs établissements privés de la commune de Parakou, pour capter les différentes ambiances ayant marqué le premier jour de la rentrée. Des acteurs tels que: Parents d’élèves, élèves, professeurs ou encadreurs  et directeurs ou fondés de St Hubert, collège ‘’Roger Lafia’’  l’ECDS, complexe scolaire ‘’Les Merveilles’’ et enfin, l’établissement ‘’Espoir Plus’’. Après cette étape, le comité d’organisation va déployer l’équipe  dans ces établissements privés  afin de capter  les  sorties touristiques, les séances de remise de bulletins aux parents, sans oublier les cérémonies de distinctions des élèves.

 Mis en œuvre par la société ‘’ Bpp Sarl’’ en partenariat avec la Act-sf,   le projet  s’étale sur une durée de neuf (09) mois. Il impactera en moyenne dix mille (10.000) jeunes à cette phase expérimentale, avec l’implication directe de cinq cents (500) jeunes environs et de plusieurs acteurs du monde scolaires publiques et privées du pays.  En matière d’activités, le projet se veut mettre en place une  organisation de plaidoyer afin  d’exhorter le pouvoir public à prendre en compte l’accompagnement des jeunes scolaires sans distinction, la tenue de séances d’information et de sensibilisation à l’endroit des acteurs du monde scolaire des établissements privés et la signature de contrat de prestation. 

Rodéric DEDEGNONHOU 


jeudi 10 décembre 2015

Résidence de création au complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin’’ : Olga Luna et Vincent Bredif, un duo pétulant

                               (Les œuvres dévoilées au public vendredi)
Au lendemain de la cérémonie du vernissage de l’exposition  des œuvres d’art des artistes contemporains, Stéphane Pencréac’h (France), Bruce Clarke (Sud-Africain) et Christelle Yaovi (Franco-béninoise), le Centre ‘’Arts et Cultures’’ de Lobozounkpa  accueille depuis le 20 Novembre dernier, deux artistes pour la résidence de création des œuvres d’art. Il s’agit de la peintre Franco-péruvienne, Mme. Olga Luna et sculpteur Français, M. Vincent Bredif. Ce duo présentera officiellement le fruit de leurs créations respectives au public ce vendredi, dans les locaux dudit Centre.

Il a fallu environ trois (03) semaines de travail pour que les  deux artistes contemporains, Mme. Olga Luna et M. Vincent Bredif prouvent aux visiteurs du Centre-Bénin, de quoi, ils sont véritablement capables. Avec l’appui de la main d’œuvre locale, ces artistes ont peu à peu investi l’environnement du Centre ‘’Arts et Cultures’’ de Lobozounkpa.
Une installation de Vincent....
                             Vincent Bredif                                        
Avec émotion, M. Vincent Bredif, se dit, très satisfait de répondre à l’invitation de Dominique Zinkpè et de Robert  Vallois au Bénin pour sculpter l’espace du Centre-Bénin, qu’il qualifie de « magnifique ». Unissant des matériels tels que : Fil de fer, bois, tuyaux en acier, peinture de couleurs (Noire, blanche, Jaune et rouge) et des amarres, M. Vincent Bredif marque sa présence constante dans ledit centre, à travers la construction d’une architecture géométrique, qui est suspendue et tendue en équilibre. Créant ainsi une mouvance dynamique,  non loin de la fresque ‘’ Réalités lisses ?’’de Bruce Clarke, ce sculpteur français est également à la quête de l’élégance de la poésie dans cette aventure.                                                                                 
Une oeuvre monumentale de Luna

Au-delà de l’émotion qu’il transporte partout dans ses créations, Vincent Bredif propose de continuer à planter les graines de l’amour, dans la mesure où il fait noter qu’avec peu de choses on peut faire de belles choses. Avec tact, Vincent Bredif a laissé découvrir une installation impressionnante qui force l’admiration des visiteurs du Centre-Bénin. Quant à la peintre franco-péruvienne, Mme.  Olga Luna propose un recueil de visages soigneusement fixés dans un mur les uns à côté des autres. Des visages, dont le processus de réalisation du moule et le moulage a été effectif au Centre-Bénin, grâce à l’implication des écoliers et visiteurs.
Olga Luna
Il faut dire simplement que la peintre a travaillé durant cette résidence les écoliers  de la localité pour créer collectivement  une œuvre monumentale de près de d’une centaine de visages d’enfants et d’adultes en argile qui ont pris place sur un mur des jardins du centre construit à cet effet. La présentation officielle de ces chefs-d’œuvre sera dévoilée au public vendredi  prochain.








Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse

mardi 27 octobre 2015

Résidence de création au Complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin ‘’ de Lobozounkpa : Pencréac’h- Clarke et Yaovi, un trio à la croisée des chemins

(Une exposition à priori-réussie le 30 Octobre prochain)

Si  le peintre- sculpteur  français, Stéphane Pencréac’h, et  Bruce Clarke, plasticien- photographe d’origine  Sud-Africaine, incarnent  respectivement la nef d’une église et le chœur,  la plasticienne  Franco-béninoise, Christelle Yaovi est inéluctablement le transept, dans cette résidence de création au Complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin’’  de Lobozounkpa. Cette image hallucinatoire, imprimée par ce trio, est à la jonction de leur parcours, au regard  des différentes créations, qu’ils ont entrepris  depuis trois  (03) semaines environ. Puisque le choix  d’impacter simultanément  ce centre, des fresques liées à la personne humaine, a été considérablement  décryptée lors d’une conférence de presse. C’était en début de la semaine écoulée sous la houlette de M. Dominique Zinkpè, directeur de complexe culturel.

Chaque élément du trio est indispensable dans cette aventure. Le français, Stéphane Pencréac’h, le Sud-Africain, Bruce Clarke, et la franco-béninoise, Christelle Yaovi composent l’architecture d’une église par la mensuration  de leurs créations respectives. La technique de peinture murale développée par chaque artiste intervenant dans cette résidence de création, montre combien de fois le trio est en parfaite symbiose avec leur environnement immédiat.  A l’entrée du parking principal du ‘’Centre-Bénin’’, Stéphane Pencréac’h a investi le mur de la clôture (Côté Droit) d’une grande fresque symbolique sur l’esclavage.      
Fresque de Pencréac’h 

Loin de donner aucune leçon de morale et aucun mauvais esprit,  à travers cette peinture d’histoire, Stéphane Pencréac’h  travaille sur ce sujet de manière assez monumentale par sa taille, et assez intimiste. Il confie : « L’objet de cette fresque est de s’emparer visuellement de l’espace, et ensuite  de s’emparer de l’esprit. C’est-à-dire, de voir un peu, comment c’est construit, quelle est la lecture possible de cette mémoire-là de l’esclavage. C’est une grande fresque, qui joue avec les jeux de perspectives, issues de la renaissance. Pour être  un peu dans une métaphore un peu très simple, c’était aussi l’idée de mettre en perspective cette histoire-là, avec le fait que ça soit moi , un occidental  blanc, français , qui vient et qui essaye de s’emparer de ce sujet, sachant que l’esclavage, c’est 40 millions de personnes déportées.  C’est un sujet, qu’on commence à enseigner véritablement  dans les écoles occidentales depuis une dizaine d’années. C’est quelque chose qui est très fort, et  pour lequel, par exemple, en France, il y a énormément de débats ».  Unissant des matériaux tels que : Peinture à l’eau et pinceaux, Stéphane Pencréac’h emporte peu à peu tout visiteur dans un univers impressionnant où ce commerce triangulaire est revisité.  Quant à la Franco-béninoise, Christelle Yaovi marque aussi sa présence active dans cette aventure, surtout qu’elle a exprimé sa fierté,  d’être la première femme  participante à une résidence de création dans ce complexe culturel. Installée à l’opposé de Stéphane Pencréac’h, plus précisément le mur de la bibliothèque (Côté gauche du Parking), elle  développe également  la technique de peinture murale.

Fresque de Christelle Yaovi
Christelle Yaovi s’expose, se donne à lire, elle souligne tour à tour l’évidence et le semblant. Convaincue d’être une résilience à travers son histoire négrière, elle ne lui reste que l’espoir, l’art de donner de la lumière à l’environnement  dans lequel, elle évolue.  L’œuvre ‘’Body Trip’’ ou encore ‘’Le voyage revenant du corps’’ est en réalité la technique de peinture murale qu’elle pense faire découvrir aux visiteurs dudit complexe. Cette œuvre se conjugue  avec une écriture singulière, deux personnages féminins et des textes personnels. Un peu plus loin, en se dirigeant vers l’espace scénique, on découvre une autre fresque, qui ne laisse personne indifférente . Et ceci, par  son  personnage assez gigantesque peaufiné avec du faux-collage et peinture à l’eau.

Fresque de Bruce Clarke
Réalisée  sur le mur du premier atelier de création, elle est le fruit de Bruce Clarke. Intitulée ‘’ Réalités lisses ? ‘’, il s’agit d’une image un peu plus optimiste, un personnage qui s’envole, toujours avec un petit côté un peu ambigu, selon les propos de Bruce Clarke. Il faut dire que, ‘’ Réalités  lisses ?’’  est  juste  la partie visible de l'iceberg du gros projet « Les fantômes de la mer » entamé par Bruce Clarke. A travers ‘’ Réalités  lisses ?’’, l’artiste évoque les faits empiriques du monde contemporain avec un petit détour sur les histoires  qu’on raconte. A en croire, Bruce Clarke,  C’est en fait, une manière de considérer que tout  est lisse sans problèmes même si on vit dans un  monde  très complexe.
                                                          Une exposition à priori-réussie ! 
Au regard de la densité des œuvres en création au Complexe culturel ‘’Le Centre-Bénin’’  de Lobozounkpa, le risque peut-être désormais pris, sans ambages, pour confirmer une exposition à priori- réussie. Le trio en résidence de création, au-delà des fresques, s’attèlent au niveau de leurs ateliers respectifs pour laisser pantois tous les invités face à leurs œuvres lors de la  soirée du vernissage de l’exposition le 30 octobre prochain.  Pour un avant-goût, Bruce Clarke aborde un travail assez original sur des tableaux châssis. Il s’agit pour lui, de planter le décor du gros projet, « Les fantômes de la mer ». Ces tableaux  évoquent les disparus de la mer, ceux qui essayent de traverser la mer, pour un meilleur avenir en Europe. Pour ce militant engagé, il  questionne sur la gravité de cette crise et pense qu’il faut désormais démystifier  et démonter cette barrière un peu  abominable.  Christelle Yaovi s’inscrit dans une continuation du travail qu’elle a commencé. « Je suis à une étape d’acceptation totale de mon héritage, que j’ai  voulu mettre en tableau à travers cette rencontre », a-t-elle placé. Le français, Stéphane Pencréac’h fait  un travail de peinture en suivant une idée banale, qu’il avait très longtemps.  Il a acheté des pagnes ou tissus imprimés qu’il a toujours trouvé très bel évidemment, et de s’en servir comme une toile pour peintre, en utilisant les motifs qu’il avait choisi mais qui sont tous différents.  S’inscrivant  toujours dans  sa quête de s’intéresser à l’humanité, il utilise ce médium pour la première fois.


Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP) 

Réhabilitation des salles de cinéma du Bénin en salle de spectacle : La maison de la culture de Ouidah fait peau neuve


(Blaise Tchétchao concrétise peu à peu la vision de Boni Yayi)
Après la réhabilitation des salles du cinéma ‘’Le Bénin’’ et ‘’La Concorde’’ en salle de spectacle, le directeur du fonds d’aide à la culture, M. Blaise Tchéchao a actionné depuis quelques mois, le processus devant réhabiliter la maison de la culture de Ouidah. Cette réhabilitation, dont le niveau d’avancement des travaux est estimé à  90%, suite à un constat fait par une forte délégation du ministre en charge de la culture, M. Paul Hounkpè, la semaine écoulée, montre combien de fois, M. Blaise Tchéchao, s’active à concrétiser  la vision du Chef de l’Etat, Boni Yayi.

« Offrir des espaces culturels de diffusion et de  promotion des créations artistiques et culturelles aux artistes et promoteurs du Bénin ». Telle est l’une des visions du Chef de l’Etat  au profit des  acteurs du monde culturel béninois. Une vision, qui reste aujourd’hui, l’un des ancrages du directeur du fonds d’aide à la culture, M. Blaise Tchétchao et son staff.  Pour être en phase avec ladite vision, M. Blaise Tchéchao a entamé depuis quelques mois la réhabilitation de la maison de la culture de  Ouidah. Une délégation conduite par le ministre en charge de la culture, M. Paul Hounkpè a effectué une descente sur le chantier en milieu de la semaine écoulée,  pour constater de visu,  le niveau d’avancement des travaux. Cette visite du ministre, faut-il encore la rappeler, s’inscrit  dans la logique du Chef de l’Etat,  de boucler tous les chantiers ouverts avant la fin de son mandat. Selon le constat fait sur le terrain,  ce chantier remis à l’entreprise Abs-Btp depuis sept (07) mois a accusé un (01)mois  de retard  et le niveau d’avancement des travaux est à 90%. Malgré ce retard enregistré, l’entrepreneur M. Edmond Agbohouto est à féliciter, car le fonds d’aide à la culture, qui est chargé  de la réalisation de l’ouvrage, a payé par chèque-trésor les acomptes y afférents. Mais depuis le démarrage des travaux, un centime n’a pu être reçu au trésor jusqu’à ce jour par l’entreprise. L’entrepreneur a dû avancer sur fonds propre  et a même promis de livrer le chantier à 100% au plus tard le 15 novembre prochain. Il faut savoir que cette réhabilitation a changé le visage de la ville de Ouidah, car la municipalité s’active aussi à faire des propositions pouvant l’impliquer dans la gestion du joyau. Les travaux de ce chantier ouvert, lors de la  période  des élections législatives, sont  presqu’à la fin malgré toutes les suspicions relatives à une fin électoraliste.  
Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l'Agence Bénin Presse (ABP)    

45èm Congrès mondial du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff) : Marcel Zounon divulgue les retombées bénéfiques du continent africain

Marcel Zounon
Du 10 au 18 octobre dernier, M. Marcel Zounon, directeur de l’ensemble artistique national du Bénin, a participé aux travaux du 45èm congrès mondial  du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff)  à Lima (Capitale du Pérou). Représentant le Bénin en particulier, et toute l’Afrique en général, lors de cette  grande assise mobilisant, plus de cinquante (50) pays, cet ambassadeur culturel a dévoilé les retombées bénéfiques du continent africain. C’était le  mercredi dernier,  à l’aéroport international Cardinal  Bernardin  Gantin de Cotonou en présence de plusieurs sociétaires du Ballet national.   

Quatre (04) points majeurs résument les retombées du continent africain au terme des travaux du 45èm congrès mondial  du Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff). Selon M. Marcel Zounon, la création du secteur Afrique est désormais une réalité au conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Cioff).  Ce qui  explique clairement, que  les décisions  relatives  à  la sauvegarde du patrimoine matériel du continent seront prises par les africains et non par l’Europe du Sud depuis 45 ans. A travers cette retombée, les pays africains organiseront une grande réunion africaine au Bénin  en décembre prochain, pour toiletter  les textes et pouvoir prendre les décisions importantes. Le deuxième point est lié à la reconnaissance de l’Afrique en tant que partie intégrante au conseil d’administration du Cioff, tandis que le troisième  point vient ouvrir la porte de participation  du Bénin aux manifestations socioculturelles  du  Festival de musique du monde « Les Folkloriades » édition de 2016. Le Bénin  représentera  l’Afrique à travers  ses valeurs culturelles et traditionnelles : Les danses, la musique, les chants. Le dernier point est relatif à la promotion de l’artisanat national, où deux artisans de renoms, auront le privilège de valoriser ses créations au festival de musique du monde « Les Folkloriades ». A noter que  le Bénin a participé à cette assise grâce au patriarche français du Cioff, M. Jean Roche, les autorités du ministère en charge de la culture, notamment M. Paul Hounkpè sans oublier, M. Gilles Bokpè.
Par Rodéric DEDEGNONHOU

jeudi 3 septembre 2015

Mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du Monde’’ à Paris : Et si la chanteuse béninoise Sèssimè se prenait au sérieux !


Pour la mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du monde’’ de Paris, la chanteuse béninoise, Sèssimè fait partie  au départ, des acteurs clés pour participer à ce projet. Bien avant quatre  (04) mois la mise en œuvre dudit projet, des démarches  ont été faites envers la chanteuse béninoise, pour étudier sa disponibilité de participation. Elle a sans ambages donné le principe d’accord de produire un concert  live avec ses musiciens. Du coup, les coordonnateurs de ce projet ont pris des engagements dans la préparation active de ce concert très attendu par les Français. Des affiches géantes et des  flyers à l’effigie de la chanteuse béninoise ont été confectionnés  et distribués  à Paris. Le guichet fermé  est clos depuis des semaines, ayant comme tête d’affiche la chanteuse béninoise, Sèssimè. Malgré ce déploiement matériel, technique et financier des coordonnateurs de ce projet, la chanteuse béninoise n’a pas du tout froid dans le dos.  Aux dernières nouvelles, elle a décliné ce contrat moral sous prétexte qu’elle a un autre engagement aux Etats –Unis, oubliant des dommages causés aux porteurs de ce projet. Heureusement que, des dispositions ont été prises au dernier moment, pour remplacer, cette chanteuse béninoise, qui aspire être une Star dans l’univers musical. Avant de devenir, une star, c’est tout un processus, voire un parcours de combattant, au prix  du travail ardu et le respect strict des engagements.
Rodéric DEDEGNONHOU

Mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du Monde’’ à Paris : Le mécène français, Robert Vallois accueille 10 plasticiens béninois


Surnommé, ‘’Le donateur au Grand Cœur’’, M. Robert Vallois continue de ragaillardir les artistes béninois. Après la construction d’un complexe culturel dénommé, ‘’Le Centre Arts et Cultures’’ de Lobozounkpa, au Bénin et plusieurs expositions  collectives et individuelles des œuvres d’arts,  des plasticiens béninois dans sa galerie à Paris,  ce mécène français, de concert avec M. Dominique Zinkpè, revient à la charge avec  une nouvelle idée. Il s’agit du projet ‘’Les Parcours du Monde’’, dont la mise en œuvre prend corps à Paris le 04 septembre prochain. Au cours d’une rencontre effective ce week-end, le plasticien béninois, M. Dominique Zinkpè, précise la substance de ce projet. 

Marius Dansou, Romuald Mevo-Guézo,  Euloge Glèlè,  Richard Korblah , Niko, Aston , Benjamin Déguénon, Remy Samuz , Dominique Zinkpè,  Gérard Quenum  sont les dix (10)  plasticiens identifiés pour participer au projet ‘’Les Parcours du Monde’’. Selon M. Dominique Zinkpè, ce projet, qui a pour ambition, de promouvoir la culture béninoise à travers  ces plasticiens, se veut concrètement, exposer de façon collective, les œuvres des participants à la Galerie Vallois.
 Cette exposition collective débutera le 04 septembre prochain,  à Paris,  pour honorer bien sûr la Galerie Vallois mais aussi l’Unesco. Pour finir en beauté ce projet aussi important,  à en croire M. Dominique Zinkpè, un concert sera offert aux spectateurs le 09 septembre sous la houlette de la chanteuse béninoise, Faty. « Tout cela  montre le nombre important des artistes béninois qui vont honorer le projet ‘’Les parcours du monde’’. A travers ces genres de projet, nous voulons que le Bénin occupe une place suffisante sur la scène internationale. Pour l’instant, notre écoute, c’est Robert Vallois. Il a construit le Centre Arts et Cultures de Lobozounkpa, qui  est également une source d’école au Bénin. Il accompagne  les artistes plasticiens béninois, dont l’éventail s’agrandit aussi bien au niveau de  la musique », a-t-il fait savoir. Il est à noter également que, le plasticien béninois, Prince Toffa  participera aux activités de ce projet  à travers un spectacle déambulatoire dans la rue de Seine de Paris. La rue de Seine, pour M. Dominique Zinkpè,  est un endroit important pour les artistes qui interviennent dans le projet‘’ Les parcours du monde’’. « Le jeune Prince Toffa donnera ce spectacle déambulatoire qui correspond à  sa dernière exposition à l’institut français du Bénin (Ifb) », a –t-il précisé.

« L’Unesco désormais nous compte parmi ses ambassadeurs du Bénin….. », dixit Dominique Zinkpè.

« En résumé, il faut dire que nous sommes dans un dynamisme important pour ce projet. Parce  que,  dans ce monde actuel, rarement, les pays travaillent avec des mécènes, pour arriver à un haut niveau » a  estimé le plasticien, avant de rassurer sur le fait que les plasticiens béninois ont eu le bonheur de réussir à positionner Richard Korblah, comme ambassadeur culturel, pour  représenter ses pairs dans le monde entier.
« Maintenant, nous avons trouvé un pôle, et ce travail,  c’est si important, c’est pour ça que  je ne sais pas si tu peux en parler encore.  Non seulement, on va honorer la galerie Vallois mais aussi, l’Unesco désormais nous compte parmi ses ambassadeurs du Bénin. Notre culture, par rapport à notre ambassadeur du Bénin, à l’Unesco, elle a  une carte blanche, pour qu’on soit présent » annonce Dominique Zinkpè. Selon ses propos, il pense que la fête sera très belle ! Parce qu’il ajoute,  pour une rare fois, on aura  10 artistes plasticiens béninois, qui vont honorer l’Unesco, la galerie Vallois et en  bonus, on aura la prestation musicale de la chanteuse béninoise, Faty  ses musiciens avec la participation d’Elise Daubelcour ».

Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse

lundi 6 juillet 2015

Retombée positive du Marché International des Arts du Bénin et d’Afrique (Maiba) de Grand-Popo : Stan Tohon en Afrique du Sud pour trois (03) semaines


Stan Tohon  en prestation devant Ladislas Agbessi au Miaba
 Six (06) mois après l’organisation des manifestations socioculturelles du Marché international des arts du Bénin et d’Afrique (Maiba) de Grand-Popo, l’une des retombées positives majeures  est en voie d’être concrétisée. Et ceci, à travers la descente de M. Stan Tohon en Afrique du Sud, mi-juillet sur invitation du parrain de cet évènement, M. Ladislas Prosper Agbéssi


Le roi du Tchink système, M. Stan Tohon aura trois (03) semaines environ à faire en Afrique du Sud. Au cours de son séjour, le chantre aura  à donner des concerts dans plusieurs salles de spectacle. Faisant ainsi la promotion de la musique béninoise en Afrique du Sud, M. Stan Tohon profitera de cette occasion pour réaliser d’autres tubes bénéfiques à M. Ladislas Prosper Agbéssi. Il faut dire que cette opportunité du grand chanteur béninois est le fruit visible  des manifestations socioculturelles du Marché international des arts du Bénin et d’Afrique (Maiba) de Grand-Popo, qui se sont déroulées du22 au 28 Mai dernier. En effet, le parrain du Miaba a promis en présence des festivaliers et invités, qu’il va offrir une bourse au chantre Stan Tohon en Afrique Sud pour promouvoir la musique béninoise. Cette promesse vient d'être concrétisée ce qui montre clairement qu'il faut croire à certaines personnalités qui ambitionnent le développement du Bénin.
Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l'Agence Bénin Presse (ABP) 

Rencontre de prise de contact à la direction de l’ensemble artistique national du Bénin : Les 20 danseurs recrutés s’imprègnent du fonctionnement du ballet national


Marcel Zounon au milieu des danseurs
Le directeur de l’ensemble artistique national du Bénin, Marcel Zounon a tenu une rencontre de prise de contact avec les vingt (20) danseurs nouvellement recrutés pour le compte de la saison artistique 2015 en vue de  leur repréciser les règles du fonctionnement du ballet national. C’était le vendredi dernier, au siège de ladite structure, en présence des maîtres chorégraphes.

Assis à même le sol, les uns à côté des autres, les vingt (20) danseurs nouvellement recrutés pour le compte de la saison artistique 2015  sont venus à l’heure pour prendre part à cette séance si importante pour eux, dans la mesure où le moindre retard implique le remplacement systématique de l’intéressé par un autre sur la liste d’attente. « Au ballet national, nous fonctionnons sur les bases données. Tout n’est pas permis. Le respect strict des règles est de mise », a déclaré M. Marcel Zounon, à l’entame de la rencontre. 


Pour lui, « le respect,  le sérieux, l’honnêteté  et l’assiduité » sont mesures vivement recommandées au ballet national. « Le travail bien fait » avec la participation active de tout le groupe, constitue le résultat attendu au terme cours de leur contrat de cinq (05) mois (Juillet- Novembre 2015), a –t-il poursuivi.  A en croire le directeur de l’ensemble artistique national du Bénin, les nouvelles recrues auront pour mission de faire un travail permanent sur la valorisation du patrimoine culturel immatériel, notamment la danse, mais aussi de faire une création artistique, qui connaitra une tournée nationale et internationale. Reconnaissant que la lourdeur administrative a freiné le démarrage  des activités de sa structure pour le compte de l’année 2015, M. Marcel Zounon a instruit les maîtres chorégraphes, composés de M. Richard Adossou, M. Clément Kapko et  M. Koffi Alladé à accélérer les répétitions afin de placer sur orbite une nouvelle fois la danse béninoise.
Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l'Agence Bénin Presse (ABP) 

samedi 16 mai 2015

Mise en œuvre du projet « Le marché international des arts du Bénin et d’Afrique » édition 2015 : « C’est pour la 01ère fois que les enfants découvrent les marionnettes à Natitingou » dixit M. Léon M’po N’dah


M.Léon M'po N'dah au milieu du Groupe
Après deux (02) jours des travaux sur la teinture au profit des élèves des collèges d’enseignement généraux I et II de Natitingou, le président de l’association contes et légendes d’Afrique Noire (Clan), M. Georges Agbazahou  et les autres formateurs étaient face aux écoliers vendredi dernier. Ils ont simplement égayé les écoliers du village Sos d’enfants de Natitingou et ceux de l’école primaire catholique  Saint Augustin de la même localité, à travers un mini-spectacle dédié aux marionnettes.


Ils ont réussi le Pari ! En trois jours deux mouvements, M. Georges Agbazahou  et les autres formateurs ont pu atteindre les objectifs majeurs du marché international des arts du Bénin et d’Afrique  (Miaba) édition 2015.  Après avoir consacré deux jours de formation sur le  batik au profit des élèves, ils ont jeté leur dévolu sur les êtres sensibles (Les écoliers). Unissant guitare, djembé, harmonica et marionnettes, ils ont semé la joie dans le cœur des enfants. Durant  trentaine minutes , les écoliers du village Sos d’enfants de Natitingou ont dégusté ce spectacle de marionnette avec exultation. 

Puisque c’est pour la première fois que ces occasions s’offrent à eux, les écoliers et les encadreurs de cette école ont spontanément exhorté le groupe à aller au-delà du temps prévu. Scène de rire et d’exhibition, les écoliers sont très satisfaits de ce spectacle sans occulter les encadreurs. Selon M. Léon M’po N’dah  Léon, coordonnateur du programme d’éducation du village sos d’enfants de Natitingou, c’est très merveilleux ce que le groupe vient d’apporter aux enfants. « Ceux-ci n’en demandent pas plus. 


Il faut dire que c’est pour la 01ère fois que les enfants découvrent les marionnettes à Natitingou. Sinon c’est juste  à la télévision. Nous pensons que, pour la prochaine descente du groupe, nous allons mobiliser non seulement les enfants de notre école mais aussi les enfants des autres écoles et quartiers », a –t-poursuivi.  Au niveau de l’école primaire catholique Saint Augustin de la même localité, l’ambiance a été la même avec les enfants très enthousiasmés. 

Quant à la Sœur Georgette Anago, de l’école primaire catholique St Augustin de Natitingou, le groupe de Georges Agbazahou a fait du bon travail. « J’admire beaucoup ce qu’ils viennent d’offrir aux enfants, qui sont gaies surtout après l’évaluation. Ils se sont détendus. Nous espérons recevoir ce groupe au moins une fois par trimestre, histoire d’égayer nos enfants » a –t-elle exprimé. Il faut dire les travaux se poursuivent ce samedi avec les élèves sur la teinture et le batik.
Par Rodéric DEDEGNONHOU






vendredi 15 mai 2015

Mise en œuvre du projet « Le marché international des arts du Bénin et d’Afrique » édition 2015: Georges Agbazahou initie une vingtaine de stagiaires à la teinture


La maison des jeunes de Natitingou accueille depuis mercredi dernier, les travaux d’un atelier d’initiation à la teinture  au profit d’une vingtaine de stagiaires. Sous la supervision de Georges Agbazahou, cet atelier intervient dans le cadre de la mise en œuvre du projet dénommé : Le marché international des arts du Bénin et d’Afrique (Miaba), dont le soutien à cent pour cent  du président, Ladislas Prosper Agbéssi est sans faille
 
Ils sont une vingtaine de stagiaires, provenant des collèges d’enseignement généraux I et II de la ville de Natitingou,  à suivre les travaux de cet atelier d’initiation à la teinture avec dévouement et dextérité. Selon le formateur principal, M. Georges Agbazahou, les travaux ont démarré dans la soirée du mercredi, par une prise de contact avec les stagiaires. Ensuite la phase d’attache  sur le tissu de coton très fin (percale) a été explorée aux participants de cet atelier. Pour lui, des orientations ont été données aux stagiaires par rapport à la préparation des couleurs selon leur inspiration. La phase pratique de cette théorie a consisté à la préparation de la couleur jaune afin de permettre aux stagiaires de plonger des tissus dans le soluté, pour appréhender l’influence de la couleur jaune dans le tissu. Les travaux de cet atelier se sont poursuivis le jeudi par une technique dans le domaine de la teinture. Il s’agit du batik, qui n’est rien d’autre qu’une mode de teinture des tissus dans lequel on enduit ceux-ci de sire protectrice.

 La finalité de cette technique, à en croire Georges Agbazahou, est de fixer autrement les motifs sur le tissu ainsi coloré. Aussi, les participants ont eu le privilège de recevoir les notions élémentaires du dessin. Il faut dire que la soirée du vendredi  est retenue pour des animations relatives à la percussion et à la marionnette au cours secondaire saint Augustin de Natitingou et au village d’enfants Sos de la même localité. D’autres formateurs tels que : Gabin Ayohouannon, Toussaint Adjanohoun, Jacques Kpadé et Soronou Ousmane  de la Guinée accompagnent Georges Agbazahou dans les travaux de cet atelier de formation. Il faut dire que le directeur du centre des jeunes de Natitingou a félicité l’esprit humanitaire de ce projet.   Le Miaba  vise promouvoir la culture artistique du Bénin et de l’Afrique, valoriser et renforcer la contribution du Bénin dans le partenariat culturel, régional et international.
Par Rodéric DEDEGNONHOU

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...