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mardi 7 avril 2015

Séance lecture à la bibliothèque Mava : « Je peins des personnages qui suscitent des questionnements et débats » dixit Makef


Makef
La bibliothèque du musée de l’art et de la vie active (Mava), sise derrière l’école primaire publique centre de Fidjrossè, a abrité le 28 mars dernier, la traditionnelle séance de lecture mensuelle autour des œuvres du peintre béninois, Fulbert  Makoutodé 
Enagnon  alias Makef.  A travers cette séance, le public massivement venu, a pu découvrir autrement le talent extraordinaire  de cet artiste via ses œuvres.

L’une des caractéristiques majeures du travail de Makef est sans doute le changement constant. Chaque toile semble différente et pourtant on y retrouve les personnages ayant des traits identiques. Makef met au cœur de son travail « L’être Humain ». Privilégiant davantage, une attitude émotionnelle que rationnelle, ces différentes toiles évoquent les désirs de nature différente qu’il traite à travers  une sélection personnelle de langages. « Je peins des personnages qui suscitent des questionnements et débats » a fait savoir Makef. 
 Mais, au cœur de ces personnages, figurent des images ayant des formes, carrée, rectangulaire, circulaire, bref des formes de figures géométriques, qui selon Makef, constituent des portes  d’entrée pour explorer la profondeur humaine.  Développant une parenté entre les personnages et les images, il faut  noter que ces images deviennent des mots (ou des codes). Très proche de l’expressionnisme dans une tendance des cubistes (A travers des déformations parfois comique et étrange des personnages), la peinture de Makef traduit un  malaise interne perpétuellement en attente de devenir catastrophe externe. A partir de matériaux  tels que : Craignons, papiers, tissus blanc, colle, couleurs, châssis, l’huile ou l’acrylique, Makef emprunte des vécues quotidiennes en mettant un accent particulier sur l’HOMME. Il exprime à la fois une menace latente et une réalité désastreuse, une sensation d’inachevé et irrésolu qui évoquent une vision apocalypse.                                              
                                                         BREVE BIOGRAPHIE
Pur produit du peintre Magou, Fulbert  Makoutodé Enagnon  alias Makef est né à Cotonou, dans le département de l’Atlantique –Littoral. Comme la plupart des enfants de sa génération, il a commencé le cours primaire jusqu’à l’obtention du certificat d’étude primaire. Mais, au cours de ce cursus académique, il est  fasciné par l’art de dessiner. Reproduire les croquis et les différents schémas de ses éducateurs à l’époque était une préoccupation majeure pour  lui. Même au cours secondaire, où il a eu la chance d’affranchir le niveau de  la classe de Terminale, cette évanescence du réel n’a pas estompé. Au contraire, elle a pris une grande place dans la vie de ce jeune artiste. La rencontre avec le peintre Magou a basculé les choses. Dessiner  et peindre deviennent une passion inéluctable pour Makef. Par le biais de Magou, il a rencontré le français ZENNER, un peintre,  qui l’a également 
façonné.  A la croisée  des chemins, Makef, peintre autodidacte, a su renforcer ses capacités dans le
 domaine, à travers des  recherches  suivant  ses  états  d’âme, des formations et des stages. Tout ce
 cheminement a bâti son parcours artistique où il a désormais une écriture particulière dans le 
 domaine des arts plastiques. Des couronnements au prix du sacrifice, d’engagement, de la passion, de la persévérance,  et d’abnégation ont jalonné au fil des années sa carrière artistique. Entre autres consécrations, on peut citer : Le 01er prix du concours de  photographie, option anciennes photographies à l’institut français du Bénin en 2001, le 02ème prix d’Eveil Plastique organisé par ONG OSACE Bénin en 1998, le prix d’encouragement Art Béninois Contemporain (COE Barzio  Italie) en 1995 et enfin, le prix  d’encouragement Révélation (Ministère de la culture) en 1994. Plusieurs expositions individuelles et collectives ont été réalisées par Markef, au Bénin et dans la sous-région et même en hors du continent africain, sans occulter des ateliers de résidence. Plusieurs pays de l’Afrique  et d’Europe ont eu le privilège d’abriter des expositions de cet artiste en création permanente.
Par RODERIC DEDEGNONHOU, Journaliste à l’AGENCE BENIN PRESSE (ABP)

dimanche 25 janvier 2015

01ère édition du Festival de danse folklorique de Grand-Popo : Pari gagné pour toute l’équipe de Gildas Houéssou

Gildas Houéssou en pleine démonstration musicale
« Celui qui planté un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutile ». Ce proverbe indien est en parfaite symbiose avec l’ingénieuse idée du tandem Eric Afagnibo- Gildas Houéssou. Ces dignes fils de la commune de Grand-Popo viennent de poser un acte, qui restera gravé dans la mémoire des populations de cette localité. Il s’agit du Festival de danse folklorique de Grand-Popo, dont les manifestations socioculturelles sont désormais conjuguées au passé depuis le 09 Janvier 2015.
Citée parmi l’une des meilleures communes par excellence en matière du tourisme au Bénin, Grand-Popo doit aussi sa réputation culturelle à cause de l’organisation de la fête de Nonvitcha. Cette fête mobilise chaque année des milliers de fils et filles de la localité autour des questions de développement, des échanges culturels, des scènes de valorisation musicale et danses folkloriques. Au fil des années, ce rendez-vous est devenu incontournable dans la commune de Grand-Popo par la pérennité et l’envergure internationale, puisqu’elle enregistre des touristes venus de divers horizons. Au lendemain de la fête de Nonvitcha, les populations de la commune de Grand-Popo et environs doivent encore attendre douze mois avant de revivre le même évènement culturel. Et c’est pour combler justement ce vide que le tandem Eric Afagnibo- Gildas Houéssou a initié le projet du festival de danse folklorique de Grand-Popo. Il s’agit concrètement pour les porteurs de ce projet de « Faire revivre aux populations de la commune de Grand-Popo et environs, la culture béninoise en général et celle des xwla en particulier ». C’est ainsi qu’avec la complicité du député Benjamin Ablo et certains partenaires, ce festival a désormais pris corps dans la ville de Grand-Popo. Les manifestations socioculturelles de la 01ère édition du Festival de danse folklorique (Fesdanf) ont eu lieu du 08 au 09 Janvier 2015. A l’entame des manifestations, la journée du 08 Janvier 2015 a permis au comité d’organisation d’annoncer les couleurs du festival à travers un géant carnaval, avec la participation active des militaires de la base navale de Grand-Popo.
Le Carnaval des festivaliers
Serrés les uns à côté des autres et très fougueuse par l’ambiance conviviale dans laquelle se déroule le carnaval, les festivaliers, estimés environ à mille(1.000) personnes, composés des militaires de la base navale de Grand-Popo et la population de Grand-Popo, ont déambulé dans les rues de cette cité touristique. A travers cette mobilisation gigantesque, les caravaniers plantent ainsi le décor des manifestations socioculturelles de la 01ère édition du Festival de danse folklorique (Fesdanf) de Grand-Popo, mais aussi de marquer la journée internationale de la tortue marine avec les militaires de la base navale en vue de dire « halte » à ceux qui massacrent cette espèce. Démarré au carrefour de la commune de Grand-Popo, le carnaval a connu le point de ralliement dans les locaux de la municipalité de ladite commune, avec des doléances relatives au soutien de l’autorité communale aux prochaines éditions du Festival de danse folklorique (Fesdanf) de Grand-Popo.
Groupe Folklorique de Zogbédji
Après cette étape, place a été laissée au concours de danses folkloriques. Le groupe de danse « Le ventilateur de Zogbédji » était face à son homologue de danse folklorique « Fraternité ». Durant plus de deux heures d’horloge, les groupes, à travers, les leaders vocaux, danseurs et les chœurs ont fait voyager les spectateurs au tréfonds des différentes facettes des sonorités et rythmes du terroir xwla. Riche et beauté, le spectacle de danse folklorique montre la nature de ce projet qui mérite l’accompagnement tout le monde. En effet, les membres du jury ont désigné le groupe de danse « Le ventilateur de Zogbédji », comme le meilleur groupe de la compétition. Le groupe a remporté ainsi un trophée suivi d’une bourse de réalisation d’un album audiovisuel au terme de la compétition. Très satisfait de résultat concret, qui vient ainsi impacter ce groupe, M. Bertrand Gbogbanou, membre du comité d’organisation du Fesdanf, confie, « notre leitmotiv est de promouvoir et valoriser la culture via la danse et les rythmes en voie de disparition tels que : Adjogbo, Azanglo, Bloukou, Akpoka et Kika. Cette ambition est en voie d’être concrétisée avec ce que nous venons d’assister »
                                     Vendredi 09Janvier 2015 : Journée de grands défis
 Les festivités se sont poursuivies dans la matinée du vendredi 09Janvier 2015 avec un atelier de danse à la villa Karo, sous la houlette de Gildas Houéssou. Réunissant certains festivaliers et Finlandais, cet atelier de formation a permis au formateur, Gildas Houéssou, de partager les notions élémentaires de la danse (Mouvements du corps, l’harmonie gestuelle, mouvements collectifs ou individuels) aux participants. S’inspirant du patrimoine culturel du Bénin, notamment dans le répertoire des danses, Gildas Houéssou a su renforcer la capacité des participants. 
Atelier de Danse

Le plat de résistance de ce festival a été consacré au géant concert live au complexe sportif de Grand-Popo dans la soirée du vendredi 09 Janvier 2015. Populations de Grand-Popo sont venues massivement soutenir les artistes chanteurs ciblés pour ce concert live. Deux groupes de danse folklorique ont enlevé le rideau lors du concert. Avec gongs, tam-tams et percussions les deux groupes ont tour à tour exploré pour le bonheur des spectateurs, plusieurs rythmes du grand –région xwla. Ensuite les chanteurs Marion Akpo et Avoma Black ont enflammé la partie via leur intervention en playback. Le clou de ce géant a été enfoncé par Gildas Houéssou, chanteur béninois résident en Finlande. Surnommé « Grand-Popo Vi », Gildas Houéssou, cet accroc du reggae a exulté les spectateurs dès son entrée sur scène. L’orchestre qui l’accompagne a su mettre les petits plats dans les grands pour combler l’attente des spectateurs. Gildas Houéssou, une silhouette géante aux longues dreadlocks sur scène, a fait des pas contrôlés et une bonne occupation scénique sidérant ainsi le public. 
Avoma Black au milieu
Le fils du terroir a repris des morceaux de son album, tout en invitant sur scène le public à danser le titre « Vi massé tonou». Dans une ambiance très électrique, les spectateurs sont rentrés à la maison avec pleine de satisfaction. Ils l’ont fait savoir au terme du concert par l’entremise des impressions. Certains ont dédié un satisfecit au comité d’organisation du festival et encouragent Gildas Houésou et son staff à réitérer chaque année ce rendez-vous. Après avoir félicité tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet évènement, le représentant du parrain, M. Innocent Agbassou a reconnu que ce festival intervient effectivement pour revisiter les danses traditionnelles en déperdition dans la région xwla. Il a rassuré le comité d’organisation sur l’appui constant du député Benjamin Ablo. Faisant un bilan à mi-parcours, le comité d’organisation, malgré les difficultés financières rencontrées au cours de cette aventure, est déterminé à poursuivre le festival avec plus de professionnalisme.
 Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l'Agence Bénin Presse

lundi 10 novembre 2014

Entretien du plasticien béninois Stéphane Vlavonou alias Psycoffi: « ..L’être humain a une certaine brutalité qui est cachée et rapidement mise en scène par le visage, partout le corps en même temps, mais aussi par le sexe… »



Psycoffi
A  cheval entre le Bénin et la France, le jeune plasticien béninois, Stéphane Vlavonou alias Psycoffi sous le coach du freluquet mammouth, Dominique Zinkpè, se prépare activement pour exposer des œuvres d’arts plastiques à la ‘’Maison Rouge’’ le 14 novembre prochain. En prélude à cet évènement, qui vient ouvrir les portes de sa nouvelle carrière artistique, Stéphane Vlavonou, surnommé Psycoffi, pas, parce qu’il est  fou mais pour son tempérament, parle ici de son parcours artistique, la rencontre avec Dominique Zinkpè et le contenu de cette exposition à la ‘’Maison Rouge’’ de Cotonou.

           Quel parcours artistique peut-on retenir de Coffi ?

« Sans raconter ma vie, j’ai commencé par dessiner très jeunes,  à l’âge de 15 ans par la bande dessinée. Ensuite, j’ai suivi les études scolaires normales. J’ai essayé de devenir pro-artiste des arts plastiques, parce que,  je n’ai pas trop apprécié d’apprendre des autres artistes. Donc, je me suis mis à dessiner tout seul pendant un an. J’ai réussi à rentrer dans l’une des meilleures écoles d’animation de France, Les Gobelin. J’ai eu le diplôme national de conception et de réalisation de films d’animation. Juste après mon diplôme, j’ai eu un accident m’obligeant à faire six mois  d’hospitalisation. Ma vision est réduite de moitié. Cette aventure malheureuse m’a permis de découvrir la peinture. Je ne fais que de dessins et cela m’a permis de faire quatre années  dans la peinture. J’ai changé un peu plus le rythme de vie, parce qu’avant je travaillais dans le studio d’animation, maintenant je fais  la peinture tous les jours »

            A quelle occasion avez-vous  eu le privilège de rencontre  Dominique Zinkpè ?

«  Il faut dire que mon père habite au quartier Houéyiho de Cotonou et je suis venu au Bénin, il y a un an environ et j’ai pris place près de la plage  de Fidjrossè. Je ne savais pas Zinkpè habite presque le même quartier que moi. Mais j’ai trouvé son appartenant par hasard. Et bien pendant un an, j’ai vu Zinkpè parce qu’il est voisin. C’est récemment qu’on sait plus ou moins serrer la main. Comme j’avais exposé au Café des arts quelques toiles, il a vu un tout petit peu mon travail et il avait apprécié. On s’est vraiment rencontré depuis peu de temps. Au bout d’un an, je veux juste parler depuis l’équivalant de trois mois  que je suis rentré en contact avec lui. »

   Je crois  que l’exposition en vue à la maison rouge  le 14 novembre prochain est l’une des fruits  de cette rencontre. Et quel est votre état d’âme ?

« Mon état d’âme !!!!  Suis pas un grand artiste qui a beaucoup d’expériences. Ça fait quinze ans que je pratique le dessin et la peinture  mais en matière d’exposition, je suis un novice. J’aime bien mon travail. Exposer à la maison rouge c’est une bonne expérience. J’ai appris qu’il s’agit d’un endroit classé, reconnu, renommé et j’espère rencontrer d’autres artistes qui viendront voir mon travail et je suis content d’entrer en contact avec Dominique Zinkpè depuis trois moi qui m’a permis de connaitre la maison rouge d’exposer là-bas pendant deux semaines ».

                        Que pensez-vous  offrir aux visiteurs de cette exposition ?

« Je pense bien offrir une vision de  réplétion, sans être vulgaire ni raciste, de la race humaine  axée sur la ’’Corpulence Humaine’’. Pour moi,  l’être humain est une espèce normale qui vit sur la terre mais plus ou moins pas une maladie. Mais sans la planète qu’est-ce que l’homme est maintenant ? La particule terre qui est  cancérigène maintenant par rapport à l’être humain,  que je peux considérer un peu comme un cancer sur la particule terre  recouvrant  cette particule. Je n’ai rien contre les êtres humains et j’en fais partie, au contraire j’aime bien l’être humain. Les œuvres que je dessine ne sont pas réalistes mais c’est ce que je ressens par rapport à mes peurs, rapport à ce que je vois entre nous et j’essaye de retranscrire plus ou moins inconsciemment ce que je pense de la matière »

Une Oeuvre à exposer
                                                   

    Pourquoi le visage et le sexe connaissent une grande importance dans les méandres de  la ’’Corpulence Humaine’’ ?

« L’être humain a des sentiments assez brutal  que je trouve par rapport à l’autre  en général et par rapport à tout ce qui l’entoure. Ce n’est pas que l’être humain est mauvais  dans son ensemble. Pour moi l’être humain a une certaine brutalité qui est cachée  et rapidement mise en scène par le visage  partout  le corps en même temps, mais aussi par  le sexe. Ce n’est pas que je suis obsédé sexuel mais j’aime  dessiner, peindre ou retranscrire  l’être humain dans sa nudité. Le corps pour moi exprime beaucoup de choses même s’il  y a beaucoup de personnes qui ont une pensée complètement différente, le  corps  dit beaucoup de choses ».

                       Un mot pour clore cet entretien.

« Sans raconter ma vie toujours, je suis plus ou moins content d’avoir eu un accident, il y a cinq ans. Mais c’est ce qui m’a embué  du système du dessin que j’allais finir plus ou moins dans des bureaux à faire des bandes dessinées ou travailler sur un sujet qui ne me plaît pas du tout même si  je ne veux pas  travailler à walt Disney comme j’ai des collègues  de la même promotion que moi. Je suis vraiment content d’être entré même si tout le monde est plus ou moins artiste, il y a des choses à vivre. Je suis content de pouvoir retranscrire plastiquement parlant ce que je pense et ce que je ressens en général même si je  répète,  ma thématique  est un ressenti plastique de l’être humain en général ».

Propos recueillis par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP)   

dimanche 26 octobre 2014

Promotion des espaces culturels au Bénin: Robert Vallois construit « Le Centre » au Bénin avec 200 millions de Francs Cfa


Zinkpè au milieu

          (Dominique  Zinkpè, directeur du nouveau Joyau)

Le galériste français, M. Robert Vallois n’a jamais cessé d’investir au Bénin. Après le financement de la construction d’un module de trois classes à l’école maternelle publique de Logozoukpa, ce sont les acteurs du monde culturel béninois, qui viennent  de bénéficier un joyau. Il s’agit d’un grand espace culturel dénommé « Le Centre », dont la présentation a été effective aux hommes des médias le vendredi 17 Octobre dernier, par M. Dominique Zinkpè, directeur dudit lieu de la création contemporaine.  
Situé au cœur  du quartier Lobozounkpa, dans la Commune d’Abomey-Calavi,  ce centre culturel s’étend sur une superficie de 4.000 mètres carrés et a déjà bénéficié d’un investissement de 200 millions de Francs CFA. Subdivisé en trois grands compartiments que sont la bibliothèque, hébergeant une salle d’exposition, le bloc de trois ateliers de résidence, un espace scénique  et, enfin, un mini-bar. Entièrement financé par l’antiquaire français, Robert Vallois, l’érection de ce joyau a été possible grâce à la Mairie d’Abomey-Calavi, qui offert le domaine  sans ménage. Selon M. Dominique Zinkpè, « Le Centre » est destiné à accueillir des résidences de création, ce qui permettra aux artistes de disposer d’un espace de réflexion, de recueillement et de conquête de l’inspiration. « A cet effet, tous les domaines artistiques seront pris en compte, et ce lieu est prévu pour être un cadre où les professionnels du théâtre pourront préparer leur pièce, où des concerts seront donnés et, aussi, où des projets de films pourront connaître leur concrétisation » a –t-il poursuivi.
De même, ajoute-t-il, il sera un endroit dans lequel un artiste, qui en aurait manifesté la volonté, pourra donner corps à son besoin de développer un projet nouveau, de changer de démarche de travail. Ce sera, en outre, un tremplin pour des artistes confirmés d’accompagner d’autres, jeunes commençants, dans le métier.  Par ailleurs, concernant les critères d’admission, ils sont assez souples ; il suffira pour des candidats à une résidence ou à une activité d’en manifester une demande qui sera étudiée et validée. Faut-il encore souligner que ce projet est porté par l’Organisation non gouvernementale ’’L’Hospitalité et développement (L’hed), dont, Hippolyte Attakoun et Timothée Grimblat , membres très actifs ont su jouer leur partition dans la construction du joyau.
En attendant l’inauguration en décembre prochain, deux plasticiens en résidence de création
Au cours de cette rencontre avec les hommes des médias, M.Dominique Zinkpè a présenté deux plasticiens  déjà en résidence. Il s’agit de Rafiy Okéfolahan (Peintre)  et Charly Djikou( sculpteur de pierre. A travers cette résidence de création, ces plasticiens annoncent les couleurs de la cérémonie d’inauguration du centre parce que leurs œuvres seront exposées à cet effet. La visite de leurs ateliers respectifs a permis à l’auditoire de se rendre compte de l’état d’évolution du travail de chacun d’eux.

vendredi 25 juillet 2014

Rencontre avec la plasticienne béninoise Edwige Aplogan: « J’ai pris justement comme matière le plexiglas pour faire un Lègba lumineux, transparent, pas un Lègba qui fait douter.. » dixit Edwige Aplogan



Edwige Aplogan
Même si ses œuvres ont considérablement évolué, ces quinze (15) dernières années, cela m’en demeure pas moins vrai  que, la plasticienne béninoise, Edwige Aplogan se démarque aujourd’hui de ses pairs nationaux. Et ceci, à travers l’utilisation d’une nouvelle matière, qui vient révolutionner son art. Il s’agit du Plexiglas. Cette matière en plastique est soigneusement sculptée par l’artiste en vue de donner parfois naissance à des entités dont l’essence est identifiable dans la culture béninoise : Des Totems (Le Lègba).



Vit et travaille à Paris, Edwige Aplogan est l’une des rares perles, qui fait la  fierté du Bénin sur le plan international dans le domaine des arts plastiques. Juriste de formation, Edwige Aplogan, malgré le poids de l’âge (très proche de la soixantaine) et une morphologie frêle, dégage au quotidien une énergie débordante pour surprendre, questionner et parfois laisser pantois le monde face à son art. C’est ainsi qu’elle a uni des matériels tels que : fils électriques, fils de fer et le Plexiglas pour présenter un « Bénin-Futuriste » en 2009 lors du projet « Bénin 2059 » de la fondation Zinsou.


 
Le Lègba

Curieusement, la plasticienne est allée un plus en arrière pour chercher l’essence même de la culture béninoise. Elle pense c’est le vodoun. «  L’essence du vodoun est même le Lègba. La représentation de Lègba est à  la fois personnage, dieu, à la fois médiateur entre le prêtre, le vodounon,  et la divinité » a-t-elle confié. Elle soutient que le Lègba est le messager, le protecteur, le défenseur. « J’ai pris ce totem, comme symbole du futur. Cette symbolisation du futur m’a emmené à étudier un peu plus cette religion qu’en fait je ne connaissais pas  et je me suis aperçue  que c’était une réelle culture » a-t-elle expliqué. Elle estime, qu’il y a tout dans le vodoun entre tout ce qui est : connaissance médicinale, connaissance de la nature et connaissance des astres. « C’est vraiment impressionnant et une culture extrêmement riche » a reconnu la plasticienne. « Il y a d’autres qui ont pensé que le Lègba est sinistre, etc…….. J’ai pris justement comme matière le plexiglas pour faire un Lègba lumineux, transparent, pas un Lègba qui fait douter, qui te fait peur ». Cette façon de représenter le Lègba emporte la plasticienne dans un univers de nouvelles tendances : L’art utopie. Il s’agit en réalité d’aller plus loin dans sa création. A noter qu’Edwige Aplogan est attendue ce samedi 26 Juillet 2014 à la bibliothèque du musée d’art et de la vie active (Mava) pour une séance de lecture. Elle sera face aux acteurs culturels, notamment les jeunes plasticiens béninois pour  des échanges relatifs au perfectionnement de leurs créations.


Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’AGENCE BENIN PRESSE  

mercredi 3 octobre 2012

Interview de Lionel Ducos, sculpteur français en résidence de création au Bénin : « .. L’amazone en question est terminée … »

Redynamiser le centre culturel « Unik lieu de création contemporaine » de la ville d’Abomey. Telle est l’une des visions de M. Dominique Zinkpè en ouvrant officiellement  les portes de ce joyau dans la cité historique d’Abomey en juin dernier. Et pour rester coller à cette philosophie, le directeur dudit centre, M. Dominique Zinkpè a convié depuis cinq semaines le sculpteur français de renommée internationale, M. Lionel Ducos pour une résidence de création. Une descente au centre culturel « Unik lieu de création contemporaine » de la ville d’Abomey , le week-end dernier a permis d’échanger sur le travail colossal de cet artiste protéiforme. Interview.

Présentez-vous aux lecteurs
Je m’appelle Lionel Ducos, je suis français. Je vis en France. Je travaille un peu partout  dans le monde entier. Je suis ici aujourd’hui pour une période de cinq semaines au Bénin sur invitation d’un grand ami, un grand artiste aussi. Il s’appelle monsieur Dominique Zinkpè. C’est entre  artiste que la rencontre s’est faite en premier lieu. C’est la raison pour laquelle  sur cette invitation, j’ai demandé à monsieur Dominique Zinkpè  ce qui lui semblait emblématique. Un personnage ou une sculpture parce que je suis sculpteur. J’ai demandé  donc qu’est ce qui semblait emblématique au Bénin comme personnage fier et noble. Et immédiatement, la réponse a été, Lionel, il faut impérativement faire une amazone. Alors une amazone de l’époque, je veux parce que les amazones existent encore aujourd’hui. Elles constituent le décor d’armée béninoise. J’ai choisi avec grand plaisir ce personnage, qui fait deux-mètres vingt (2,20m) de hauteur en terre. Puisque ma spécialité de travailler est de pétrir la terre et l’argile. Donc, je ne travaille pas seul, je suis invité à faire participer cette action des jeunes béninois et des femmes béninoises potières également. Puisqu’au Bénin, il y a une grande tradition comme en Afrique en général, il y a une grande tradition de la poterie, qui est souvent culinaire. Moi, j’utilise en grossomodo la même technique sauf que je ne fais pas de pots pour faire la cuisine. Je fais de la sculpture sur le même principe ».
 Après cinq semaines de travaux, est-ce que votre envie de réaliser l’amazone en sculpture est une réalité aujourd’hui ?  
« L’amazone en question est terminée. Il nous aura fallu…….je dis nous, puisqu’on a été trois  aventuriers  dans cette affaire, la sculpture nous a donné cinq semaines complètes y compris les samedis et dimanches. Aujourd’hui, elle est achevée et on va passer très bientôt à une  deuxième opération très délicate. C’est l’opération de la cuisson. Cette opération est faite de terre du Bénin et sera cuite au Bénin dans les toutes prochaines semaines. »
Est-ce  que les matériaux sont suffisamment réunis pour faire ce travail ?
« Ah…….Oui……… ça !!!!C’est toujours intéressant. Parce qu’évidemment, les moyens ne sont absolument pas  les mêmes  choses dans le pays où j’ai l’habitude de travailler, qui est la France. Mais en tout cas la terre est en elle-même c’est exactement la même chose. On est sur la même terre, tous ensemble sur la même planète et l’argile reste l’argile où dans quelque pays qu’il soit. On a réussi sans difficulté à remplir cette première mission, à répondre à cette recherche. Puis, après évidemment on a des difficultés à construire ce four. Puisque, le four est gigantesque et là on va changer la technique utilisée  jusqu’à présent par les femmes potières. Donc, on va changer la technique, je vais pouvoir à cette occasion apprendre  de mon côté, comment au Bénin les femmes potières travaillent et moi, je vais leur apprendre avec grand plaisir moi de mon côté,  comment je travaille. Cela veut dire que tout ça, c’est des échanges culturels ». 
Dites –nous, ce qui vous inspire à sculpter cette amazone  avec la terre malgré votre origine surtout que les traits qu’elle porte, retracent un pan de l’histoire béninoise ?
« Bien……….ce qui m’inspire à vrai dire, c’est tout simplement l’histoire. Je me suis beaucoup documenté. Parce qu’effectivement, on  a la chance de bénéficier beaucoup d’informations sur ces fameuses femmes amazones. Ces femmes amazones ont quand même laissé des traces sur trois siècles. Donc, ce qui m’inspire, c’est essentiellement les recherches historiques, un certain nombre de livres et ouvrages relatifs aux femmes amazones écrits par des intellectuels et chercheurs béninois. On a également en France, un centre d’art dénommé : les peuples premiers. Donc, j’ai beaucoup de choses  d’inspirations. Après le reste, ce personnage, c’est une invention d’artiste. Mais, je prétends qu’il n’y a pas d’erreurs historiques  dans mon personnage. C'est-à-dire que tout ceux  qui ont recouvert ce personnage, en occurrence les perles et les cauris ont un sens évidemment sans occulter de laisser des traces dans l’histoire.»
Oui, votre relation artistique avec Dominique Zinkpè.
«Alors………on s’est rencontré, il y a peu près une année en France lors d’une exposition. Lorsque Dominique Zinkpè a vu mon travail, (c’est d’ailleurs un peu réciproque), il est tombé  en admiration. Il se trouve qu’on a une grande complicité parce que Dominique Zinkpè n’est pas seulement un artiste. On s’est que Dominique Zinkpè mène énormément d’activités dans la notion d’éducation et le partage du savoir. Il a développé un centre culturel d’art contemporain à Abomey et j’ai l’honneur d’être un des  premiers invités et je trouve ça merveilleux d’être invité par un autre artiste.  Puisqu’ensemble on se comprend très facilement au-delà même de l’artistique. On se comprend sur l’aspect humain et humaniste de nos engagements. Donc, c’est une très belle complicité, une très belle rencontre, qui maintenant  va durer longtemps »
Propos recueillis par Rodéric Dèdègnonhou, Journaliste à l’Agence Bénin Presse                    (Source www.dedegnonhou.blospot.com)

 
Au-delà de cette résidence, dont la finalité est de sculpter l’amazone par Lionel Ducos, cette œuvre sera mise en vogue  à la biennale Bénin édition 2012 au cours de la cérémonie inaugurale de l’exposition d’arts plastiques à l’Unik lieu de création contemporaine d’Abomey.  Il s’agit concrètement de faire découvrir cette œuvre aux différents invités qui vont assister à cette cérémonie où le pacte culturel entre le Bénin et la France est au beau fixe. 

Quelques notes sur l’exposition internationale la Biennale Bénin 2012
Le programme artistique de la Biennale Bénin 2012 « Inventer le monde : l’artiste citoyen» est inspiré par l’histoire, par les contextes béninois et africains et par les orientations de l’art et de ses enjeux actuels à l’échelle globale. L’exposition internationale rassemble un ensemble d’œuvres existantes et de nouvelles productions, dont certaines œuvres sont réalisées lors de résidences au Bénin. Le processus de sélection d’œuvres de la Délégation artistique se déploie pendant l’été, en dialogue depuis avril 2012 avec les artistes internationaux Adel Abdessemed, Edwige Aplogan, Aston, Ismaïl Bahri, Frédéric Bruly Bouabré, Gabriella Ciancimino, Nestor Da, Adrian Missika, Raqs Media Collective, Ebtisam Abdul Aziz, Tomas Colaço, Pélagie Gbaguidi, Dor Guez, Camille Henrot, Meschac Gaba, Dominique Zinkpè, Otobong Nkanga, Syl Pâris Kouton, Younès Rahmoun, Tchif, Jean-Paul Thibeau, Cyprien Toukoudagba, Vincent+Feria et d’autres..

mercredi 27 juin 2012

Inauguration du centre culturel « Unik-lieu » : Dominique Zinkpè innove dans la ville d’Abomey.



Le plasticien béninois, Dominique  Zinkpè vient de marquer l’amorce d’un véritable développement de la ville d’Abomey  à travers  l’ouverture d’un centre culturel, dénommé « Unik-lieu ». Site de création contemporaine, la cérémonie d’inauguration de cet espace a été effective samedi dernier en présence de plusieurs invités.
 (Publié au journal Nokoué le 26 Juin2012)
Population de la ville d’Abomey, autorités communales, autorités administratives et une forte délégation européenne ont rehaussé l’éclat du cérémonial d’inauguration du centre culturel, « Unik-lieu », de par leur présence.  Dressé à Abomey, au coeur de la cité historique, Unik-lieu de création contemporaine, s’étend sur près de 10 000 mètres carrés.  Le centre abrite neuf ateliers de création, un accueil en résidence, un espace ressources, un espace scénique, un bloc administratif, et un cadre convivial au sein de son Café Unik. Pour Dominique Zinkpè, directeur de l’espace par ailleurs, Unik est conçu pour accompagner le travail des artistes vers une professionnalisation toujours plus accrue, à travers des activités de soutien à la création et de formation. Il s’agit également pour lui de permettre aux artistes internationaux de réaliser des œuvres significatives dans ce cadre privilégié de résidences de création.
Une exposition inaugurale annonce les activités sur le site. Elle réunit des œuvres de trois artistes béninois. Ils ont pour noms, Aston, Tchif et Zinkpè lui-même. Hormis  ce trio, un zoom est fait sur des œuvres de dix autres jeunes talents qui ont été reçu en résidence pour créer sur place. Ainsi, pendant que Sébastien Boko et Marius Dansou présentent de la sculpture, Damien Tokoudagba et Toffa donne à montrer à la fois de la sculpture et de la peinture. Peinture et installation constituent cependant la marque de Benjamin Déguénon et de Nathanaël Vodouhè. Par contre, Thierry Oussou présente de l’installation, Bamouss du design, Totché de la photo-vidéo et Aston qui revient ici encore avec une installation très originale.
A en croire  Alain Bruneteau, coordonnateur national du programme société civile  et culture (Pscc), pour un montant global de 65.595.700 francs  Cfa, le projet d’animation du centre Unik est un des 20 projets culturels financés par ledit programme pour le compte des appels à propositions  de l’année 2010.Selon, M. Clétus Guézo, représentant le ministre de la culture, les artistes doivent faire montre de créativité, d’assiduité et de combativité sur le site, qui de mémoire d’homme ne se trouve pas encore nulle part  sur le territoire  national pour réaliser et documenter leur projet de création. A noter que la pose de pierre de la salle d’exposition  a été posée par les  différentes  délégations présentes.
                                               Discours de M. Jean-Paul MONCHAU
Ambassadeur de France au Bénin
Prononcé par M. Dominique MARSTEAU, conseiller adjoint de Coopération
à l’occasion de l’inauguration du lieu de création contemporaine unik
Monsieur le Représentant du Ministre de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme,
Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Brésil au Bénin,
Monsieur le Maire d’Abomey,
Monsieur le Maire de Rosny-sous-Bois,
Monsieur le Coordonnateur national, chef du Programme Société civile et Culture (PSCC) de l’Union Européenne,
Monsieur le Président et Mmes et MM les membres de l’Association AYÏZO, et autres membres de la communauté artistique (notamment la Fondation Zinsou),
Chers amis.
Nous inaugurons aujourd’hui « UNIK – Lieu de création contemporaine » d’Abomey.
Il s’agit d’une initiative de l’Association AYÏZO, présidée par M. Dominique ZINKPE, qui fait partie des artistes béninois reconnus au plan national et international, comme le souligne la présence aujourd’hui de M. le Maire de la ville française de Rosny sous Bois, qui a récemment acquis une de ses œuvres, et organisé une « résidence artistique » de plusieurs semaines avec M. Dominique ZINKPE.
Cette opération est importante à plus d’un titre : Elle va permettre de développer des activités artistiques et éducatives dans ce haut lieu culturel, historique et touristique du Bénin qu’est Abomey, en complément et en harmonie avec celles habituellement mises en œuvre dans les capitales administrative et économique que sont Porto-Novo et Cotonou,
En tant que lieu d’exposition, UNIK va favoriser la découverte par le public des œuvres plastiques et visuelles produites au Bénin, notamment lors de la prochaine édition de la Biennale internationale d’arts visuels « Regard Bénin », dans l’organisation de laquelle l’association AYÏZO est très impliquée,
Il va accompagner la formation des artistes et la synergie entre eux, qu’ils soient béninois ou internationaux, puisque l’actuelle « résidence » du 11 au 24 juin de dix plasticiens dûment sélectionnés, est la première d’une longue série à venir,
Ce lieu sera également une passerelle entre les populations et leur environnement artistique et culturel.Il va notamment permettre de familiariser les enfants et adolescents à la pratique d’une discipline artistique, grâce à des ateliers d’expressions créatives ouverts aux élèves des établissements scolaires.
Toutes ces considérations ont justifié l’attribution par l’Ambassade de France d’une subvention d’environ 30 millions de F CFA, soit plus de 45.500 euros, destinée à financer la clôture, les ateliers, l'entrée palatiale, le parking et l'espace ressources ; elle a également permis de contribuer à l’équipement, et de mener des actions de sensibilisation afin que cette opération puisse être identifiée par les différents partenaires.
Cette subvention a été mise en œuvre par le « Fonds social de Développement (FSD) », créé en 1998 suite au succès du « Fonds spécial de Développement », qui avait été mis en place en 1994 dans les pays de la zone Franc suite à la dévaluation du franc CFA.
De 1999 à 2012, le FSD a soutenu 189 projets au Bénin, pour un montant total de 8,6 millions d’euros, soit 5,6 milliards de francs CFA. Ces deux dernières années, 26 projets ont été financés grâce au FSD, pour un montant total d’environ 715 millions de francs CFA, dont un tiers dans le secteur de la protection de l’enfance qui tient particulièrement à cœur de l’Ambassade de France. Depuis 3 ans, l'ambassade de France procède par un appel à projets annuel, dont le succès est croissant et en conséquence, la sélection de plus en plus rude.
Je tiens à saluer la ténacité des membres de l’association AYÏZO et tout particulièrement de son Président Dominique ZINKPE, car nous n’ignorons pas les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de ce beau projet, qui a nécessité beaucoup plus de temps qu’initialement prévu.
Il me reste à leur souhaiter de trouver dans l’animation de ce lieu toutes les satisfactions qu’ils en attendent et qu’ils méritent, pour le plus grand bien de la Culture, de l’Education et aussi du Tourisme.
Vive le lieu de création contemporaine « UNIK »,
Vive la ville d’Abomey,
Vive le Bénin,
Vive la Coopération et l’amitié franco-béninoise.
Je vous remercie



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